LA MÉTAMORPHOSE DES BALLERONS, OU L’ESTHÉTIQUE DU QUOTIDIEN

« La photographie − on l’oublie souvent − est une pratique d’abstraction, et l’on reconnait le photographe à cette propension particulière qu’il a de ne retenir du monde visible que ce qui l’intéresse« 

La photographie − on l’oublie souvent − est une pratique d’abstraction, et l’on reconnait le photographe à cette propension particulière qu’il a de ne retenir du monde visible que ce qui l’intéresse, car la sélection qu’il opère par le simple geste de cadrer est le premier de ses choix créateurs.

Ainsi, les images de Bernard Langenstein se situent entre la photographie de paysage et la photographie d’architecture, entre toutes, monumentale : le paysage est le milieu dans lequel il opère, le monument est ce qu’il reste du paysage après qu’il en ait rêvé.

Son objectif se focalise sur ces ballerons de foin enveloppés de plastique noir ou blanc ; utiles à l’agriculture, leur exposition à ciel ouvert perturbe la beauté des campagnes en mêlant à la nature des matières qu’elle n’assimile pas

« Quand le photographe vise un objet, c’est son intimité propre qu’il installe dans la chose à laquelle il se voue, et plus qu’un motif − pour reprendre cette expression à la peinture − la réalité cernée devient alors un votif« 

Quand il s’approche de ces boules vernissées, Bernard Langenstein y voit des miroirs reflétant la lumière et les couleurs champêtres, comme si l’agriculteur avait créé une installation où son environnement se démultiplierait en une série de tableaux.

Plus proche encore, quand l’appareil photographique rase la surface des objets, le drapé du polyéthylène, strié de plissures luisantes, renoue avec les fragments de la statuaire antique que nous gardons en mémoire et l’on comprend très vite que sa passion pour ces lieux s’accomplit dans la production d’une série de métaphores qu’il voue à notre interprétation

Le ciel dans les balles noires, 2011
Blanches, 2011
Deux blanches et le ciel, 2011
Monumentales, 2009
Colonnes, 2009
Brillantes et emballées, 2009
Apparition couverte, 2009

Des plans larges pris au ras du sol, dramatisés par des perspectives contrastées, change ces boules en menhirs ou en autels antédiluviens.

Leur alignement prend l’allure de morceaux choisis de la Grande Muraille de Chine, leur entassement fait penser à des monolithes recouverts d’un
enduit tufeux qu’on ne saurait dater comme les Moaïs de l’Île de Pâques.

Des rangées convergentes à l’horizon font apparaître d’énormes molaires érodées, cariées, implantées dans une mâchoire géante qu’on imagine sous terre.

Amoncelées, ces boules figurent une marée noire figée, un flottement de barils taillés dans le jaspe, clair en plein jour, brun à l’ombrage. Isolées,
elles ressemblent à des citrouilles de contes de fées, à des pommes d’amour géantes transplantées dans la terre comme des objets de culte pour des divinités agrestes ou tout simplement parfois à des poufs scintillants.

Fièrement brillantes, 2013
Après la pluie, 2013

« Le paysage est le milieu dans lequel il opère, le monument est ce qu’il reste du paysage après qu’il en ait rêvé« 

Toutes blanches et lisses, 2009
Ephémère apocalypse, 2009

« Qu’ils soient élargis et contextuels ou focalisés et abstraits, les plans de Bernard Langenstein opèrent de véritables métamorphoses sur ces objets qui ne sont pas destinés au regard« 

QUESTION DE POINT DE VUE

C’est tout d’abord un art du point de vue qui active ainsi la chaîne fluctuante des signifiés.

Quand le photographe vise un objet, c’est son intimité propre qu’il installe dans la chose à laquelle il se voue, et plus qu’un motif − pour reprendre cette expression à la peinture − la réalité cernée devient alors un votif. Qu’ils soient élargis et contextuels ou focalisés et abstraits, les plans de Bernard Langenstein opèrent de véritables métamorphoses sur ces objets qui ne sont pas destinés au regard.

Aux heures ordinaires, ces ballerons, comme tant d’autres objets n’existant que pour un usage, sont visibles, mais pas regardés. Le regard du photographe invente le cadrage qui leur attribuera un espace sacré − dans le sens le plus propre de ce terme qui veut dire séparé − leur assignant
par là-même une stature artistique.

