JAZZ A VIENNE – ZOOM SUR 2023

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CHIFFRES REPÈRE

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UNE PROGRAMMATION PLUS FÉMININE,
UNE CRÉATION ET UNE RÉSIDENCE ARTISTIQUE


Il n’existe pas d’étude récente en la matière, mais on estime que les femmes représentent moins de 15% des musiciens/musiciennes en France. Parmi ces femmes, près de 9 sur 10 sont des chanteuses. Les femmes instrumentistes de jazz sont une véritable rareté et ne représentent que 4% de l’ensemble des musiciens et musiciennes.


Face au constat de ce déséquilibre, Jazz à Vienne prend position en tant que diffuseur et met en avant la richesse, la pluralité et la diversité de ces musiciennes dans sa programmation, mais aussi à travers une création artistique 100% féminine et une résidence proposée à deux artistes françaises.

©Renaud Alouche

/ UNE PROGRAMMATION PLUS FÉMININE

Cette année est marquée par une volonté de présenter de nombreuses musiciennes sur l’ensemble des scènes du festival avec, entre autres, Sarah Lenka, Macha Gharibian, DOMi, Géraldine Laurent, Samara Joy, Norah Jones, Célia Kameni, Terri Lyne Carrington pour le Théâtre Antique, Camilla George, Big Freedia ou Rébecca M’Boungou (Kolinga) au Club, Sandra Cipolat, Thaïs Lona, Elise Vassallucci, Djazia Satour, Climène Zarkan (Sarāb) à Cybèle, mais également sur toutes les autres scènes du festival avec Céline Bonacina, Alexandra Grimal, Carine & Lou Bianco, Senny Camara, Kyrie Kristmanson, Jeanette Berger…

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/ UNE CRÉATION ARTISTIQUE

Cette création inédite, mise sur pied spécialement par Jazz à Vienne (en partenariat avec l’Institut Français de São Paulo, le Consulat Général de France à São Paulo, Sesc São Paulo, Sesc Jazz et Scubidu Music), propose la rencontre de deux des scènes actuelles les plus innovantes et productives, représentées par quatre jeunes musiciennes en pleine ascension : d’un côté la pianiste et chanteuse Clélya Abraham et la batteuse Ananda Brandão, étoiles montantes du jazz hexagonal et fines connaisseuses des musiques caribéennes; de l’autre, la saxophoniste Sintia Piccin et la bassiste et chanteuse Ana Karina Sebastião, figures de l’inépuisable vivier de la musica popular brasileira. De quoi former un supergroup de jeunes talents dont la collaboration promet d’être explosive !


On se souvient du Rhoda Scott – Ladies All Star, créé en 2004 à l’initiative de Jazz à Vienne, mettant sur le devant de la scène la fine fleur des jazzwomen françaises et qui, en vingt ans, se sont imposées comme des musiciennes de premier plan. Nul doute que ce projet franco-brésilien fera se répéter l’histoire, puisque les quatre musiciennes auront l’occasion de s’exprimer à la fois sur un temps de création, mais aussi lors d’une tournée entre la France et le Brésil :
27 février – 3 mars 2023 : création / répétitions à São Paulo
3 mars 2023 : première représentation en public
Été 2023 : tournée en France
En juillet prochain, les deux artistes brésiliennes viendront en France pour finaliser la création et tourner sur les lieux partenaires: Jazz à Vienne (Club et Jazz Ô Musée), Marseille Jazz des Cinq Continents, le Duc des Lombards…
Automne 2023 : tournée au Brésil dans le cadre du Sesc Jazz Festival

©Arthur_Viguier

/ UNE RÉSIDENCE ARTISTIQUE

Toujours dans l’idée de défendre la nouvelle scène jazz incarnée par de jeunes musiciennes talentueuses, inventives et créatives, Jazz à Vienne a souhaité proposer des résidences de projets à deux artistes françaises: Chloé Cailleton et Cynthia Abraham. Sous la forme d’une carte blanche, ces résidences ouvrent la possibilité pour ces artistes de présenter une pluralité de projets et de collaborations musicales sur différentes scènes du festival.

CHLOÉ CAILLETON

Après un premier apprentissage du piano classique puis du jazz en autodidacte, Chloé Cailleton intègre le Conservatoire de Nantes puis le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.

Ses nombreuses collaborations (Ricardo Del Fra, Stéphane Belmondo, Baptiste Trotignon, Rick Margitza, Glenn Ferris, Emmanuel Bex, David Chevallier, Jozef Dumoulin, Andy Emler, Jocelyn Mienniel, Philippe Baden Powell, Anne Pacéo, Léonardo Montana, Ibrahim Maalouf …), sa contribution aux Voices Messengers pendant dix ans, ou ses participations aux projets de la pianiste Leila Olivesi et Pierre De Bethmann au sein du Medium Ensemble, du Grand Orchestre du trompettiste Jean Loup Longnon, d’Alban Darche (Queen Bishop, Orphicube), Guillaume Hazebrouck (Compagnie Frasques), Dibbouk (création Théâtre de l’Apostrophe Cergy), ou encore de l’Orchestre national de jazz pour célébrer les 100 ans de la naissance du violoniste et compositeur André Hodeir, font de Chloé Cailleton un électron libre hyperactif. Menant de front plusieurs orchestres actifs (Trio Paloma, La Baronne Bleue, Le Vanneau Huppé), elle fonde le Collectif Spatule avec une dizaine d’artistes pluridisciplinaires nantais. Puisant son inspiration dans la poésie contemporaine, elle poursuit l’écriture de textes à chansons, en collaborant avec d’autres auteurs et compositeurs.


Elle mène, en parallèle de son investissement constant dans le monde du jazz, de nombreux projets d’action culturelle au sein d’établissements et institutions.
En mai 2021, le Ministère de la Culture la nomme Chevalière des Arts et des Lettres.


Retrouvez-la cet été à Jazz à Vienne :

5 juillet : concert avec le quartet Imagens au Club
6 juillet : master class/coaching avec le groupe Swing System au Conservatoire de Vienne
7 juillet : concert avec le groupe Swing System sur la scène de Cybèle
8 juillet : concert à la Chapelle Saint-Théodore de Vienne «Quart d’heure américain»
9 juillet : conférence-concert « Super Jazz Women, les femmes dans le jazz» au Club
10 juillet : concert avec Alban Darche «Dandy Dandie» à l’Église Saint-André-le-Bas

CYNTHIA ABRAHAM


Bercée de musique depuis sa naissance, Cynthia Abraham a étudié le piano et la flûte traversière.

Très jeune, sa passion pour le chant et les arts de la scène l’a emportée vers le jazz. Après une solide formation académique, elle parachève son apprentissage par un Diplôme d’Études Musicales, et obtient le diplôme du Centre des Musiques Didier Lockwood en cursus professionnel. Parallèlement, Cynthia se forge une expérience scénique aussi riche que variée au CREA (Centre d’Éveil Artistique): comédie musicale, opéra, chanson française, jazz, sous la direction de Didier Grojsman. En 2015, Cynthia sort son premier album Petites voix avec ses compositions, en quintet. Suite à cela, elle crée son projet solo, Seule en Scène et poursuit sa résidence Carte blanche au Baiser salé pendant 7 ans. Parallèlement, cette jeune chanteuse musicienne acquiert une grande expérience aux côtés d’artistes très différents tels que Gospel pour 100 voix, Emmanuel Djob, le Moov Live Show à Radio France, Doc Gyneco, Camille, Matt Pokora ou encore Clara Luciani. En 2018, elle remporte le 1er prix de l’Unisa International Jazz Voice Competition en Afrique du Sud.

Un voyage qui marquera son parcours d’artiste. Elle mène également de front ses projets personnels à commencer par son projet Seule en Scène, mais aussi son groupe familial Abraham Réunion. Elle est également la soprano du groupe vocal Selkies. En automne 2021, elle sort son deuxième album Solo Unisson.

Retrouvez-la cet été à Jazz à Vienne :
5 juillet : concert avec le quartet «Imagens» au Club
6 juillet : concert solo au Musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal
7 juillet : concert avec Bigre ! au Club
8 juillet : concert avec Electro Deluxe sur la scène du Théâtre Antique

THÉÂTRE ANTIQUE

Pour découvrir l’ensemble de la programmation de l’édition 2023 de JAZZ A VIENNE au THÉÂTRE ANTIQUE (également au CLUB, au JARDIN DE CYBELE, et bien plus encore … ), vous êtes invités à cliquer ci-dessous

EN VIDÉO

MARION RAMPAL – JAZZ A VIENNE

MARION RAMPAL
Chaque été, Jazz à Vienne ouvre le festival avec un spectacle à destination des enfants de la région.
Ce sont 8 000 élèves des classes primaires qui envahissent chaque année les gradins du Théâtre Antique pour un moment riche en émotions et en musique.


Révélée au sein de la compagnie Nine Spirits du saxophoniste Raphaël Imbert dès le tournant des années 2000, mais aussi adoubée par le grand Archie Shepp, amoureux de sa voix chaude, profonde, délicatement articulée même au comble de l’expressionnisme — la chanteuse Marion Rampal a su imposer au fil des années un univers personnel parfaitement original, aussi précieux qu’éclectique.
Explorant aussi bien le blues ou le zydeco louisianais que le répertoire des cabarets berlinois des années 30, les mélodies françaises du début du XXe siècle que le folk-rock contemporain, Marion Rampal n’aime rien tant qu’aller sonder à leurs sources les différents genres de musique qu’elle affectionne afin de les faire entrer en résonance.


C’est précisément cette « poétique de la relation » chère au poète martiniquais Édouard Glissant, qu’invitée à relever le défi de la création jeune public que Jazz à Vienne offre chaque année en ouverture aux enfants de la région, Marion Rampal a eu l’idée de mettre au cœur de son propos avec ce nouveau programme articulant avec finesse le répertoire de son dernier album en date Tissé avec la trame de son spectacle pour enfant L’île aux chants mêlés. S’embarquant dans une sorte de voyage imaginaire et musicologique dans un monde « en chanté» où tous les genres, toutes les traditions, toutes les époques s’entremêlent et se métamorphosent en hybridations toujours renouvelées, Marion Rampal et ses compagnons offrent là à entendre concrètement la poésie en acte de la créolisation, plus que jamais au cœur de notre monde globalisé.

DEE DEE BRIDGEWATER – JAZZ A VIENNE

DEE DEE BRIDGEWATER AND THE AMAZING KEYSTONE BIG BAND
«WE LOVE ELLA»

Révélée en France au milieu des années 80 par son incarnation inoubliable de Billie Holiday dans la comédie musicale Lady Day, Dee Dee Bridgewater n’a jamais cessé de payer son tribut aux grandes divas du jazz qui l’ont précédée.

C’est aujourd’hui au lyrisme virtuose de l’immense Ella Fitzgerald qu’elle consacre ce nouveau projet en s’associant avec le bien nommé Amazing Keystone Big Band. Groupe de l’année aux Victoires du Jazz, «meilleure nouvelle du jazz depuis 10 ans» selon Le Monde, les 17 musiciens dirigés par Bastien Ballaz, Jon Boutellier, Fred Nardin et David Enhco créent cette nouvelle version sur-mesure de leur album We Love Ella.


