TINY HOUSE : LANCEMENT D’UN FABULEUX PROJET

C’est l’histoire des TINY HOUSE… ici en Auvergne-Rhône-Alpes

Un mini-village pour mères isolées, appelé « La Base » et géré par l’Association Le Mas

1ER VILLAGE DE TINY HOUSE DE LA MÉTROPOLE DU GRAND LYON

UN PETIT COCON !

Économiques et confortables, 17 « Tiny Houses » offrent une halte à des Mamans et leurs Enfants de moins de 3 ans …51 personnes peuvent être accueillies dans ces mini-maisons installées le 2 mars 2021 par la Métropole de Lyon à Villeurbanne avec l’Association Le Mas… sur le parking d’une friche industrielle, où les bambins jouent aujourd’hui à faire des tours de vélo !

Chacune des Tiny Houses dispose d’une pièce de vie, éclairée par une large baie vitrée, avec un coin cuisine et un canapé-lit, d’une petite chambre occupée par deux lits superposés et une salle de douche avec toilettes

Sur un haut mur à l’entrée du site où était graffée une tête de mort, le street-artiste Don Mateo l’a recouverte d’un visage stylisé d’une mère couvant son enfant

Moins chères que l’hôtel et plus accueillantes : ces Tiny Houses permettent ainsi de loger depuis quelques semaines des femmes et leurs jeunes enfants, qui trouvent ici un « cocon » après un parcours d’errance

DES FLEURS SUR LE BALCON

« Merci à tous les acteurs du projet, l’Association Le Mas, à l’entreprise des possibles, aux services de La Métropole du Grand Lyon et de la ville de Villeurbanne, et enfin à l’artiste Don Mateo, auteur de cette belle fresque à l’entrée… Un changement de cap pour notre territoire, terre d’accueil et d’hospitalité », Bruno Bernard, Président du Grand Lyon et du SYTRAL RHONE

« Pour moi, ici, c’est le paradis car j’ai trouvé tout propre, adapté, avec un grand espace pour que les enfants puissent jouer », Imène, 21 ans, habitante du mini-village

« Mon fils de 8 ans m’a dit :Mais c’est une cabane !… je lui ai dit que c’était mieux que la rue ou l’hôtel », Angela, Albanaise de 25 ans et mère de deux enfants, dont la terrasse fleurie se distingue de celle des maisonnettes voisines. Angela qui avait « beaucoup changé d’endroits » depuis son arrivée en France en 2016… pourra rester ici au moins six mois

« Mes deux enfants ont trouvé des amis. On est comme une famille. Moi aussi, j’ai des amies, des personnes avec qui parler, échanger. Ça change tout », Esther, originaire de Kinshasa au Congo

« Ici c’est stable », Monia, mère de 37 ans, qui avait précédemment « déménagé d’un hôtel à l’autre »

« Les femmes se sentent vraiment bien dans leurs Tiny Houses car, même si c’est petit, on peut y recréer un cocon. On va y mettre des arbres et des plantations pour le rendre plus agréable. C’est une nouvelle politique publique qui évite les conflits d’usage, et nous souhaitons ancrer dans le territoire les femmes accueillies. Ces femmes sont toutes encore isolées et elles vont rester dans la métropole. J’ai donc envie qu’elles se sentent villeurbannaises et qu’elles soient considérées comme telles », Etienne Prime, un des responsables de l’Association Le Mas, qui assure la gestion du village

« L’objectif c’est d’être plus accueillant et plus hospitalier et trouver des solutions pérennes pour sortir de l’urgence. Cela nous coûte moins cher qu’un hôtel et, en termes de qualité de vie, de pouvoir cuisiner chez soi, ça change la donne. Sans compter qu’on peut offrir ici un meilleur accompagnement », Bruno Bernard, président EELV de la Métropole de Lyon

« Avec un coût unitaire de 29.000 euros et une durée de vie estimée à une quinzaine d’années, ces maisons minimalistes permettent de retrouver toute l’intimité et la dignité d’un chez-soi, contrairement à un hôtel. Une nuitée revient à 17 euros par personne dans une Tiny House contre 25 euros en hôtel », Renaud Payre, vice-président chargé de l’Habitat

« D’ici un mois, une grande TINY HOUSE sera installée ici et servira de lieu collectif. Une vie commune est déjà en train de se mettre en place. Les mères s’entraident et c’est très beau », Pierre Mercier, Directeur Général de l’Association Le Mas

« J’ai volontairement laissé l’expression du visage de cette femme à l’interprétation de chacun. Elle est triste et heureuse à la fois et chacun y met ce qu’il veut y voir. Ce mur blanc, recouvert d’une fresque immense représentant une maman qui protège son enfant, tous deux drapés dans une robe d’or… Tout un symbole. Le lieu reprend vie », Don Mateo