Le cadre dessine une limite (fanum) à l’intérieur de laquelle se situe la vue consacrée par le photographe et autour de laquelle tout, pour ainsi dire, n’est que profane

Toutes noires sous le ciel bleu, 2013
Noires et dorées, 2012

Ainsi, le point de vue du photographe apparaît comme un regard déplacé, attentif à ce qui ne regarde personne et à ce que personne ne regarde.

Comment peut-il en aller autrement d’une pratique d’image qu’Édouard Boubat définissait si pertinemment en ces quelques mots : chaque photographe va au-devant de l’image qu’il porte déjà en lui-même ?

Face au monde visible, le regard du photographe se situe en épicentre car il est générateur de vision et ce que son image emprunte au visible est la matière d’une transition.

L’art contemporain, qui est né de tels déplacements − depuis la célèbre Fountain de Marcel Duchamp et les objets trouvés de l’Arte Povera − doit sans doute à l’invention de la photographie de telles pratiques de détournement.

L’extraction d’une chose de son milieu réel ou naturel vers une destination muséale accomplit une transformation qui n’est pas une métamorphose, mais un changement de contexte visuel, comme si chaque objet du monde visible était soumis à un devoir-être-vu auquel l’artiste contrevient par une sorte d’infraction qui est son geste artistique.

Vaches dans le miroir, 2013

La série de Bernard Langenstein, quant à elle, multiplie les points de vue, du plus focalisé au plus large, sans autre déplacement que celui de son corps voyant.

Dans son attitude de preneur de vue, il vise toujours, dans un acte d’abstraction, la prestance nouvelle que le cadrage choisi confère à son objet. Dans chaque image, un monde différent se découvre grâce à la seule présence que l’objet irradie dans l’espace qui lui est réservé. Pour autant, le photographe ne s’éloigne jamais du paysage. Il en crée de nouveaux.

Ainsi, deux balles de foin recouvertes d’un plastique blanc sont cadrées de très près au point que ni l’une ni l’autre ne sont vues entièrement : l’abstraction est telle qu’on pourrait considérer cette image comme une vue sur la matière, mais l’espace entre les deux surfaces blanches est occupée par un ciel nuageux. On se retrouve alors très près d’un paysage où la surexposition du blanc donne au recouvrement de plastique l’allure d’une façade de montagne.

Dans un plan beaucoup plus élargi, pris au grand angle, l’alignement des ballerons dans le crépuscule ressemble à une étrange théorie de colonnes dont la disposition, par rapport à la ligne d’horizon, n’est pas due au hasard : les blocs luisants ainsi entassés défient une nature hostile sous un ciel menaçant et on est induit à percevoir là, un lieu de culte.

Entre ces deux extrémités d’angles de visée, le travail d’abstraction continue d’opérer sa reconstruction poétique au gré des variations du point de vue et la série décline alors le lieu géométrique des angles d’attaque de l’objectif.

Amas noir, 2012
La pluie, 2013

« Ainsi, le point de vue du photographe apparaît comme un regard déplacé, attentif à ce qui ne regarde personne et à ce que personne ne regarde« 

Le soleil sur les blanches, 2013
Rangée de balles, 2008
Vertes sous le ciel bleu, 2011
Nuages rouges, 2011
Sous le ciel bleu, 2011
Noires sous le ciel, 2012
Plissée, 2011
Les larmes rayées, 2011
Brillantes sous la pluie, 2011
Désordonnées et noires sous l’orage, 2009

« Face au monde visible, le regard du photographe se situe en épicentre car il est générateur de vision et ce que son image emprunte au visible est la matière d’une transition« 

PROFONDEUR ET MONUMENTALITÉ

Tout le plaisir que procurent les photographies de Bernard Langenstein ne tient pas à la nature des objets qu’il photographie : les ballerons, en eux-mêmes, produits communs de la technique agricole, n’ont rien de ravissant ; bien plus, ils sont parfois décriés à cause des risques de pollution, de saturnisme, de botulisme et de listeria qu’ils représentent.

Par une sorte de double vue, l’art du photographe s’apparente à celui d’un célébrant qui consacre en beauté ce qui nous laisse indifférents. Une véritable transsubstantiation s’opère : ce que nous voyons sur ses photographies présente bien les aspects de balles d’herbe fermentant, mais en réalité, il s’agit de tout autre chose.