Dee Dee Bridgewater revisitera avec eux, de sa voix chaude et gorgée de swing, une poignée de standards à tout jamais associés au génie d’Ella pour en restituer l’intemporelle actualité.
Line-up : Dee Dee Bridgewater (v), Bastien Ballaz (da), Fred Nardin (da), Jon Boutellier (da), David Enhco (da), Vincent Labarre (tp), Thierry Seneau (tp), Félicien Bouchot (tp), David Enhco (tp), Kenny Jeanney (sax), Pierre Desassis (sax), Jon Boutellier (sax), Eric Prost (sax), Ghyslain Regard (sax), Loïc Bachevillier (tb), Bastien Ballaz (tb), Aloïs Benoit (tb), Sylvain Thomas (tb), Thibaut François (g), Fred Nardin (p), Patrick Maradan (cb), Romain Sarron (dms)

ANDRÉ MANOUKIAN – JAZZ A VIENNE

ANDRÉ MANOUKIAN 4TET & BALKANES + LIVIZZ

«ANOUCH»

Depuis près de 20 ans, André Manoukian n’a de cesse de multiplier les interventions tant à la télévision qu’à la radio, imposant un ton de chroniqueur à nul autre pareil, tout à la fois malicieux et érudit. Pour autant, aussi talentueux soit-il dans l’art de partager sa passion pour toutes les formes de musique, Manoukian n’en demeure pas moins et avant tout un musicien de talent, pianiste de jazz, créateur du Cosmo Jazz Festival, auteur-compositeur et surtout producteur, passé maître depuis le milieu des années 80 dans l’art de mettre en valeur la voix féminine (de Liane Foly à Malia).


C’est à la tête d’un large ensemble orchestral qu’il signe aujourd’hui avec Anouch son projet assurément le plus audacieux et personnel à ce jour. Agrégeant à son quatuor régulier le trio vocal Balkanes et, spécialement pour Jazz à Vienne, un chœur Viennois nommé Livizz et dirigé par Frédérique Brun, Manoukian plonge au plus intime de son histoire familiale, qu’il vient illustrer à l’aide de rythmes foisonnants empruntés aux traditions orientales.


À travers l’évocation de sa grand-mère et de la longue marche de plus de 1000 km qu’elle dut effectuer lors du génocide arménien, André Manoukian propose une œuvre bouleversante, à la fois intimiste et épique, sensualiste et mélancolique, riche de la mémoire vive d’un peuple martyrisé et toujours renaissant.
Line-up : André Manoukian (p), Milena Jeliazkova (v), Martine Sarazin (v), Diana Barzeva (v), Guillaume Latil (vlc), Rostom Khachikian (duduk), Mosin Kawa (tabla), Frédérique Brun (chef de chœur)

BIG BAND BRASS – JAZZ A VIENNE

BIG BAND BRASS DE DOMINIQUE RIEUX
FEAT. BAPTISTE HERBIN ET GÉRALDINE LAURENT,
ARTISTES GÉNÉRATION SPEDIDAM

Depuis sa création à l’aube des années 2000, le Big Band Brass, vaste formation de 21 musiciens répondant par son orchestration à tous les codes du grand orchestre de jazz traditionnel, n’a en fait jamais cessé de renouveler son inspiration et d’élargir ses territoires en multipliant les collaborations prestigieuses avec des artistes venus de tous horizons (de Nicole Croisille à Didier Lockwood en passant par Nathalie Dessay ou tout dernièrement Ben l’Oncle Soul…).

Toujours mené de main de maître par son fondateur, le trompettiste et arrangeur Dominique Rieux, le Big Band Brass revient aujourd’hui à ses fondamentaux en invitant pour ce concert exceptionnel deux des plus beaux stylistes du jazz français contemporain, les saxophonistes Baptiste Herbin et Géraldine Laurent (artistes Génération Spedidam). Une rencontre au sommet pour une célébration des vertus essentielles du jazz: le lyrisme et le swing !


Line-up : Dominique Rieux (dir, tp), Gead Mulheran (v), Géraldine Laurent (as), Baptiste Herbin (sax), Tony Amouroux (tp), Nicolas Gardel (tp), Alain Cazcarra (tp), Christophe Mouly (sax), Jean-Michel Cabrol (sax), Ferdinand Doumerc (sax), David Pautric (sax), David Cayrou (sax), Jérôme Capdepont (tb), Rémi Vidal (tb), Michel Chalot (tb), Olivier Lachurie (tb), Florent Hortal (g), Thierry Gonzalez (p, kbd), Julien Duthu (b), André Neufert (dms)

SARAH LENKA & MACHA GHARIBIAN – JAZZ A VIENNE

SARAH LENKA & MACHA GHARIBIAN

Quand elles ont commencé à se produire ensemble, chacune des deux femmes de ce duo était déjà une leadeure chevronnée, avec un univers fort et original.


Si la pianiste Macha Gharibian, qui fêtera cette année les dix ans de son premier album sous son nom, s’est forgé un style cosmopolite, entre héritage francoarménien, culture classique et jazz, la chanteuse et guitariste Sarah Lenka entreprend depuis plusieurs années un vaste projet, humain autant que musical, de célébration de figures féminines, de grandes chanteuses comme Bessie Smith et Billie Holiday aux trop souvent oubliées femmes noires dans l’Amérique esclavagiste. Si toutes deux ont des liens forts avec le jazz, on ne saurait les enfermer dans aucun style, et dans ce dialogue bouleversant, seule compte l’émotion.
Line-up : Sarah Lenka (v), Macha Gharibian (p)

JACOB COLLIER – JAZZ A VIENNE

JACOB COLLIER

En quelques années, Jacob Collier est passé de l’anonymat le plus total au statut de sensation sur YouTube puis de musicien internationalement reconnu. Quand il met en ligne ses premières vidéos, au début des années 2010, le monde découvre, médusé, un jeune homme qui maîtrise une myriade d’instruments, doublé d’un vocaliste acrobate qui possède une culture musicale et une technique dont beaucoup de musiciens deux fois plus âgés n’oseraient même pas rêver.

S’il se fait d’abord connaître pour ses reprises façon homme-orchestre de Stevie Wonder ou Michael Jackson, le Britannique, que le célèbre arrangeur et producteur Quincy Jones prend bientôt sous son aile, enregistre très vite ses propres morceaux, seul dans sa chambre-sanctuaire qui regorge d’instruments en tous genres.


Depuis quelques années, Jacob Collier est en train d’entrer dans une autre dimension : récompensé plusieurs fois aux Grammy Awards, il s’est lancé dans plusieurs projets phonographiques de grande envergure, notamment une série de quatre albums intitulés Jessie publiés la même année, et jouit maintenant d’un statut unique, entre théoricien de la musique, instrumentiste respecté et figure de proue d’une nouvelle génération de musiciens/musiciennes de jazz, curieuse et capable de tout. Pour son passage au Théâtre Antique, tout peut donc arriver, mais l’émotion et le spectacle sont garantis.
Line-up : Jacob Collier, Emily Elbert (g, v), Bryn Bliska (kbd, v), Robin Mullarkey (b), Alita Moses (perc, v), Christian Euman (dms, v)

DOMi & JD BECK – JAZZ A VIENNE

DOMi & JD BECK

Si ce duo rencontre depuis quelques mois un engouement comme le monde du jazz en connaît peu ces jours-ci, DOMi la pianiste et JD BECK le batteur font de la musique ensemble depuis maintenant cinq ans.

Elle est française, et fréquente depuis son plus jeune âge les écoles de jazz les plus prestigieuses où elle a développé sa capacité à jouer tout ce qui lui tombe sous les doigts. Lui est originaire du Texas, et c’est l’un des jeunes batteurs les plus en vue de sa génération qui a tapé dans l’œil d’Erykah Badu alors qu’il n’avait que 10 ans. Le duo s’est fait connaître, comme souvent aujourd’hui, en publiant des vidéos sur YouTube.


Mais à même pas 25 ans, DOMi & JD BECK ont une cote de popularité qui ne ressemble à celle d’aucun autre groupe ou artiste de leur génération, au point que beaucoup de leurs fans leur vouent déjà un culte que leur signature sur le label du célèbre producteur et chanteur Anderson Paak, la toute première, n’a rien fait pour modérer. Leurs looks décalés, leur mélange de technique terrifiante, de décontraction et d’innocence les rend immédiatement attachants, tandis que leur premier album, Not Tight, avec la participation d’Herbie Hancock, Thundercat, Mac DeMarco ou Kurt Rosenwinkel, a prouvé l’efficacité de leur mélange de jazz et de hip-hop. En voilà deux qui n’ont pas fini de faire parler d’eux !
Line-up : DOMi (kbd), JD BECK (dms)

SAMPA THE GREAT – JAZZ A VIENNE

SAMPA THE GREAT

La montée de Sampa the Great a été spectaculaire à regarder. Née en Zambie et basée à Sydney, elle s’est mise à faire de la musique qui combine habilement son style naturel et son énergie avec des thèmes socialement engagés. Elle considère la musique comme le langage de l’âme, transcendant les frontières et agissant comme un agent de changement positif.


Pour mener à bien ses projets, Sampa the Great n’hésite pas à faire appel à une série de collaborateurs et artistes de renom tels que Jonwayne, msm, Andrei Eremin, Silentjay, Clever Austin, Ecca Vandal, Steam Down… Son talent lui a valu une tournée mondiale, faisant la première partie d’artistes comme Kendrick Lamar, Thundercat, Joey Bada$$, Noname ou encore Little Simz.

LOYLE CARNER – JAZZ A VIENNE

LOYLE CARNER

Si la Grande-Bretagne est de longue date une terre de jazz, elle est aussi un riche vivier d’artistes rattachés à toutes les musiques tangentielles et en particulier de hip-hop.

La personnalité discrète du rappeur Loyle Carner tranche avec son statut d’artiste parmi les plus en vue au Royaume-Uni, dont l’influence s’étend à celle de la soul – il a collaboré avec la chanteuse Jorja Smith – et du jazz, notamment avec la complicité du chanteur et multi-instrumentiste Tom Misch ou du groupe Ezra Collective.

La musique de Loyle Carner, volontiers planante, mais souvent sombre et mélancolique, emprunte à tous ces styles, tandis que sa voix, immédiatement identifiable avec cette douceur égratignée et cette élocution paisible, donne à ses textes des allures de confidence intime qui vont droit au cœur.

OXMO PUCCINO & YARON HERMAN

La première rencontre entre Yaron Herman et Oxmo Puccino remonte à 2016, lorsqu’avec une constellation d’artistes venus de toute l’Europe, ils avaient uni leurs forces complémentaires pour revisiter les poèmes de William Shakespeare.

Entre le pianiste et le rappeur, il se crée quelque chose qui dépasse le cadre de ce projet et quand ils se retrouvent en 2022, c’est autour du répertoire d’Oxmo Puccino, dans une démarche d’ouverture de leurs univers personnels l’un à l’autre. Là où celui du rappeur était régi par la régularité des boucles du hip-hop, et tandis que celui du pianiste était fondé sur un imprévu savamment préparé, les deux hommes se retrouvent à mi-chemin, assumant une prise de risque inédite, recherchant l’inconfort fécond de l’improvisation pour mieux se redécouvrir face au public.
Line-up : Oxmo Puccino (v), Yaron Herman (p, kbd)

LEE FIELDS – JAZZ A VIENNE

LEE FIELDS

Son infaillible charme vocal et la qualité de production de ses albums n’ont laissé personne indifférent ces dernières années, pas même des figures du rap américain qui n’hésitent pas à le sampler – Dr. Dre, A$AP Rocky ou encore Travis Scott pour ne citer qu’eux.

