JULIEN ÉPAILLARD, LE ROI (DE) LYON COUPE DU MONDE LONGINES FEI DE SAUT D’OBSTACLES, DANS LE CADRE DU LONGINES EQUITA LYON, CONCOURS HIPPIQUE INTERNATIONAL
Extraordinaire !!! Julien Épaillard défie les lois du sport et affole les statistiques. Après le Longines Grand Prix de vendredi et les Equita Masters presented by Hermès Sellier samedi, le Tricolore s’est tout simplement offert ce dimanche le Longines FEI Jumping World CupTM de Lyon, en selle sur sa fabuleuse Caracole de la Roque, succédant au Suisse Martin Fuchs, numéro deux mondial et vainqueur des trois dernières éditions.
C’est incontestablement LE maître du jeu et de la vitesse à Lyon, s’imposant dans toutes les épreuves auxquelles il a participé ce week-end. Le Normand Julien Épaillard, troisième au classement mondial Longines FEI, confirme son sacre et assoit son hégémonie actuelle avec cette soixante-huitième victoire internationale de la saison.
Alors qu’ils étaient six couples à avoir obtenu leur ticket d’entrée pour le barrage, quatre seulement ont réussi le doublé. La Française Pénélope Leprevost a donné le ton avec son aérien Bingo del Tondou et un premier temps de référence de 38’’89 (quatrièmes). S’élançant à sa suite, le Néerlandais Jur Vrieling et Long John Silver ne leur auront pas laissé longtemps le loisir de conserver la tête, affichant un chronomètre de 37’’97 à l’arrivée. Quatrième à prendre le départ de ce barrage, Julien Épaillard est alors entré dans l’arène, porté par le public et auréolé de ses tout récents succès. Retenant son souffle, le public a attendu jusqu’à la ligne d’arrivée pour applaudir l’ultime exploit du pilote, qui venait alors d’abaisser de près de trois secondes le temps de référence (34’’88). Ni le Danois Andreas Schou, en selle sur Darc de Lux, ni le Brésilien Marlon Modolo Zanotelli sur VDL Edgar M ne sont parvenus à faire mieux, le dernier cité s’intercalant néanmoins en deuxième position (35’’61).
A noter également côté tricolore, la septième place de Simon Delestre et son Cayman Jolly Jumper, qui ont écopé d’un malheureux point de temps dépassé en première manche, et la dixième place de Kevin Staut et Scuderia 1918 Viking d’La Rousserie, auteurs d’un parcours à quatre points.
ILS L’ONT DIT
. Julien Épaillard
On ne s’attend jamais à un tel week-end. Il faut en profiter ! Je savais qu’il restait Marlon derrière moi au barrage. J’avoue que le double de verticaux me faisait un peu peur, et j’ai d’ailleurs eu un peu de chance. J’ai tenté de prendre un maximum de risques mais sans aller à la faute. Caracole va prendre du repos et je pense la monter sur l’étape de Madrid de la Coupe du monde Longines FEI. Elle a fait beaucoup de progrès cette année. Concernant Donatello, je pense qu’il est un peu jeune encore pour la Finale. Avec le staff français, nous sommes focalisés sur la préparation de Paris 2024 afin d’avoir une équipe solide et bien figurer.
. Marlon Modolo Zanotelli
Je n’ai pas vraiment regardé Julien pour ne pas me mettre trop de pression. Je savais qu’il serait imbattable s’il réussissait un bon barrage. Donc je me suis concentré sur mon travail et je suis très heureux de mon cheval qui a très bien sauté. J’adore la manière de travailler de Grégory Bodo (chef de piste, ndlr), même si j’aurais préféré davantage d’oxers que de verticaux dans ce barrage pour pouvoir aller plus vite !! (rires) J’ai la chance de pouvoir participer à ce circuit Coupe du monde Longines FEI en famille avec ma femme (la Suédoise Angelica Augustsson Zanotelli, ndlr), qui concourt avec moi et qui est devant moi dans le classement, tout en étant accompagné de mes enfants et mes parents. C’est le rêve d’une vie.
. Grégory Bodo, chef de piste
Je pense que nous avons eu un très bon concours, avec une montée en puissance depuis vendredi et le Longines Grand Prix pendant lequel j’ai voulu tester quelques séquences pour le Grand Prix Coupe du monde Longines FEI de dimanche. Avec un tel niveau de cavaliers, il faut créer de l’émotion tout en restant juste dans l’esprit.
. Sylvie Robert, présidente de GL events Equestrian Sport, organisateur du Longines Equita Lyon, Concours Hippique International
Quoi de mieux pour notre concours que d’assister à cette victoire de Julien Épaillard ? Le public est venu en nombre, et côté sport, nous avons eu du grand spectacle, avec neuf des douze meilleurs cavaliers mondiaux présents à Lyon. Grégory Bodo a d’ailleurs été un excellent chef d’orchestre. Merci à lui, aux cavaliers, à la Fédération Equestre Internationale de la confiance qu’elle nous témoigne depuis de nombreuses années, à la maison horlogère suisse Longines qui nous accompagne depuis 2013 et à la Fédération Française d’Équitation. Toute la famille du cheval français marche ensemble dans la direction des Jeux olympiques de Paris 2024.