Cette réalité nouvelle, c’est une vue de l’esprit qui nous l’impose : elle a pour auxiliaire la profondeur de champ que le photographe définit au moment de la pose. Les plans larges réglés à l’infini, en légère contreplongée, confèrent aux entassements de sacs des allures de forteresse ou de muraille. Inversement, les gros plans centrés sur un ou deux ballerons, ressemblent à des façades monumentales ou à des falaises escarpées.

Chaque spectateur projette sur ces images les ressemblances que lui fournit son musée imaginaire et telle est sa liberté de lecteur.

Par toutes ces mises au point, le photographe bouleverse les perspectives qui sont les nôtres face à un paysage naturel : au gré de son objectif, il définit des priorités de plans, de hauteur, de surfaces qui redimensionnent le visible et le façonne selon le projet qui l’habite.

C’est ainsi que de misérables ballerons nous introduisent dans un monde insoupçonné de falaises, de murailles et de monuments inouïs.

Miroirs laqués, 2013
Les blanches posées, 2009

« Par une sorte de double vue, l’art du photographe s’apparente à celui d’un célébrant qui consacre en beauté ce qui nous laisse indifférents« 

Toutes blanches, 2011
Scarifiées, 2011

PROPOS SUR LA COULEUR

L’approche de Bernard Langenstein est aussi celle d’un coloriste qui, aussi extraordinaires que paraissent certaines images, ne fait que restituer ce qu’il voit.

Le cadrage rapproché se prête à la création d’images quasi monochromes. Ainsi, le film plastique noir resserré sur la balle d’herbe coupée n’apparaît plus que comme un drapé strié de traits de lumière comme dans les tableaux de Pierre Soulages.

Mais tandis que le peintre met en évidence le signifiant pictural (la matière, le pigment et le geste même de peindre) dans une pure abstraction, le photographe délimite des espaces d’ombre et de lumière qui laissent transparaître des volumes et forcent le spectateur à interroger l’objet ainsi cadré.

Même abstraite, la photographie est toujours au plus près du réel, et c’est ce qui la distingue absolument de la peinture et des arts plastiques. On ne regarde pas, en effet, une photographie comme on regarde une peinture ou une sculpture : on l’interroge toujours à partir de ce qu’elle peut bien représenter tant est tenace l’idée qu’elle est une trace ou une empreinte de la réalité.

En fait − et il suffit de parcourir cette série pour s’en convaincre − la photographie occupe une place intermédiaire entre les images que la réalité nous renvoie d’elle-même et celles qui nous viennent de l’art. La référence à Pierre Soulages devant certains aspects photographiques des ballerons ne doit pas sa pertinence à ce qui serait une tentative d’imitation de la part du photographe, ou même à une source d’inspiration, mais à une interposition : c’est entre les images dont on rêve (celles-là même que les musées conservent) et celles que l’on voit communément qu’intervient le savoir-voir du photographe, de façon instantanée, c’est-à-dire sans même qu’il ait eu le temps de préméditer son arrêt sur image

Paysan plasticien, 2009
Vertes en lisière sous la pluie, 2009
Accumulation noire sous le crépuscule, 2008

« Chaque spectateur projette sur ces images les ressemblances que lui fournit son musée imaginaire et telle est sa liberté de lecteur« 

Reflets d’été, 2013
Visiteur, 2013

Pour les mêmes raisons qui nous imposent la peinture de Soulages à titre de réminiscence face à des photographies presque toutes noires ou bleues et noires, l’une des prises de vue les plus abstraites de ces ballerons pourrait être comprise comme un détail agrandi d’une toile d’Olivier Debré : un même élan informel unit les striures bleutées des sacs et la trace de la brosse sur la couche de peinture.

L’analogie, cependant, n’est que furtive, car très vite le photographe ménage un retour à la beauté du réel par un dispositif net/flou qui nous renvoie aux alignements de la série.

L’art de la couleur chez Bernard Langenstein est un acte de recueillement devant les tonalités naturelles. Plus subtil qu’une référence à la peinture, le reflet concave du paysage sur la luisance des balles plastifiées apporte une gamme inattendue de surprises colorées.

Une vue, par exemple, pourrait passer pour un monochrome bleu sans l’intrusion d’une tâche rosâtre qui, à la bien considérer, n’est autre que le reflet d’un nuage rouge. Par là même, nous ne voyons plus la photographie comme une abstraction de couleurs, mais comme un plan abstrait sur lequel la réalité a imprimé une esquisse d’elle-même.