Brillant de mille feux dans les costumes qu’on lui connaît, écrivant et enregistrant avec une ténacité inébranlable, Lee ne ralentit pas la cadence et continue de construire sa légende. Début 2022, Lee Fields rejoint Gabe Roth aka Bosco Mann dans les nouveaux studios Daptone à Riverside en Californie pour enregistrer Sentimental Fool, un album sur lequel il prend une direction plus southern soul, teintée de blues, qui fait instantanément écho à la puissance et l’humanité brute de sa voix et de ses textes

JACOB BANKS – JAZZ A VIENNE

JACOB BANKS

Plongé à l’adolescence dans le grand bain multiculturel du Birmingham populaire du milieu des années 2000, le jeune Jacob Banks, tout juste débarqué de son Nigeria natal, s’est rapidement forgé une identité musicale composite et syncrétique faite de dubstep, de jungle, de reggae, de soul et de hip-hop, pour finalement, accumulant les tremplins open mic, trouver un style personnel et enregistrer ses premiers titres à succès.

De sa voix chaude de baryton à la fois profonde, sensuelle et intensément expressive, il décline aujourd’hui la poésie volontiers mélancolique de chansons magnifiquement mises en valeur par la sophistication d’arrangements minimalistes audacieux, inventant une musique parfaitement originale dans sa façon de métamorphoser l’héritage afro-américain (du gospel ancestral au R&B le plus contemporain) au prisme de son métissage culturel

MARCUS MILLER – JAZZ A VIENNE

MARCUS MILLER

  • GUEST CAMILLA GEORGE
    On n’avait pas vu l’homme au chapeau et à la basse électrique magique sur la scène du Théâtre Antique depuis plusieurs années, et c’est un bonheur immense que de revoir ce jazz-funk preacher sur qui le temps ne semble pas avoir prise : à 63 ans, Marcus Miller joue avec la même énergie, la même gourmandise et la même générosité qu’aux premiers jours, quand il accompagnait un certain Miles Davis, dont il est aujourd’hui le disciple le plus inventif et le plus charismatique.
    Depuis quelques années, ce natif de Brooklyn joue avec des jeunes musiciens qui, pour la plupart, n’étaient pas nés quand Tutu, ce chef-d’œuvre qu’il avait composé et produit pour Miles en 1986, fit son apparition sur les facings des disquaires. C’est dire à quel point Marcus Miller prend son rôle de passeur très au sérieux, conscient que la musique instrumentale placée sous le signe de sa double culture, jazz et R&B, a encore de beaux jours devant elle si les grands anciens dont il fait désormais partie savent la transmettre aux générations futures.
    En 2018, Laid Black, son dernier album en date, prouvait qu’il avait toujours la science du groove et le génie mélodique chevillé au corps. Il partagera tous ces trésors d’invention sur scène, accompagné des nouveaux visages du jazz. Grands moments à prévoir.
    Line-up : Marcus Miller (b), Donald Hayes (sax), Russell Gunn (tp), Xavier Gordon (kdb), Anwar Marshall (dms)
EZRA COLLECTIVE – JAZZ A VIENNE

EZRA COLLECTIVE

Dès ses débuts dans les années 2010, le quintet londonien s’est imposé comme l’une des formations phares de la nouvelle génération du jazz britannique qui captive le monde entier depuis un peu plus de cinq ans. Il faut dire qu’il y a dans cette sonorité bien à eux, dansante et sophistiquée, quelque chose d’universel qui a permis au groupe de toucher tant les fanas de jazz à l’affût d’une nouvelle avant-garde que les amoureux d’afrobeat, de hip-hop ou de dub.


Depuis la sortie d’un EP en 2017 puis de leur premier album, You Can’t Steal My Joy, deux ans plus tard, les membres du groupe n’ont cessé d’enregistrer tout en prenant le temps de développer leurs propres projets, en solo ou auprès de vedettes de la pop ou du jazz britannique comme Nubya Garcia, Jorja Smith ou Gorillaz, prélude à la sortie cet automne d’un nouvel album très attendu, Where I’m Meant To Be. Plus festif que jamais, sans rien renier de leurs influences qui vont de Max Roach à Fela Kuti et de Duke Ellington à Robert Glasper, ce disque marque le retour d’un groupe dont la scène est le moyen d’expression privilégié.

SELAH SUE – JAZZ A VIENNE

SELAH SUE

Née à Louvain en 1989, Sanne Putseys, mieux connue sous le pseudonyme de Selah Sue, est très certainement l’une des artistes les plus talentueuses et inclassables que nous ait offert la scène belge ces dix dernières années.

Creusant d’album en album un sillon indubitablement dans l’air du temps et néanmoins profondément personnel et d’une incontestable originalité tant sa signature sonore est immédiatement identifiable, Selah Sue, tout à la fois autrice, compositrice et interprète, emprunte pêle-mêle à la soul, au R&B, au reggae, au jazz, à l’électro ou encore à la pop contemporaine des échantillons de rythmes, couleurs et textures précieuses pour les fondre dans le creuset de ses petites chansons mutantes en une synthèse aussi raffinée qu’ultra-sensible.

Personnalité à fleur de peau, posant sur le monde qui nous entoure ainsi que sur ses propres gouffres intérieurs un regard aussi sombre que lucide, Selah Sue utilise la musique pour transcender ses tendances dépressives, plongeant les fêlures de sa voix chaude, forte et fragile dans la même inflexion, dans l’écrin de chansons intimistes habillées d’arrangements sophistiqués et pulsés de grooves vénéneux.

Accompagnée d’une petite formation gorgée de soul, dirigée de ses claviers par son mari Joachim Saerens, Selah Sue investira la grande scène de Jazz à Vienne pour, à son habitude, s’y livrer corps et âme.
Line-up : Sanne Putseys (v, g), Stephanie Rugurika (bkv), Judith Okon (bkv), Sarah Devos (bkv), Klaas De Somer (g), Dries Henderickx (g), Joachim Saerens (kbd), Dries Laheye (b)

FAADA FREDDY – JAZZ A VIENNE

FAADA FREDDY

Biberonné durant toute son enfance à la soul afro-américaine d’Otis Redding et Aretha Franklin, mais
friand également de pop anglo-saxonne (il choisira son pseudo Faada Freddy en hommage à Freddy Mercury, l’une de ses premières idoles!), Abdou Fatha Seck est encore lycéen à Saint Louis du Sénégal lorsqu’il révèle pour la première fois les splendeurs de sa voix au sein du groupe de hip hop Daara J. qu’il cofonde avec ses camarades de classe Ndong D et Lord Alajiman au début des années 90. Influencé autant par Grandmaster Flash que par Sly and the Family Stone, le reggae et la rumba cubaine, le trio obtient très vite une renommée internationale et pendant plus de dix ans accumule les disques à succès et les prestations scéniques prestigieuses aux côtés de Public Enemy, Wyclef Jean ou Mos Def.

Il faudra attendre 2015 et l’album Gospel Journey pour que, sous l’influence du producteur Malick Ndiaye, Faada Freddy s’autorise à se lancer dans une carrière solo en laissant s’exprimer sans réserve son tropisme pour une soul capiteuse et ultra-mélodique, totalement acoustique et uniquement rythmée de pulsations organiques. Après cinq ans d’absence, il revient aujourd’hui sur scène et annonce à l’automne la sortie d’un nouvel album

SNARKY PUPPY – JAZZ A VIENNE

SNARKY PUPPY
EMPIRE CENTRAL EUROPEAN TOUR

Il y aurait bien des façons de parler de l’influence qu’a ce collectif né de la rencontre d’une poignée d’étudiants de l’Université de North Texas.

On pourrait la résumer au fait qu’aucun jeune groupe aujourd’hui ne peut prétendre n’avoir jamais entendu parler d’eux, et que nombreux sont ceux qui considèrent même leur musique comme une référence majeure. Depuis sa formation en 2004, Snarky Puppy n’a cessé de gagner en importance, en popularisant une musique festive et excitante, exigeante, mais toujours accessible, qui a largement contribué à redorer le blason du jazz instrumental sans se priver d’y intégrer toutes les musiques capables de faire danser et rêver leur public.

Le leader et bassiste du groupe, Michael League, a fédéré un large ensemble de musiciens venus de tous horizons, dont beaucoup, signe d’un groupe essentiel de son époque, sont devenus à leur tour des vedettes du jazz du XXIe siècle. Surtout, Snarky Puppy, au fil d’une discographie toujours grandissante, s’est imposé grâce à un répertoire aux mélodies contagieuses et aux grooves irrésistibles qui, qu’on soit fan de toujours ou qu’on les découvre à peine, font de chaque concert un grand moment de jubilation collective. Leur dernier album en date, Empire Central a prouvé une fois encore combien ce groupe, bientôt deux décennies après ses débuts, reste un pilier de la musique de son époque

LINIKER – JAZZ A VIENNE

LINIKER

À 28 ans, la chanteuse, autrice et compositrice Liniker s’affirme plus que jamais comme l’une des grandes révélations de la jeune scène pop afro-brésilienne.

À partir de mélodies raffinées, pulsées de grooves mutants empruntés autant à la soul qu’à la samba traditionnelle, elle développe de sa voix troublante, suave, passant avec virtuosité du grave au falsetto, les séductions d’un univers personnel d’une grande maturité sous ses aspects légers, chamarrés et fantasques.

Se présentant avec superbe comme « une femme noire et transgenre qui écrit des chansons d’amour», Liniker explore à travers sa musique toutes les facettes de sa quête identitaire, transmuant aux confins de l’intime et du politique ses émotions et interrogations les plus intimes en revendications universelles.

GOSPEL PHILHARMONIC EXPERIENCE
AVEC L’ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE LYON FEAT. KIM BURRELL

Hybridation originale de chants sacrés d’origine africaine et d’hymnes chrétiens protestants, le gospel constitue l’un des poteaux d’angle de l’art musical afro-américain.

Imaginé par Pascal Horecka, Gospel Philharmonic Experience entend à la fois célébrer le génie de cet art communautaire ancestral et en bousculer les conservatismes en l’engageant corps et âme dans une improbable fusion avec l’univers de la musique classique occidentale. Réunissant pour l’occasion autour de la diva Kim Burrell rien moins qu’une petite formation de gospel traditionnel et son chœur de douze chanteurs professionnels, un pléthorique chœur amateur de cent personnes et l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, ce concert explosif, œcuménique et festif n’a d’autre ambition au final que révéler la dimension fondamentalement universaliste de cette source vive de la musique noire.

ADI OASIS – JAZZ A VIENNE

ADI OASIS

La chanteuse, bassiste et productrice franco-caribéenne Adi Oasis a passé la majeure partie de la pandémie à soulager nos nerfs éreintés avec un flux constant de messages émouvants et de nouvelles chansons réconfortantes, comprenant des collaborations avec Masego, Blue Lab Beats, Pastel, Kraak & Smack, et plus encore.