Rayées sous le ciel rouge, 2012
Lisses, rayées et enflammées, 2012

« L’art de la couleur chez Bernard Langenstein est un acte de recueillement devant les tonalités naturelles« 

Attentif à cette impression, Bernard Langenstein choisit les heures où le soleil naissant ou disparaissant fait miroiter son éclat d’or à travers les interstices et les silhouettes en ombre chinoise de la campagne alentour. Au niveau strict des couleurs, ces photographies seraient voisines de l’expressionnisme abstrait contemporain, mais au-delà des idéaux plastiques que convoque la lecture d’image et qui restent très allusifs, elles tirent toute leur force de l’énigme visuelle qu’elles proposent au spectateur.

Ces ombres et ces couleurs composent de nouveaux paysages, de véritables images conjecturales semblables à celles que révèlent, une fois coupées en deux, ces pierres-paysages, généralement des agates à qui l’on a donné les noms de paésines ou de pierres aux-masures. La couleur projetée sur les ballerons permet ainsi d’animer la métamorphose du réel en se confondant avec un procédé métamorphique de la nature.

Toutes ces métamorphoses sont le produit de l’abstraction photographique, celle du cadrage et du point de vue, celle aussi des contrastes et du contrôle des plages de couleur et de l’échelle des gris que Bernard Langenstein a su parfaitement calculer pour imposer ses désirs à la réalité

Les balles noires griffées sous la pluie, 2012
Fragments, 2009
Blanche abstraction, 2013

« Nous ne voyons plus la photographie comme une abstraction de couleurs, mais comme un plan abstrait sur lequel la réalité a imprimé une esquisse d’elle-même« 

Textes de Robert Pujade sur les images de Bernard Langenstein

Éditions L’Art-Dit – 4-6 rue de la Roquette
Hôtel Divonne 13200 Arles
www.editions-lart-dit.fr
Photographie : Bernard Langenstein
Auteur : Robert Pujade
Maquette : Eve Billa

TINY HOUSE : LANCEMENT D’UN FABULEUX PROJET

C’est l’histoire des TINY HOUSE… ici en Auvergne-Rhône-Alpes

Un mini-village pour mères isolées, appelé « La Base » et géré par l’Association Le Mas

1ER VILLAGE DE TINY HOUSE DE LA MÉTROPOLE DU GRAND LYON

UN PETIT COCON !

Économiques et confortables, 17 « Tiny Houses » offrent une halte à des Mamans et leurs Enfants de moins de 3 ans …51 personnes peuvent être accueillies dans ces mini-maisons installées le 2 mars 2021 par la Métropole de Lyon à Villeurbanne avec l’Association Le Mas… sur le parking d’une friche industrielle, où les bambins jouent aujourd’hui à faire des tours de vélo !

Chacune des Tiny Houses dispose d’une pièce de vie, éclairée par une large baie vitrée, avec un coin cuisine et un canapé-lit, d’une petite chambre occupée par deux lits superposés et une salle de douche avec toilettes

Sur un haut mur à l’entrée du site où était graffée une tête de mort, le street-artiste Don Mateo l’a recouverte d’un visage stylisé d’une mère couvant son enfant

Moins chères que l’hôtel et plus accueillantes : ces Tiny Houses permettent ainsi de loger depuis quelques semaines des femmes et leurs jeunes enfants, qui trouvent ici un « cocon » après un parcours d’errance

DES FLEURS SUR LE BALCON

« Merci à tous les acteurs du projet, l’Association Le Mas, à l’entreprise des possibles, aux services de La Métropole du Grand Lyon et de la ville de Villeurbanne, et enfin à l’artiste Don Mateo, auteur de cette belle fresque à l’entrée… Un changement de cap pour notre territoire, terre d’accueil et d’hospitalité », Bruno Bernard, Président du Grand Lyon et du SYTRAL RHONE

« Pour moi, ici, c’est le paradis car j’ai trouvé tout propre, adapté, avec un grand espace pour que les enfants puissent jouer », Imène, 21 ans, habitante du mini-village

« Mon fils de 8 ans m’a dit :Mais c’est une cabane !… je lui ai dit que c’était mieux que la rue ou l’hôtel », Angela, Albanaise de 25 ans et mère de deux enfants, dont la terrasse fleurie se distingue de celle des maisonnettes voisines. Angela qui avait « beaucoup changé d’endroits » depuis son arrivée en France en 2016… pourra rester ici au moins six mois

« Mes deux enfants ont trouvé des amis. On est comme une famille. Moi aussi, j’ai des amies, des personnes avec qui parler, échanger. Ça change tout », Esther, originaire de Kinshasa au Congo

« Ici c’est stable », Monia, mère de 37 ans, qui avait précédemment « déménagé d’un hôtel à l’autre »

« Les femmes se sentent vraiment bien dans leurs Tiny Houses car, même si c’est petit, on peut y recréer un cocon. On va y mettre des arbres et des plantations pour le rendre plus agréable. C’est une nouvelle politique publique qui évite les conflits d’usage, et nous souhaitons ancrer dans le territoire les femmes accueillies. Ces femmes sont toutes encore isolées et elles vont rester dans la métropole. J’ai donc envie qu’elles se sentent villeurbannaises et qu’elles soient considérées comme telles », Etienne Prime, un des responsables de l’Association Le Mas, qui assure la gestion du village

« L’objectif c’est d’être plus accueillant et plus hospitalier et trouver des solutions pérennes pour sortir de l’urgence. Cela nous coûte moins cher qu’un hôtel et, en termes de qualité de vie, de pouvoir cuisiner chez soi, ça change la donne. Sans compter qu’on peut offrir ici un meilleur accompagnement », Bruno Bernard, président EELV de la Métropole de Lyon

« Avec un coût unitaire de 29.000 euros et une durée de vie estimée à une quinzaine d’années, ces maisons minimalistes permettent de retrouver toute l’intimité et la dignité d’un chez-soi, contrairement à un hôtel. Une nuitée revient à 17 euros par personne dans une Tiny House contre 25 euros en hôtel », Renaud Payre, vice-président chargé de l’Habitat

« D’ici un mois, une grande TINY HOUSE sera installée ici et servira de lieu collectif. Une vie commune est déjà en train de se mettre en place. Les mères s’entraident et c’est très beau », Pierre Mercier, Directeur Général de l’Association Le Mas

« J’ai volontairement laissé l’expression du visage de cette femme à l’interprétation de chacun. Elle est triste et heureuse à la fois et chacun y met ce qu’il veut y voir. Ce mur blanc, recouvert d’une fresque immense représentant une maman qui protège son enfant, tous deux drapés dans une robe d’or… Tout un symbole. Le lieu reprend vie », Don Mateo

HERMÈS OUVRE SON MAGASIN DE LYON RÉNOVÉ

ET AGRANDI, ET RENFORCE AINSI

SES LIENS AVEC LA CAPITALE DE LA SOIE

Le vendredi 26 février 2021, Hermès rouvre à Lyon les portes de son magasin du 96, rue du Président-Édouard-Herriot. Agrandi et rénové, il témoigne de la vitalité de la relation entre Hermès et la région lyonnaise et marque le début d’une nouvelle histoire au cœur de la presqu’île

© Guillaume Grasset
© Guillaume Grasset

UNE HISTOIRE LYONNAISE

Arrivé à Lyon dans les années 50, Hermès est installé rue du Président-Édouard-Herriot depuis 1987. Aujourd’hui, le magasin métamorphosé occupe une surface de 313 m2, qui s’étire et se déploie sur l’angle de la rue des Archers. À l’instar des autres magasins dans le monde, son aménagement résulte de la rencontre des codes architecturaux caractéristiques du magasin historique du Faubourg Saint-Honoré avec les singularités des lieux où ils s’implantent. Ici, l’architecture intérieure conçue par l’agence RDAI rend hommage aux liens qu’Hermès est fier de tisser depuis 1948 avec le pays des soyeux lyonnais, berceau de l’activité textile en France dont l’expertise est reconnue dans le monde entier

Avec plus de 860 collaborateurs au sein de la Holding Textile Hermès, la maison maîtrise l’ensemble des savoir-faire textiles – de la création à la confection en passant par le tissage, la gravure, l’impression, la teinture et les apprêts. Grâce à cette filière intégrée, profondément ancrée dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et qui poursuit son développement, Hermès continue de développer savoir-faire et créativité pour fabriquer ses collections d’objets imprimés en soie, en coton ou en cachemire

Symbole de cet artisanat, un motif inédit imaginé par RDAI et développé en étroite collaboration avec l’éditeur de tissus Métaphores*, interprétation contemporaine de la brocatelle – étoffe tissée, détissée puis retissée selon la méthode Jacquard traditionnelle –, est reproduit en relief ou en creux sur un tissu mural, une boiserie ou un staff. Ces vastes ramages répétés à l’infini, dans un camaïeu de teintes chaudes, forment une piste à suivre au cœur du magasin pour découvrir la diversité des collections de la maison