Son mélange unique de funk, de R&B et de soul nous a permis de traverser les longs mois difficiles alors que nous regardions notre monde prendre feu, au sens propre comme au figuré. L’artiste a notamment démarré l’année 2021 avec Whisper My Name, premier extrait de son EP Adi Oasis. Ce nouveau projet de sept chansons comprend une poignée de singles déjà partagés et appréciés par les fans, ainsi que trois nouveaux titres passionnants, dont le tout nouveau single Stages avec KAMAUU.


Adi Oasis a également a tourné dans le monde entier, avec les artistes Anderson Paak, JUNGLE, Lee Fields, Chromeo, Big Freeda et plus encore, et a joué à Afropunk, Funk on the Rocks (Red Rocks) et Winter Jazz Festival

GRUPO COMPAY SEGUNDO
«VIVELO TOUR»

Si le légendaire chanteur cubain Compay Segundo a bel et bien tiré sa révérence le 13 juillet 2003 à l’âge de 95 ans, sa musique n’a depuis jamais cessée de vivre et prospérer grâce au talent de son fils Salvador Repilado qui, immédiatement après la disparition de son génie de père, entreprit d’assurer la relève en assumant de sa contrebasse, la direction artistique du Grupo Compay Segundo.

Sillonnant, depuis, les scènes du monde entier à la tête d’un orchestre d’une dizaine de musiciens, « Repilado fils» n’a qu’un credo : honorer la mémoire de son père et diffuser le plus largement possible la richesse extraordinaire d’un patrimoine musical et culturel hors du commun, plus que jamais ouvert sur le monde dans toute sa diversité.
Line-up : Salvador Repilado Labrada (dir, cb), Rafael Inciarte Rodríguez (dir, cl), Nilso Arias Fernández (v, g), Hugo Garzón Bargalló (v, ma), Alberto Rodriguez Piñeda (bkv, hca), Haskell Armenteros Pons (cl), Rafael Inciarte Cordero (bcl), Yoel Matos Rodriguez (g), Rafael Fournier Navarro (perc)

CIMAFUNK – JAZZ A VIENNE

CIMAFUNK

  • GUEST: BIG FREEDIA
    Adoubé par la légende du jazz afro-cubain Chucho Valdés, mais aussi par le mythique parrain du funk psychédélique George Clinton, Cimafunk semble s’être donné comme mission d’explorer dans ses moindres recoins le vaste continent métissé des musiques noires contemporaines. Mixant dans les formes joyeusement hybrides de sa musique les rythmes et sonorités des multiples traditions afro-caribéennes avec les grooves du funk et du hip-hop US, Cimafunk, pour ce concert exceptionnel, s’encanaillera avec Big Freedia, diva flamboyante de la scène musicale de la Nouvelle-Orléans, icône du mouvement bounce et de la communauté LGBTQIA+, pour une orgie de rythmes carnavalesques entièrement dévolue à la jubilation des corps.

HAROLD LÓPEZ-NUSSA – TIMBA A LA AMERICANA
FEAT. GRÉGOIRE MARET W/ LUQUES CURTIS & RUY ADRIAN LÓPEZ-NUSSA

Pianiste à la fois virtuose et érudit, faisant naturellement la synthèse entre une formation classique l’ayant amené à fréquenter très tôt des compositeurs comme Maurice Ravel ou Heitor VillaLobos, un tropisme atavique pour la musique populaire afro-cubaine et une passion pour le jazz dans tous ses états — Harold López-Nussa invente une musique « en fusion » célébrant les noces toujours réinventées entre jazz moderne et traditions latines.


À la tête d’un tout nouveau quartet propulsé par une section rythmique foisonnante et mettant en valeur le génie mélodique de l’harmoniciste Grégoire Maret, Harold López-Nussa fait miroiter toutes les facettes stylistiques de son univers métissé. Son nouvel album, qui paraîtra en juillet 2023 à l’occasion de son concert à Jazz à Vienne, a été produit par Michael League, multi-instrumentiste et fondateur de Snarky Puppy.
Line-up : Harold López-Nussa (p), Grégoire Maret (hca), Luques Curtis (cb), Natascha Rogers (perc), Ruy Adrian López-Nussa (dms)

MEUTE – JAZZ A VIENNE

MEUTE

Même si le nom de cette formation ne l’indique pas, c’est de Hambourg en Allemagne que viennent les onze musiciens de MEUTE, rassemblés depuis 2015 sous l’égide du trompettiste Thomas Burhorn par une idée simple, mais ô combien brillante et efficace : réunir les mondes aussi différents que complémentaires de la fanfare et des musiques électroniques, entre révolution et retour aux sources.


Un techno marching band qui conjugue le potentiel fédérateur de musiques dont le pouvoir sur les foules ne s’est jamais démenti, et dont témoigne l’abondance de tournées qui les ont vues faire le tour de monde et se faire inviter dans toutes sortes de festivals. Ici, pas de machine, de boucle ni de sample (même si on jurerait parfois les entendre), mais bien des instruments acoustiques joués live sur un répertoire de compositions originales, ouvertes à tous types d’influences, ou empruntées aux figures de l’electro du monde entier, du Français Laurent Garnier à leurs compatriotes Deadmau5 ou Henrik Schwarz.


Après une pause forcée en 2020, dont ils ont profité pour s’atteler à l’écriture d’un vaste catalogue de nouveaux morceaux, les musiciens sont remontés à bloc et auront à cœur de faire du Théâtre Antique le plus grand dancefloor de France !

ELECTRO DELUXE

ELECTRO DELUXE – JAZZ A VIENNE
  • GUESTS : CYNTHIA ABRAHAM, TANYA MICHELLE, INDY EKA
    On pourrait sans doute écrire des pages entières sur Electro Deluxe, tant ce groupe français a traversé d’époques et de styles depuis sa formation, au début des années 2000. Ils commencent d’abord en quintet, à la géométrie variable, car toujours ouvert aux invités, prouvant dès leurs premiers disques leur talent pour marier des mélodies post bebop sinueuses avec le scratch des platines, non sans laisser une grande place au chant en invitant régulièrement des vocalistes de tous horizons, du chanteur Ben L’Oncle Soul au rappeur HKB Finn.
    Depuis 2010, c’est aux côtés de James Copley, showman inoubliable, au chant explosif et habité, qu’Electro Deluxe continue l’aventure, leur sonorité évoluant vers un jazz-soul lumineux et coloré, au fil de longues tournées qui témoignent d’une popularité sans cesse croissante. Rien de plus naturel, donc, à ce qu’ils soient rejoints pour ce concert par trois chanteuses essentielles de la nouvelle génération : la Canadienne Tanya Michelle, et les Françaises Indy Eka et Cynthia Abraham, pour revisiter ensemble le répertoire du dernier album d’Electro Deluxe, Apollo.
    Propulsées par un orchestre à l’énergie débordante, toutes ces voix promettent un grand moment de musique live
MELODY GARDOT – JAZZ A VIENNE

MELODY GARDOT

Depuis qu’elle est apparue en 2009, à peine âgée de 24 ans, Melody Gardot n’a plus cessé de se réinventer et de révéler à chaque nouveau projet une facette inédite de sa personnalité.

Après un retour aux sources soul-rock de sa ville natale de Philadelphie et l’introduction dans son univers de rythmes empruntés aux musiques des divers pays du monde où elle a séjourné, Melody Gardot célèbre aujourd’hui dans sa musique, toujours plus intimiste, sa relation privilégiée avec la France.

Conçu et composé en étroite collaboration avec le pianiste et compositeur français Philippe Powell (fils du grand musicien brésilien Baden Powell), son nouveau répertoire, en grande partie constitué de compositions originales, mais puisant également dans la chanson française et les standards brésiliens, déploie avec talent tout un nuancier d’humeurs et de formes d’une grande poésie. Soutenue par les harmonies d’un piano faisant naturellement le lien entre Bill Evans, Claude Debussy et l’univers de la bossa-nova, la voix grave et sensuelle de Melody Gardot s’insinue avec beaucoup de sophistication dans les arcanes de chansons d’amour aux mélodies imparables

YESSAÏ & MARC KARAPETIAN X TERRI LYNE CARRINGTON

TALENTS ADAMI JAZZ

Repéré aux claviers au côté du saxophoniste Guillaume Perret ainsi qu’au sein du trio Onefoot, le jeune pianiste franco-arménien Yessaï Karapetian a passé un cap la saison dernière en publiant un premier disque en leader lyrique, sophistiqué et parfaitement fascinant.

Il profite aujourd’hui du dispositif Talents Adami Jazz offrant à un jeune musicien la possibilité de collaborer avec un artiste de renommée internationale de son choix, pour inviter celle qui fut son mentor lors de son séjour d’un an au Berklee Global Jazz Institute — la batteuse et compositrice Terri Lyne Carrington. Sans rien abandonner de ses ambitions syncrétiques, Karapetian entend bien réaffirmer en sa compagnie les racines proprement afro-américaines de son art, pour expérimenter les multiples facettes de son univers musical empreint de modernité.
Line-up : Yessaï Karapetian (p), Marc Karapetian (b), Terri Lyne Carrington (dms)

CÉLIA KAMENI
(GÉNÉRATION SPEDIDAM)/ ALFIO ORIGLIO
«SECRET PLACES» AVEC ZAZA DESIDERIO ET MARCEL BOTTARO

Ce quartet est le fruit d’une de ces rares rencontres qui changent la vie de ceux qui la font: alors que le pianiste Alfio Origlio avait déjà été le compagnon de route des plus grands noms de sa génération, de Didier Lockwood à André Ceccarelli en passant par Bobby McFerrin, Michel Legrand, ou encore Henri Salvador et Michel Jonasz, il a trouvé en la chanteuse Célia Kameni une perle rare, dont la voix unique au timbre de brume et l’aura hypnotisante lui confèrent une présence scénique hors du commun, idéale pour donner corps, avec une section rythmique en osmose à un répertoire de reprises des plus grands noms de la pop, de la soul et de la chanson française, de Gregory Porter à Stevie Wonder, U2, Seal et Jeanne Moreau.
Line-up : Célia Kameni (v), Alfio Origlio (p), Marcel Bottaro (cb),Zaza Desiderio (dms)

JOE BONAMASSA – JAZZ A VIENNE

JOE BONAMASSA

Eric Clapton, Rory Gallagher, Peter Green, Paul Kossoff, Jimmy Page, Gary Moore… On l’aura compris, ces maîtres de la six-cordes venus d’Angleterre et d’Irlande forment le Panthéon personnel de Joe Bonamassa, qui n’a jamais caché son admiration sans bornes pour ces virtuoses qui, comme lui, ont toujours su cultiver une certaine sophistication dans leur approche du blues.


Ce qui ne l’empêche pas de vénérer B.B. King, dont il a fait la première partie en 1989 alors qu’il était seulement âgé de… 12 ans !
C’est peu dire que l’ex-enfant prodige Joe Bonamassa est un guitariste hors norme, soliste d’exception, bien sûr, mais aussi auteur-compositeur extrêmement prolifique : plus d’une vingtaine d’albums sous son nom depuis l’inaugural A New Day Yesterday en 2000, sans compter ses collaborations avec la chanteuse Beth Hart et le supergroup Black Country Communion! Un rythme digne des glorieuses seventies, âge de ce bluesrock désormais vintage auquel il a redonné ses lettres de noblesse en y ajoutant une touche à la fois personnelle et contemporaine.