Dès l’entrée, l’ex-libris emblématique de la maison parisienne et un tapis de mosaïque géométrique Motif Faubourg invitent à cheminer d’un univers à l’autre dans un glissement chromatique allant du jaune au rouge, notes subtiles accordées aux nuances de la pierre de Bourgogne et dédiées à chacun des métiers d’Hermès. Avec douze vitrines cintrées, ce nouvel espace double ses ouvertures sur la ville. Les couleurs et l’audace des créations, dont celles inspirées par le thème 2021 « Une odyssée », sont révélées dans une atmosphère chaleureuse, et soulignées par les « Grecques », luminaires à méandres dessinés pour Hermès en 1925

© Guillaume Grasset
© Guillaume Grasset

UNE IMMERSION DANS L’UNIVERS D’HERMÈS

Le visiteur découvre tout d’abord l’univers foisonnant aux multiples tonalités des accessoires bijoux et de la soie féminine, imprimée « à la lyonnaise » dans les ateliers Hermès de Pierre-Bénite. Le nouveau métier de la Beauté trouve sa place aux côtés des collections de parfums, invitant la clientèle lyonnaise à découvrir l’élégance singulière des nuances de la collection de rouges à lèvres

Métiers emblématiques de la maison, les sacs, les bagages et l’équitation, façonnés dans les plus beaux cuirs, sont présentés au cœur du magasin, à côté de l’univers masculin déployé dans une ambiance chromatique tabac, caramel et cuir. Baigné par la lumière naturelle d’une verrière, le salon dédié au prêt-à-porter et aux chaussures pour femme est habillé, tel un boudoir, d’un délicat tissu rose poudré au motif « brocatelle »

À droite de l’entrée, dans l’angle formé par l’extension du magasin, les objets pour la maison – collections d’arts de la table, d’art de vivre et de mobilier – précèdent un vaste espace qui s’étire le long de la rue des Archers. Habillé d’un tissu jacquard éclatant, vive déclinaison du motif « brocatelle », il accueille les collections graphiques, singulières et intemporelles d’horlogerie et de bijouterie

Plus d’une cinquantaine d’œuvres issues de la collection Émile Hermès et de la collection Hermès de photographies contemporaines sont accrochées dans le magasin. Indiennes ou estampes, huiles sur toile ou photographies, elles rendent hommage au cheval et à la nature, chers à la maison et source d’inspiration de ses objets artisanaux, et mettent en lumière l’histoire des tissus

À l’occasion de cette réouverture, Hermès propose une coloration exclusive du carré Jaguar quetzal de l’artiste anglaise Alice Shirley, en série limitée et dont les bénéfices seront versés à l’association Espérance Banlieues

Hermès est très heureux d’inviter sa clientèle fidèle et ses nouveaux visiteurs à partager une expérience inédite, dans un décor chaleureux au cœur de la presqu’ île lyonnaise. Ce magasin conjugue en un lieu unique l’innovation, la créativité et les savoir-faire d’excellence de la maison parisienne qui résonnent avec l’histoire singulière de la ville de Lyon, forgée par la création textile

* Métaphores est une société de la Holding Textile Hermès

La troisième saison des podcasts du « Monde d’Hermès » propose, sous forme de fiction, une série d’épisodes intitulée « Les Enquêtes de Pénélope ». En écho à son thème 2021, « Une odyssée », Hermès invite l’auditeur à suivre le personnage de Pénélope à travers le monde lors de mystérieuses investigations. Le premier épisode « Une Délicate Filature », emmène Pénélope dans le magasin de Lyon et les ateliers Hermès de Pierre-Bénite, sur la piste d’un énigmatique carré…

À DÉCOUVRIR DÈS LE 25 FÉVRIER, EN FRANÇAIS ET ANGLAIS SUR HERMES.COM

Depuis 1837, Hermès reste fidèle à son modèle artisanal et à ses valeurs humanistes. La liberté de création, la recherche permanente des plus belles matières, la transmission des savoir-faire d’excellence et l’esthétique de la fonction forgent la singularité d’Hermès, maison d’objets créés pour durer. Maison familiale indépendante, Hermès s’attache à conserver l’essentiel de sa production en France au sein de ses 43 manufactures tout en développant son réseau de 311 magasins dans 45 pays. Le groupe emploie plus de 15 600 personnes dans le monde, dont plus de 9 700 en France, parmi lesquelles près de 5 250 artisans*

Hermès est dirigé depuis 2013 par Axel Dumas, membre de la 6e génération. Fondée en 2008, la Fondation d’entreprise Hermès soutient des projets dans les domaines de la création artistique, la formation et la transmission des savoir-faire, la biodiversité et la préservation des environnements

Hermès Lyon. 96, rue du Président-Édouard-Herriot 69002 Lyon

Hermès International. 24, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris

CET ETE, MON CŒUR BAT POUR TOI VILLA MAÏA

MON ÉTÉ 2020, IL EST AVEC TOI VILLA MAÏA

Sur la route des vacances, gravissant la colline antique de Fourvière, tant d’émotions lorsque tu m’as accueillie auprès de toi VILLA MAÏA

ALL YOUR STORIES BEGIN

Fraîcheur de ton jardin ombragé, fragrances propres et insolites

Bonheurs des eaux de ta piscine… sur les anciens thermes de la Villa romaine

DE LA CATHÉDRALE SAINT-JEAN A LA BASILIQUE DE FOURVIERE LYON

Ma pause initiale s’est vue transformée en un séjour prolongé, en 2020 cet été, avec toi

APPARTEMENT 406

De la généreuse terrasse de l’appartement emblématique 406, je vois jusqu’à la couleur des vêtements des promeneurs sur la Place Bellecour. De là, une sensation incroyable de proximité, presque à hauteur de ville

ROOFTOP TÊTEDOIE

Merci à toi, Christian Têtedoie, pour ta #générosité… Un régal avec ta cuisine d’été… Inoubliable, ton élan du cœur, Chef étoilé !

VALCENA – AIAM MAÏA

Et dans la salle de bain au marbre « posé à livre ouvert », c’est en VALCENA et AIAM MAÏA que la beauté est sublimée

LA NEIGE SUR LES CIMES DES ALPES

Promis, je reviendrai vers toi cet HIVER…

Pour contempler ensemble les sommets enneigés

I HAD A DREAM

Monsieur Christophe GRUY

« J’ai fait un rêve, j’ai rêvé d’une entreprise aux racines italiennes qui s’est développée pour devenir la VILLA MAÏA. Emergeant ici sur l’ancien site de l’Antiquaille à proximité des théâtres romains et de la veille ville de Lyon. La VILLA MAÏA est un hôtel que j’aurais aimé avoir comme chez moi – plein d’attentions délicates, entouré de jardins, baigné de spiritualité et partageant nos valeurs familiales. »

TROIS HOMMES, UN HÔTEL.. L’ESPRIT DU LUXE

Le temps s’arrête sur la colline de Fourvière. Berceau de la civilisation romaine, appelée la  » colline qui prie  » par les habitants, Fourvière monte la garde sur la ville de Lyon dans un silence inédit – un lieu unique de sérénité et de spiritualité. Christophe Gruy, président du groupe Maïa, en est tombé amoureux. La VILLA MAÏA est née de cet amour. Un hôtel somptueusement intimiste, imaginé, conçu et décoré par Jean-Michel Wilmotte, Jacques Grange et Louis Benech. Un trio composé pour la VILLA MAÏA.

« Un hôtel conçu par un trio d’élite et marqué par la modernité, le luxe et les jardins à la française. » Christophe Gruy

Jean-Michel WILMOTTE Urbaniste, architecte et designer

1991-1998 : Lyon – Musée des beaux-arts

2011 : Paris – Hôtel Mandarin Oriental

2016 : Paris – Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe

2016 : Sao Paul Brésil – Centre d’exposition et de Convention

Jacques GRANGE Décorateur d’intérieur

J’ai conçu la VILLA MAÏA pour être un cocon – chic, convivial et confortable avec des chambres pour se blottir. Au début, son client est le Baron de Rotchild et aussi Isabelle Adjani, Caroline de Monaco et Alain Ducasse. A 28 ans, il rencontre Yves Saint-Laurent et décorera ses majeures maisons. Il a également décoré le Mark Hotel – New York

Louis BENECH Paysagiste

ll acquiert une respectabilité internationale avec la rénovation des jardins des Tuileries à Paris (1990-2000)