En témoigne son dernier album, l’époustouflant, kaléidoscopique et somptueusement produit Time Clocks, modèle d’ouverture musicale, riche d’influences nourricières, entre hard-rock à la Led Zeppelin, soul orientalisante et, bien sûr, blues 2.0.

JOE LOUIS WALKER

Né à San Francisco le jour de Noël 1949, initié très jeune au blues matriciel du Delta, mais aussi à la tradition moderniste de Chicago ainsi qu’au gospel, au rhythm’n’blues et à la soul — le chanteur et guitariste Joe Louis Walker s’est non seulement affirmé aux yeux du monde comme un remarquable représentant de ces fameuses douze mesures canoniques, mais au-delà comme l’inventeur d’une musique à la fois moderne, lyrique et syncrétique, transgressant les frontières stylistiques instituées pour mieux célébrer l’âme éternelle de la musique noire.


Reconnu au même titre que Robert Cray comme l’un des grands promoteurs du « blues contemporain », ce courant réformateur qui au début des années 80 offrit une nouvelle jeunesse à ses formes ancestrales en en bouleversant les codes, Joe Louis Walker, dans sa façon décomplexée de s’engager résolument dans les plus folles hybridations stylistiques, va rapidement imposer sa voix alternative, faisant de sa musique métissée et œcuménique le plus magnifique exemple d’une tradition renouvelée.

C’est d’ailleurs avec un nouvel album, intitulé Weight of the World, que Joe Louis Walker signe son grand retour en 2023. Son style vibrant, de l’âme et du corps indissociablement liés, tout à la fois exalté et incandescent, plein de ferveur, de spiritualité et de sensualité mêlées, sonne sans discussion comme une nouvelle preuve de l’extraordinaire capacité de renouvellement des formes les plus ancestrales et populaires de la musique noire aux États-Unis.
Line-up : Joe Louis Walker (g, v), Scott Milici (kbd, v), Lenny Bradford (b, v), John Medeiros Jr (dms, v)

NORAH JONES – JAZZ A VIENNE

NORAH JONES

C’est l’une de ces histoires dont la grande aventure du jazz n’en a connu que quelques-unes, celle d’une jeune chanteuse, autrice et compositrice qui est passée de l’anonymat à la gloire à seulement 23 ans, en publiant l’un des albums les plus populaires du XXIe siècle, Come Away With Me, et devenant l’une des figures du légendaire label de jazz Blue Note.


Mais si elle est profondément influencée par le répertoire des standards comme par les grandes chanteuses qui les ont revivifiés, de Billie Holiday à Cassandra Wilson, l’univers de Norah Jones dépasse largement le jazz et la suite de son parcours lui a donné l’occasion de montrer combien elle aime aussi la country, la pop et la folk, dans sa propre musique comme au fil de collaborations avec des artistes aussi divers que Willie Nelson, Herbie Hancock, Q-Tip, les Foo Fighters ou le Dirty Dozen Brass Band. Depuis sa dernière venue à Jazz à Vienne, en 2010, la chanteuse a continué d’enrichir sa discographie et son dernier album, Pick Me Up Off The Floor, est l’un des sommets de sa carrière. Son concert, entre morceaux cultes et pépites à (re)découvrir, s’annonce comme un événement

MAVIS STAPLES – JAZZ A VIENNE

MAVIS STAPLES

À l’instar d’une Aretha Franklin, la chanteuse Mavis Staples restera à jamais dans l’histoire de la musique afro-américaine comme l’une des artistes qui, à partir du tournant des années 60 et sous l’impulsion de son engagement auprès de Martin Luther King dans la lutte pour les droits civiques, contribua à réunifier dans un même geste libérateur l’héritage spirituel de la tradition du gospel avec les formes modernistes et profanes du rhythm’n’blues et de la soul.


Multipliant au fil des années les collaborations inspirées avec les plus grands noms du jazz, de la pop et du funk (de Bob Dylan à Prince en passant par Ray Charles, Lucky Peterson, John Scofield — mais aussi plus récemment Arcade Fire, Gorillaz, David Byrne ou encore Norah Jones) Mavis Staples, avec sa voix profonde, vibrante, la ferveur incandescente de son phrasé et sa passion intacte pour le chant et la scène, incarne comme nulle autre chanteuse aujourd’hui cet équilibre miraculeux entre le corps et l’esprit, l’exaltation et le recueillement, l’affirmation identitaire et la communion universaliste, qui est le propre de l’âme afro-américaine. Sa musique, à la fois intemporelle par son ancrage toujours réaffirmé dans le riche terreau du gospel et comme constamment renouvelée dans ses formes et ses énergies par sa façon unique d’accueillir le monde dans ses métamorphoses, est de celles qui en ce début de millénaire offre encore un peu d’espoir dans le pouvoir de l’art de changer la vie

PAT METHENY SIDE-EYE
W/ CHRIS FISHMAN & JOE DYSON

S’il y a bien quelque chose de fascinant chez Pat Metheny, c’est son extraordinaire faculté à constamment évoluer, quel que soit le contexte dans lequel il évolue.

Cela fait plus de quarante-cinq ans que son odyssée phonographique a commencé, en trio, en 1975, avec le batteur Bob Moses et le génial Jaco Pastorius à la basse électrique. Depuis, ce virtuose et novateur de 68 ans qui a influencé un nombre incalculable de musiciens – pas seulement des guitaristes… – et travaillé avec les plus grands (d’Ornette Coleman à David Bowie en passant par Michael Brecker, John Zorn, Abbey Lincoln, Meshell Ndegeocello et Steve Reich) ne s’est jamais répété, guidé par sa curiosité insatiable et son respect naturel pour toutes les (bonnes) musiques.


Side-Eye NYC, son dernier album en date, ne sonne pas comme l’œuvre d’un sénateur du jazz en semi-retraite, mais comme l’enregistrement live d’un trio dont la fraîcheur d’inspiration laisse pantois d’admiration. Pat Metheny y relie son passé glorieux et son avenir radieux en réinventant la composition sublime qui avait donné son nom à son premier album, Bright Size Life. Une guitare, des claviers, une batterie : voilà un trio qui sonne comme un grand orchestre futuriste, emmené par l’un des plus grands jazzmen de l’Histoire, décidément toujours à la pointe de la modernité. Respect

SIXUN – JAZZ A VIENNE

SIXUN

Généralement, les groupes qui se reforment, ça ne marche jamais. Mais il faut bien des exceptions pour confirmer la règle : Sixun en est une, et pas des moindres !


Quinze ans après ce qu’on croyait être à tort leur ultime opus studio, Palabre, les Six qui ne font qu’un viennent de nous offrir un cadeau, Unixsity, enregistré par les membres historiques d’un groupe décidément toujours d’actualité : Alain Debiossat le saxophoniste, Louis Winsberg le guitariste, Jean-Pierre Como le claviériste, Michel Alibo le bassiste, Paco Séry le batteur et Stéphane Edouard le percussionniste.


Unixsity est un disque radieux et chantant, énergique et mélodique, subtil et puissant. Et quand on sait que depuis près de quarante ans ces six-là sont encore meilleurs sur scène, on ose à peine imaginer le bonheur qu’on éprouvera en les découvrant en live… Car tout ce qui fait la richesse de leur jazz toujours aussi joyeusement métissé est là.
Tout ce qu’on aime dans cette musique de citoyens du monde revit sous le soleil, exactement. Au moment où via les plateformes de streaming officielles les plus jeunes sont enfin en train de découvrir leurs premiers albums cultes (Nuit Blanche, Pygmées, L’Eau De Là…), ce comeback inespéré sonne comme un doux miracle. Welcome back, Sixun !
Line-up : Alain Debiossat (sax), Louis Winsberg (g), Jean-Pierre Como (kbd), Michel Alibo (b), Stéphane Edouard (perc), Paco Sery (dms)

LOU RIVAILLE —ElliAViR

Alors que personne ne l’attendait, la chanteuse Lou Rivaille et son quartet ElliAViR remportaient voici un an l’édition 2022 du tremplin ReZZo Jazz à Vienne, grâce à la force d’un univers unique, coloré et pittoresque, marqué tant par les paysages bretons où elle a grandi que par l’influence d’artistes aussi divers que Leïla Martial, Melody Gardot ou Kenny Wheeler, mais aussi la cohésion d’un groupe soudé par une complicité rare.

Car autour d’elle, plus que de simples accompagnateurs, ce sont quatre amis très chers unis par des liens tissés au fil des ans, qui ne se contentent pas de la soutenir, mais prolongent une voix qu’on n’oublie pas et un imaginaire à fleur de peau. Un concert qui permettra de découvrir le répertoire d’un premier album très attendu.
Line-up : Lou Rivaille (v, compos), Rémi Flambard (tp), Christophe Waldner (p), Cyril Billot (cb), Maxime Mary (dm)

SAMARA JOY

Ce n’est pas pour rien si cette jeune femme originaire de Philadelphie, inconnue il y a peu de temps encore, s’est imposée en trois ans à peine comme la nouvelle révélation du jazz vocal en remportant notamment deux Grammy Awards.

Héritière des grandes voix du jazz de l’âge d’or, issue d’une famille de musiciens réputés, elle a autant appris en chantant à l’église qu’en écoutant Sarah Vaughan, Ella Fitzgerald, Carmen McRae ou Billie Holiday, et connaît une ascension fulgurante grâce à son deuxième album paru l’année dernière, Linger Awhile qui consacrait une voix comme on n’en entend que quelques-unes dans une génération. La façon dont elle et ses musiciens interprètent les standards rendra à coup sûr cette édition 2023 de la All Night inoubliable

GORAN BREGOVIĆ

Révélé auprès du grand public international au tournant des années 90 par la verve dramatique de sa somptueuse partition pour le film d’Emir Kusturica, Le Temps des Gitans, le compositeur et multi-instrumentiste bosnien Goran Bregović n’a depuis jamais cessé de colporter à travers le monde la mélancolie joyeuse de son univers fantasque, festif et truculent. Toujours aussi virtuose dans l’art d’articuler l’archaïsme intemporel des folklores d’Europe centrale aux sonorités et rythmes de la pop mondialisée la plus contemporaine, il revient aujourd’hui à la tête d’une petite fanfare délicieusement mal léchée servant d’écrin baroque à la puissance poétique de voix féminines magnifiant les traditions vocales des Balkans, pour nous enivrer aux éclats lyriques de sa musique nomade et résolument hybride — à la fois sentimentale et ironique, épique et intimiste

INCOGNITO

Fondé à Londres à l’orée des années 80 par le guitariste et producteur d’origine mauricienne Jean-Paul « Bluey» Maunick et le bassiste Paul Tubbs Williams aujourd’hui disparu, le groupe Incognito, fer de lance du courant acid jazz et de l’emblématique label Talkin’Loud de Gilles Peterson tout au long des années 90, a vu ces derniers temps son sens inné de l’hybridation et du métissage singulièrement remis au goût du jour.

Devenu au fil du temps moins un groupe constitué qu’une sorte de collectif aux allures de pépinière de jeunes talents, Incognito, fidèle à ses principes, signe aujourd’hui une musique toujours aussi séduisante et effrontée, dynamitant et redynamisant les fondamentaux d’une culture jazz parfaitement assimilée aux rythmes et sonorités des courants les plus actuels de la soul et de la pop.
Line-up : Jean Paul « Bluey » Maunick (ldr), Natalie Duncan (v), Cherri V (v), Imaani (v), Sid Gauld (tp), Paul Booth (sax), Alistair White (tb), Charlie Allen (g), Chicco Allotta (kbd), Francis Hylton (b), Joao Caetano (perc), Francesco Mendolia (dms)

AJATE

C’est en 2008, au retour d’un voyage en Afrique de l’Ouest, que Junichiro «John » Imaeda, persuadé d’avoir découvert un lien de parenté entre la musique populaire pour tambours de son Japon natal et les transes percussives de l’afrobeat, eut l’idée de poser les bases d’une improbable fusion entre ces deux traditions.

Ainsi naquit le groupe Ajate, ensemble de dix musiciens pour laquelle Imaeda entreprit ni plus ni moins d’inventer un nouvel instrumentarium dédié à son projet à base de luths hybrides et de balafons mutants made in Japan. Le résultat est une sorte d’afro-funk déterritorialisé proprement hallucinatoire, développant sa musique de transe, à la fois populaire et expérimentale, en longues jam sessions parfaitement jubilatoires.
Line-up : Junichiro Imaeda (v, piechik – guitare en bambou), Yukio Sato (v, take – percussion en bambou), Takako Uchida (v, tamasudare – percussion en bambou), Kazuki Chonan (shinofue – flûte en bambou japonaise), Kenta Takeda (g), Tomohiko Kikuchi (b), Noriko Ota (jaate – xylophone en bambou), Masaho Tamura (ohdo – percussion japonaise), Keigo Yamada (shimedaiko – percussion japonaise

VOILAAA SOUND SYSTEM
FEAT DAWATILE KILEDJIAN / OLIVYA (DOWDELIN)

Fondé et animé par l’hyperactif producteur et DJ lyonnais Bruno « Patchworks» Hovart, le Voilaaa Sound System est un collectif de musiciens, DJs et MCs qui a fait de la scène et de ses set sounds enfiévrés entrés dans la légende le laboratoire in vivo de toutes ses utopies syncrétiques et universalistes.


À partir de chansons lumineuses et irrésistibles d’énergies positives, le Voilaaa Sound System convoque les fantômes de Fela Kuti et Manu Dibango pour casser les codes et les frontières stylistiques et fabriquer à travers une sorte d’afro-disco à la fois vintage et moderniste, truffé de grooves imparables, de voix sensuelles et d’impros jazz torrides, un espace éphémère de libération et de fusion des corps et des esprits où régneraient en maître les pouvoirs réunificateurs de la danse et de la transe.
Line-up : Pat Kalla (v), Bruno Patchworks (kbd, perc, fx), Freakistan (DJ)

BILLETERIE EN LIGNE

Pour accéder à la billetterie en ligne de JAZZ A VIENNE 2023 – 42e EDITION (28 juin au 13 juillet), vous êtes invités à cliquer ci-dessous

Jazz à Vienne 2023 : Les 1ers noms dévoilés !

La 42e édition du festival Jazz à Vienne est lancée ! Le rendez-vous est donné l’été prochain, du 28 juin au 13 juillet.

Voici donc les premiers noms de la programmation Jazz à Vienne 2023 :

3 JUILLET : Marcus Miller + guests // Ezra Collective
8 JUILLET : MEUTE // Electro Deluxe + guests
10 JUILLET : Joe Bonamassa // Joe Louis Walker
11 JUILLET : Norah Jones // Mavis Staples
12 JUILLET : Pat Metheny // Sixun

Sans oublier le spectacle jeune public, qui se déroulera les 26 et 27 juin avec Marion Rampal.

Depuis 2018, le festival Jazz à Vienne et le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, s’associent pour proposer chaque année le visuel de l’affiche Jazz à Vienne. Après le dessinateur Brüno qui a proposé une affiche 2018 très épurée, Jacques de Loustal nous a ensuite emmené en voyage dans son univers très personnel en résonance avec la thématique caribéenne de la programmation de 2019. Pour la 40e édition anniversaire,
Juanjo Guarnido a proposé un voyage en fanfare, quelque part entre les jardins de Cybèle et la Nouvelle Orléans. En 2022, Audrey Spiry a imaginé un visuel autour des vibrations et de tout ce qui résonne, avec une cymbale comme objet central de l’affiche. Pour cette 42e édition, c’est Pénélope Bagieu qui se prête au jeu !

Pénélope Bagieu (c)Eusebio Simone

/ PÉNÉLOPE BAGIEU


Pénélope Bagieu crée en 2007 « Ma vie est tout à fait fascinante », un blog dessiné où elle expose la vie quotidienne d’une jeune Parisienne avec un humour et une grâce qui font mouche. Le succès se prolonge rapidement en librairie. Elle imagine les aventures de Joséphine, dessine pour la presse et la publicité. Elle signe un premier long récit avec Cadavre exquis, en 2010, puis une première biographie avec California Dreamin’ (Harvey Award 2018). En 2016, la dimension féministe de son travail prend une nouvelle ampleur avec la publication de portraits de femmes sous le titre Culottées. Le succès est retentissant. Traduits en vingt langues et couronnés d’un Eisner Award en 2019, les deux volumes de Culottées sont aussi adaptés en version animée par France TV. En 2020, l’autrice s’adresse aux enfants en revisitant avec brio le roman de Roald Dahl Sacrées Sorcières.

BIBLIOGRAPHIE


/ Culottées – Des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent, 2016 / 2017, Éditions Gallimard
/ California Dreamin’, 2015, Éditions Gallimard
/ Stars of the Stars, 2013, Éditions Gallimard
/La Page Blanche, 2012, Éditions Delcourt/Mirages
/ Cadavre exquis, 2010, Éditions Gallimard
/Joséphine, 2008 / 2009 / 2010, J.C. Gawsewitch Éditeur

L'affiche de l'édition 2023 du festival Jazz à Vienne a été dessinée par Pénélope Bagieu - Jazz à Vienne
L’affiche de l’édition 2023 du festival Jazz à Vienne a été dessinée par Pénélope Bagieu – Jazz à Vienne

/ L’AFFICHE 2022

«Jusqu’à il y a peu, j’étais intimidée par le jazz car je pensais à tort que c’était une musique de connaisseurs. J’ai changé d’avis en découvrant les concerts dessinés et en partageant notamment la scène avec China Moses en 2017. Je connaissais alors déjà Jazz à Vienne de par son lien fort avec le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême. Il y a deux ans, j’ai mis un pied au festival en participant à l’exposition 40 Bulles de Jazz pour laquelle j’ai présenté une femme piano que je m’étais régalée à faire ! Cette année, j’ai l’honneur de réaliser l’affiche de l’édition 2023 de Jazz à Vienne. Pour ce visuel, j’ai eu envie de proposer une femme-orchestre. J’avais envie de travailler sur des instruments et ce qu’ils m’inspirent comme éléments de vêtement ou de costume. Je suis partie sur ce disque vinyle comme grosse masse de cheveux et un piano pour faire un collier tout en gardant un aspect très crayonné et très charbonneux. »

Pénélope Bagieu

LUN 26 JUIN & MAR 27 JUIN

SPECTACLE JEUNE PUBLIC, 9H45

8 000 enfants
65 écoles de Vienne Condrieu Agglomération et du Pôle Métropolitain
1 classe de CM2 sur scène

Avec le soutien de :

  • la Ville de Vienne
  • Vienne Condrieu Agglomération
  • la Direction des Services départementaux de l’Éducation nationale de l’Isère
  • la Délégation Académique aux Arts et à la Culture de Grenoble.

MARION RAMPAL

Chaque été, Jazz à Vienne ouvre le festival avec un spectacle à destination des enfants du Pôle métropolitain.
Ce sont 8 000 enfants des classes primaires qui envahissent chaque année les gradins du Théâtre Antique pour un moment riche en émotions et en musique. Depuis l’été 2021, deux dates de cette création sont proposées, permettant d’ouvrir le spectacle jeune public à des classes du Pôle métropolitain.
Révélée au sein de la compagnie « Nine Spirits » du saxophoniste Raphaël Imbert dès le tournant des années 2000 mais aussi adoubée par le grand Archie Shepp, amoureux de sa voix chaude, sensuelle, profonde, délicatement articulée même au comble de l’expressionnisme — la chanteuse Marion Rampal a su imposer au fil des années un univers personnel parfaitement original, aussi précieux qu’éclectique.
Explorant aussi bien le blues ou le zydeco louisianais que le répertoire des cabarets berlinois des années 30, les mélodies françaises du début du 20e siècle que le folk-rock contemporain, Marion Rampal n’aime rien tant qu’aller sonder à leurs sources les différents genres de musique qu’elle affectionne afin de les faire entrer en résonance. C’est précisément cette “poétique de la relation” chère au poète martiniquais Édouard Glissant, qu’invitée à relever le défi de la création jeune public que Jazz à Vienne offre chaque année en ouverture aux enfants de la région, Marion Rampal a eu l’idée de mettre au cœur de son propos avec ce nouveau programme articulant avec finesse le répertoire de son dernier album en date Tissé avec la trame de son spectacle pour enfant L’île aux chants mêlés. S’embarquant dans une sorte de voyage imaginaire et musicologique dans un monde “en chanté” où tous les genres, toutes les traditions, toutes les époques s’entremêlent et se métamorphosent en hybridations toujours renouvelées, Marion Rampal et ses compagnons offrent là à entendre concrètement la poésie en acte de la créolisation, plus que jamais au cœur de notre monde globalisé.

LUN 03 JUIL

MARCUS MILLER + GUESTS

On n’avait pas vu l’homme au chapeau et à la basse électrique magique sur la scène du Théâtre Antique depuis plusieurs années, et c’est un bonheur immense que de revoir ce “jazzfunk preacher” sur qui le temps ne semble pas avoir prise : à 63 ans, Marcus Miller joue avec a même énergie, la même gourmandise et la même générosité qu’aux premiers jours, quand il accompagnait un certain Miles Davis, dont il est aujourd’hui le disciple le plus inventif et le plus charismatique.
Depuis quelques années, ce natif de Brooklyn joue avec des jeunes musiciens qui, pour la plupart, n’étaient pas nés quand Tutu, ce chef d’œuvre qu’il avait composé et produit pour Miles en 1986, fit son apparition sur les facings des disquaires. C’est dire à quel point Marcus
Miller prend son rôle de passeur très au sérieux, conscient que la musique instrumentale placée sous le signe de sa double culture, jazz et R&B, a encore de beaux jours devant elle si les grands anciens dont il fait désormais partie savent la transmettre aux générations futures.
En 2018, Laid Black, son dernier album en date, prouvait qu’il avait toujours la science du groove et le génie mélodique chevillé au corps. Il partagera tous ces trésors d’invention sur scène, accompagné des nouveaux visages du jazz. Grands moments à prévoir.