 Il a travaillé sur plusieurs jardins célèbres tels que : Palais de l’Elysée, La roseraie de Pavlovsk à St Pétersbourg, Le bocage du Théâtre d’Eau dans les jardins du Château de Versailles

ART NEVER EXPRESSES ANYTHING BUT ITSELF » Oscar Wilde

 A room with a view

DISTANCE DE : Paris (290 miles), Saint-Tropez (260 miles), Bordeaux (340 miles), Geneva (110 miles), Torino (190 miles)

DISTANCE TIME : Airports LYON SAINT EXUPERY (50 minutes), BRON (35 mn), GENEVA (2h15) – Railways : LYON PERRACHE (20 minutes), LYON PART DIEU (30 mn)

RESTAURANT TÊTEDOIE : De l’autre côté de l’hôtel, 1 étoile Michelin : LA CUISINE COMME UNE ÉVIDENCE, le produit en majesté, DONNER DU PLAISIR, toucher avec émotion

Member of THE LEADING HOTELS OF THE WORLD : Célébration de ceux qui choisissent la voie hors du commun

8 Rue du Professeur Pierre Marion 69005 Lyon – France – Contact : 04.78.16.01.01.

FORT DE VAISE : JE TE TROUVE IRRÉSISTIBLE

Visite privée et exclusive ce matin, au levé du soleil, d’un lieu inédit : LE FORT DE VAISE

Je me suis approchée du toi… Magnifique FORT… Tu es de l’or

Une matinée en tête à tête avec toi

Tu es si fort… Tu m’as raconté ton histoire

On m’avait dit… « Tu vas voir…
Il éclaire Lyon différemment le matin, le jour, le soir »

Un très bel endroit… Et même… Un endroit plus beau que tout

UN LIEU HORS DU TEMPS POUR DES EVENEMENTS UNIQUES

Construit en 1835, le Fort de Vaise faisait partie de la première enceinte bastionnée entourant Lyon.
À l’extrémité de l’éperon rocheux de Loyasse, au-dessus de la Saône et dominant la plaine lyonnaise, se dresse fièrement cet ancien fort militaire

Intégralement rénové fin 2019, ce nouveau lieu d’exposition et de conservation du patrimoine accueille dorénavant de nombreux événements prestigieux pour toutes les entreprises en quête d’un espace atypique alliant proximité urbaine, tranquillité, culture et convivialité.

Idéalement situé au cœur de la Métropole lyonnaise et proposant une terrasse panoramique avec une vue imprenable sur Lyon, le Fort se compose également de plusieurs espaces intérieurs modulables pour tous vos formats d’événements (séminaires, cocktails, soirées entreprises, colloques, formations professionnelles, expositions artistiques, conférences, salons, expositions, privatisations, lancement de produits,…).

EN CHIFFRES : 2019 : année de rénovation
– 3 salles de réception
– 9 casemates
– 2 terrasses
– 400 personnes en format conférence
– 600 personnes en format cocktail

ET BIEN PLUS ENCORE
– Animation œnologie
– Coaching d’entreprises
– Ateliers artistiques
– Faites votre cinéma
– Animation mixologie
– Réalité virtuelle
– Escape Game Nomade
– Visite guidée

ET AUSSI
– Régisseur
– Coordination de soirée
– Sécurité
– Barman
– Hôtesse
– Service voiturier
– Cuisinier
– DJ
– Maître d’hôtel
– Serveur

POUR EN SAVOIR PLUS
STUDIO 33 BUSINESS EVENTS – 33 Quai Arloing 69009 Lyon
07.88.73.74.79. / contact@studio33.fr / www.studio33.fr

Gabriel Giorda et Guillaume Rac, Gérants Évènementiel exclusifs du Fort de Vaise, sont tombés amoureux de ce lieu d’exception en cohérence avec leurs valeurs « DONNER DE LA HAUTEUR A VOS EVENEMENTS »

Le Fort est l’’un des plus beaux parcs de réception de Lyon, offrant une vue splendide et peu connue encore des lyonnais

INFORMATIONS PRATIQUES
– 25 boulevard Antoine de Saint Exupéry 69009 Lyon. Site web :  https://www.fortdevaise.fr/
– Parking su place : 50 véhicules
– Transports en commun : Bus 90, arrêt « Fort de Vaise – Les Carriers »
– Métro Valmy à 10 minutes à pied
– Navettes et service voiturier sur demande

#WeAreAltitude