EZRA COLLECTIVE

Dès ses débuts dans les années 2010, le quintette londonien s’est imposé comme l’une des formations phares de la nouvelle génération du jazz britannique qui captive le monde entier depuis un peu plus de cinq ans. Il faut dire qu’il y a dans cette sonorité bien à eux, dansante et sophistiquée, quelque chose d’universel qui a permis au groupe de toucher tant les fanas de jazz à l’affût d’une nouvelle avant-garde que les amoureux d’afrobeat, de hip-hop ou de dub. Depuis la sortie d’un EP en 2017 puis de leur premier album, You Can’t Steal My Joy, deux ans plus tard, les membres du groupe n’ont cessé d’enregistrer tout en prenant le temps de développer leurs propres projets, en solo ou après des vedettes de la pop ou du jazz britannique comme Nubya Garcia, Jorja Smith ou Gorillaz, prélude à la sortie cet automne d’un nouvel album très attendu, Where I’m Meant To Be. Plus festif que jamais, sans rien renier de leurs influences qui vont de Max Roach à Fela Kuti et de Duke Ellington à Robert Glasper, ce disque marque le retour d’un groupe dont la scène est le moyen d’expression privilégié.

SAM 08 JUIL

MEUTE

Même si le nom de cette formation ne l’indique pas, c’est de Hambourg en Allemagne que viennent les onze musiciens de MEUTE, rassemblés depuis 2015 sous l’égide du trompettiste Thomas Burhorn par une idée simple mais ô combien brillante et efficace : réunir les mondes aussi différents que complémentaires de la fanfare et des musiques électroniques, entre révolution et retour aux sources.
Un “techno marching band” qui conjugue le potentiel fédérateur de musiques dont le pouvoir sur les foules ne s’est jamais démenti, et dont témoigne l’abondance de tournées qui les ont vues faire le tour de monde et se faire inviter dans toutes sortes de festivals. Ici, pas de machine, de boucle ni de sample (même si on jurerait parfois les entendre), mais bien des instruments acoustiques joués live sur un répertoire de compositions originales, ouvertes à tous types d’influences, ou empruntées aux figures de l’electro du monde entier, du Français Laurent Garnier à leurs compatriotes Deadmau5 ou Henrik Schwarz.
Après une pause forcée en 2020, dont ils ont profité pour s’atteler à l’écriture d’un vaste catalogue de nouveaux morceaux, les musiciens sont remontés à bloc et auront à cœur de faire du Théâtre Antique le plus grand dancefloor de France !

ELECTRO DELUXE + GUESTS : CYNTHIA ABRAHAM, TANYA MICHELLE, INDY EKA

On pourrait sans doute écrire des pages entières sur Electro Deluxe, tant ce groupe français a traversé d’époques et de styles depuis sa formation, au début des années 2000. Ils commencent d’abord en quintette, à la géométrie variable car toujours ouvert aux invités, prouvant dès leurs premiers disques leur talent pour marier des mélodies post bebop sinueuses avec le scratch des platines, non sans laisser une grande place au chant en invitant régulièrement des vocalistes de tous horizons, du chanteur Ben L’Oncle Soul au rappeur HKB Finn.
Depuis 2010, c’est aux côtés de James Copley, showman inoubliable, au chant explosif et habité, qu’Electro Deluxe continue l’aventure, leur sonorité évoluant vers un jazz-soul lumineux et coloré, au fil de longues tournées qui témoignent d’une popularité sans cesse croissante. Rien de plus naturel, donc, à ce qu’ils soient rejoints pour ce concert par trois chanteuses essentielles de la nouvelle génération : la Canadienne Tanya Michelle, et les Françaises Indy Eka et Cynthia Abraham, pour revisiter ensemble le répertoire du dernier album d’Electro Deluxe, Apollo. Propulsées par un orchestre à l’énergie débordante, toutes ces voix promettent un grand moment de musique live.

LUN 10 JUIL

JOE BONAMASSA

Eric Clapton, Rory Gallagher, Peter Green, Paul Kossoff, Jimmy Page, Gary Moore… On l’aura compris, ces maîtres de la six-cordes venus d’Angleterre et d’Irlande forment le Panthéon personnel de Joe Bonamassa, qui n’a jamais caché son admiration sans borne pour ces virtuoses qui, comme lui, ont toujours su cultiver une certaine sophistication dans leur approche du blues. Ce qui ne l’empêche pas de vénérer B.B. King, dont il a fait la première partie en 1989 alors qu’il était seulement âgé de… 12 ans !
C’est peu dire que l’ex-enfant prodige Joe Bonamassa est un guitariste hors norme, soliste d’exception, bien sûr, mais aussi auteur compositeur extrêmement prolifique : plus d’une vingtaine d’albums sous son nom depuis l’inaugural A New Day Yesterday en 2000, sans compter ses collaborations avec la chanteuse Beth Hart et le super group Black Country Communion ! Un rythme digne des glorieuses seventies, âge de ce blues-rock désormais vintage auquel il a redonné ses lettres de noblesse en y ajoutant une touche à la fois personnelle et contemporaine.
En témoigne son dernier album, l’époustouflant, kaléidoscopique et somptueusement produit Time Clocks, modèle d’ouverture musicale, riche d’influences nourricières, entre hard-rock à la Led Zeppelin, soul orientalisante et, bien sûr, blues 2.0.

JOE LOUIS WALKER

Né à San Francisco le jour de Noël 1949, initié très jeune au blues matriciel du Delta mais aussi à la tradition moderniste de Chicago ainsi qu’au Gospel, au rhythm’n’blues et à la soul — le chanteur et guitariste Joe Louis Walker s’est non seulement affirmé aux yeux du monde comme un remarquable représentant de ces fameuses douze mesures canoniques, mais au-delà comme l’inventeur d’une musique à la fois moderne, lyrique et syncrétique, transgressant les frontières stylistiques instituées pour mieux célébrer l’âme éternelle de la musique noire.
Reconnu au même titre que Robert Cray comme l’un des grands promoteurs du “blues contemporain”, ce courant réformateur qui au début des années 80 offrit une nouvelle jeunesse à ses formes ancestrales en en bouleversant les codes, Joe Louis Walker, dans sa façon décomplexée de s’engager résolument dans les plus folles hybridations stylistiques, va rapidement imposer sa voix alternative, faisant de sa musique métissée et œcuménique le plus magnifique exemple d’une tradition renouvelée. C’est d’ailleurs avec un nouvel album, intitulé The Weight of the World, que Joe Louis Walker signe son grand retour en 2023. Son style vibrant, de l’âme et du corps indissociablement liés, tout à la fois exalté et incandescent, plein de ferveur, de spiritualité et de sensualité mêlées, sonne sans discussion comme une nouvelle preuve de l’extraordinaire capacité de renouvellement des formes les plus ancestrales et populaires de la musique noire aux États-Unis.

MAR 11 JUIL

NORAH JONES

C’est l’une de ces histoires dont la grande aventure du jazz n’en a connu que quelques-unes, celle d’une jeune chanteuse, auteure et compositrice qui est passée de l’anonymat à la gloire à seulement 23 ans, en publiant l’un des albums les plus populaires du XXIème siècle, Come Away With Me, et devenant l’une des figures du légendaire label de jazz Blue Note.
Mais si elle est profondément influencée par le répertoire des standards comme par les grandes chanteuses qui les ont revivifiés, de Billie Holiday à Cassandra Wilson, l’univers de Norah Jones dépasse largement le jazz et la suite de son parcours lui a donné l’occasion de montrer combien elle aime aussi la country, la pop et la folk, dans sa propre musique comme au fil de collaborations avec des artistes aussi divers que Willie Nelson, Herbie Hancock, Q-Tip, les Foo Fighters ou le Dirty Dozen Brass Band. Depuis sa dernière venue à Jazz à Vienne, en 2010, la chanteuse a continué d’enrichir sa discographie et son dernier album, Pick Me Up Off The Floor, est l’un des sommets de sa carrière. Son concert, entre morceaux cultes et pépites à (re)découvrir, s’annonce comme un évènement.

MAVIS STAPLES

À l’instar d’une Aretha Franklin, la chanteuse Mavis Staples restera à jamais dans l’histoire de la musique afro-américaine comme l’une des artistes qui, à partir du tournant des années 60 et sous l’impulsion de son engagement auprès de Martin Luther King dans la lutte pour les droits civiques, contribua à réunifier dans un même geste libérateur l’héritage spirituel de la tradition du Gospel avec les formes modernistes et profanes du Rhythm’n’Blues et de la Soul.
Multipliant au fil des années les collaborations inspirées avec les plus grands noms du jazz, de la pop et du funk (de Bob Dylan à Prince en passant par Ray Charles, Lucky Peterson, John Scofield — mais aussi plus récemment Arcade Fire, Gorillaz, David Byrne ou encore Norah Jones) Mavis Staples, avec sa voix chaude, profonde, vibrante, la ferveur incandescente de son phrasé et sa passion intacte pour le chant et la scène, incarne comme nulle autre chanteuse aujourd’hui cet équilibre miraculeux entre le corps et l’esprit, l’exaltation et le recueillement, l’affirmation identitaire et la communion universaliste, qui est le propre de l’âme afro-américaine. Sa musique, à la fois intemporelle par son ancrage toujours réaffirmé dans le riche terreau du Gospel et comme constamment renouvelée dans ses formes et ses énergies par sa façon unique d’accueillir le monde dans ses métamorphoses, est de celles qui en ce début de millénaire offre encore un peu d’espoir dans le pouvoir de l’art de changer la vie.

MER 12 JUIL

PAT METHENY

S’il y a bien quelque chose de fascinant chez Pat Metheny, c’est son extraordinaire faculté à constamment évoluer, quel que soit le contexte dans lequel il évolue. Cela fait plus de quarantecinq ans que son odyssée phonographique a commencé, en trio, en 1975, avec le batteur Bob Moses et le génial Jaco Pastorius à la basse électrique. Depuis, ce virtuose et novateur de 68 ans qui a influencé un nombre incalculable de musiciens – pas seulement des guitaristes… – et travaillé avec les plus grands (d’Ornette Coleman à David Bowie en passant par Michael Brecker, John Zorn, Abbey Lincoln, Meshell Ndegeocello et Steve Reich) ne s’est jamais répété, guidé par sa curiosité insatiable et son respect naturel pour toutes les (bonnes) musiques. Side-Eye NYC, son dernier album en date, ne sonne pas comme l’œuvre d’un sénateur du jazz en semi-retraite, mais comme l’enregistrement live d’un trio dont la fraîcheur d’inspiration laisse pantois d’admiration. Pat Metheny y relie son passé glorieux et son avenir radieux en réinventant la composition sublime qui avait donné son nom à son premier album, Bright Size Life. Une guitare, des claviers, une batterie : voilà un trio qui sonne comme un grand orchestre futuriste, emmené par l’un des plus grands jazzmen de l’Histoire, décidément toujours à la pointe de la modernité. Respect.

SIXUN

Généralement, les groupes qui se reforment, ça ne marche jamais. Mais il faut bien des exceptions pour confirmer la règle : Sixun en est une, et pas des moindres !
Quinze ans après ce qu’on croyait être à tort leur ultime opus studio, Palabre, les Six qui ne font qu’un viennent de nous offrir un cadeau, Unixsity, enregistré par les membres historiques d’un groupe décidément toujours d’actualité : Alain Debiossat le saxophoniste, Louis Wingberg le guitariste, Jean-Pierre Como le claviériste, Michel Alibo le bassiste, Paco Séry le batteur et Stéphane Edouard le percussionniste. Unixsity est un disque radieux et chantant, énergique et mélodique, subtil et puissant.
Et quand on sait que depuis près de quarante ans ces six-là sont encore meilleurs sur scène, on ose à peine imaginer le bonheur qu’on éprouvera en le découvrant live… Car tout ce qui fait la richesse de leur jazz toujours aussi joyeusement métissé est là. Tout ce qu’on aime dans cette musique de citoyens du monde revit sous le soleil, exactement. Au moment où via les plateformes de streaming officielles les plus jeunes sont enfin en train de découvrir leurs premiers albums cultes (Nuit Blanche, Pygmées, L’Eau De Là…), ce comeback inespéré sonne comme un doux miracle. Welcome back, Sixun !

BILAN // Jazz à Vienne 2022

La 41e édition du festival Jazz à Vienne s’achève ce soir avec une All Night Jazz composée de six concerts : Ishkero, Fred Wesley & the New JB’s, Flavia Coelho, General Elektriks, Nubiyan Twist & Cheap House

LES ÉCHOS DE LA PRESSE

Près de 190 concerts, dont les trois-quarts gratuits, dans quelque 37 lieux de cette ville riche en sites gallo-romains, en associant le jazz aux influences soul, funk, électro et hip-hop.

AFP


On va faire le plein de bonnes ondes à Jazz à Vienne dans un Théâtre Antique à ciel ouvert à couper le souffle. 2022 est synonyme de jours heureux avec le retour de tout ce qui fait l’ADN de Jazz à Vienne, une programmation dense et diversifiée du matin jusqu’au bout de la nuit.

France Inter


Un Théâtre Antique qui accueille le célèbre Jazz à Vienne. Un lieu chargé d’histoire pour accueillir le 6 juillet deux artistes de la scène jazz actuelle dont la spécificité est de faire littéralement éclater les codes de la musique. Deux ovnis venus des États-Unis : Marc Rebillet et Louis Cole. Pleins de créativité, de décloisonnement et de liberté.

FIP

Le Monde en 1991 titrait : « À quand le rap en ouverture des grands festivals de l’été ? » Voilà qui est fait. Mais avec classe, subtilité, élégance et mise en place impeccable.

Le Monde


Jazz à Vienne, quoi qu’il advienne, c’est une valeur sûre. Le groove en peignoir de Marc Rebillet sort du salon et débarque sur scène.

Télérama

Trois scènes principales parmi les 37 lieux de festivités pour accueillir Herbie Hancock, Thomas de Pourquery, Yann Tiersen, MC Solaar ou Angélique Kidjo.

Libération


MC Solaar, Yann Tiersen, Gregory Porter… Menu copieux pour l’édition 2022 de Jazz à Vienne.

Le Figaro


Du sang neuf à l’événement avec, notamment, la 1re participation d’une vingtaine de formations sur la scène du Théâtre Antique de Vienne.

Radio Classique


Un Théâtre Antique, écrin majestueux pour l’un des plus anciens festivals jazz en Europe : Jazz à Vienne a lancé sa 41 e édition avec MC Solaar et son big band qui ont enflammé Jazz à Vienne.

Euronews


Le calme du Rhône avant la ferveur antillaise. Vienne est une sacrée vitrine pour ce jeune collectif. Le Big In Jazz Collective a enflammé le festival Jazz à Vienne avec sa biguine.

La Première

2022 est un retour aux sources pour le festival avec une programmation dense et diversifiée du matin jusqu’au bout de la nuit et pour tous les publics.

France Bleu


Une 41e édition qui signe un retour tonitruant : 190 concerts dont les ¾ gratuits destinés à rendre ce genre toujours plus accessible. Le plus : un jazz qui n’a pas peur de se métisser.

20 Minutes


MC Solaar a régalé le public de Jazz à Vienne en ouverture de sa 41e édition.

TV5 Monde


Le Théâtre Antique de Vienne et trois autres scènes accueillent pendant deux semaines 200 000 fans de jazz. De midi à minuit, ce sont près de deux cents concerts qui sont programmés, dont beaucoup sont gratuits. Les stars internationales sont là, et le jeune public n’est pas oublié.

Femme Actuelle


Raphaël Imbert a emmené 8 000 enfants avec le spectacle jeune public pour ouvrir le festival mythique Jazz à Vienne.

BFM TV

Pour sa 41 e édition, le festival Jazz à Vienne parie sur de l’inédit. 64 % des artistes programmés ne sont jamais venus au festival. Ce sont ainsi vingt-deux artistes qui fouleront pour la première fois de leur vie la mythique scène du Théâtre Antique.

Le Dauphiné Libéré


A Vienne : le jazz, vivant et en perpétuel mouvement.

Le Progrès


Une programmation alléchante.

Le Petit Bulletin


Jazz à Vienne revient cet été avec une programmation de folie.

Vivre Lyon


Il y a du lourd à Jazz à Vienne. George Benson ou Herbie Hancock pour les légendes vivantes du jazz éternel.

Exit Mag

Le jazz n’est pas un truc de vieux ! Il vous suffira d’une soirée à Jazz à Vienne pour vous en convaincre.

Lyon City Crunch


C’est le concert à ne pas manquer cet été : Cory Wong sera sur la scène du festival Jazz à Vienne le 11 juillet.

Tribune de Lyon


Une programmation foisonnante au rendez-vous incontournable du jazz. Connu dans le monde entier pour sa programmation exceptionnelle, le festival Jazz à Vienne fête ses 41 ans.

Lyon Capitale


L’emblématique festival de jazz accueille chaque année plus de 200 000 festivaliers et 1 000 artistes.

FranceTV / Culturebox


Jazz à Vienne, c’est 15 jours de musique, 1 000 artistes, 190 concerts dont les trois quarts gratuits, 37 lieux, des ateliers variés pour petits et grands.

Mezzo

LA 41 e ÉDITION EN QUELQUES CHIFFRES

FRÉQUENTATION

MOBILITÉ, FONTAINE A EAU, DÉCHETS

JAZZ À VIENNE 2.0


THÉÂTRE ANTIQUE

2022 a réservé une programmation riche, de tous les horizons, styles, et générations. Le Théâtre Antique a vibré au son de 14 soirées uniques qui ont transporté les festivaliers. Fidèle à la tradition, Jazz à Vienne a débuté le festival en invitant plus de 8 000 enfants des classes primaires de Vienne Condrieu Agglomération et des environs à venir découvrir ce lieu chargé d’histoire. C’est Raphaël Imbert qui s’est vu confier le privilège de les initier au jazz, mission qu’il a relevée avec brio : tous ont chanté à pleins poumons Heroes, une reprise de David Bowie.



« J’ai du mal à me remettre de cette expérience attendue et pourtant sidérante : deux fois 4 000 enfants et professeurs qui vibrent et swinguent au son de nos improvisations, une classe entière sur scène chantant avec nous à pleine voix. L’espace était à notre portée avec eux, nous gardons précieusement le souvenir d’un ultime moment de partage. »
Raphaël Imbert


« Playing Jazz à Vienne has been the highlight of my performing life. There is no festival in the world with better production, a better festival staff, and most importantly a better audience. »
Zac Harmon


« C’est la 4 e ou 5 e fois que je viens et, à chaque fois, ce sont des rencontres avec des musiciens extraordinaires. »
MC Solaar


« It’s absolutely incredible! I looked up this venue and it is such a gorgeous, incredible venue. There are some places kind of similar to it in the US but absolutely nothing that has this kind of history, nothing that has this sort of feeling to it. Very powerful! »
Cory Wong


« Un GRAND merci pour cette invitation à Jazz à Vienne et pour m’avoir fait confiance encore une fois. J’ai passé un superbe moment que je n’oublierai pas ! »
Angélique Kidjo


« On dirait que tout a été conçu pour que l’être humain se délecte de la musique dans ce lieu. »
Thomas de Pourquery


« Entre le tournage d’un clip dans une cour du XVI e siècle et notre concert dans ce beau théâtre à l’italienne, ce fut une journée emplie d’histoire et chargée d’émotions ! »
Sylvain Riffle

CYBÈLE

Après deux ans d’absence, ce fut le grand retour de Cybèle pour le plus grand plaisir de tous ! Chaque jour plus de 7 400 personnes ont foulé les planches de ce lieu très apprécié. Tous les jours, à partir de 12h30, une programmation entièrement gratuite a charmé les visiteurs, parfois jusqu’au bout de la nuit. Le public fut convié à participer, notamment lors de l’après-midi Soul Train qui fit danser les foules, ou encore lors des DJ-sets en after où de nombreux artistes sont montés sur la scène du Kiosque pour partager leur talent.

« Quel bonheur de retrouver le public de Cybèle dans cette ambiance si particulière propre au festival Jazz à Vienne ! Scène de Cybèle, Kiosque et Club, des espaces de partage tant pour les grands noms du jazz que pour les artistes en devenir. »
Damien Gomez

LE CLUB

Avec plus de 6 000 spectateurs, les afters au Club restent un rendez-vous incontournable avec une fréquentation en hausse de 20 % cette année. Les 12 concerts ont réuni une nouvelle génération et confirmé les noms qui marqueront le futur de la scène jazz française et internationale. L’Anglaise Emma-Jean Thackray très rare dans l’hexagone a enflammé le Théâtre François Ponsard. Favori du public depuis son plus jeune âge, Tom Ibarra a usé de sa magie sur sa guitare pour envoûter le public.

JAZZ FOR KIDS

Cette 4e édition a remporté un franc succès avec près de 1 000 participants. Les nombreux ateliers proposés tels que la composition et l’impression d’affiches, ou encore la fabrication d’instruments de musique à partir de matériaux de récupération ont ravi petits et grands. Les spectacles jeune public ont également trouvé leur public en rassemblant près de 1 300 spectateurs dans des voyages musicaux tous plus enchanteurs les uns que les autres.

EXPOSITIONS

Cette année, trois expositions ont été proposées aux visiteurs de Jazz à Vienne. Plus de 3 000 personnes se sont rendues à l’église Saint-André-le-Haut pour découvrir l’histoire du festival. « Jazz à Vienne, 40 ans d’émotions » propose de nombreuses archives et témoignages.

L’exposition Drumsville en partenariat avec le Musée du Jazz de La Nouvelle-Orléans a permis d’élargir nos connaissances sur l’histoire de la batterie. Pour la 3e exposition, ce sont les femmes qui sont mises à l’honneur par Jean-Paul Boutellier au travers des pochettes de vinyles, réunissant les plus grandes pointures du jazz. L’exposition reste ouverte jusqu’au 30 juillet, du mardi au samedi de 14h à 18h30.

TREMPLIN ReZZo

Benoît Moreau Trio, ElliAVIR, Black Pantone, Monsieur Mâlâ, Espace Impair, TùCA, Xavier Belin Quartet, les 7 finalistes du tremplin se sont produits sur la scène de Cybèle. Après délibération, le jury à nommé ElliAVIR, propulsé par jazz(s) RA, lauréat du tremplin 2022. Ils auront l’occasion d’enregistrer un album, de bénéficier d’un soutien à la diffusion et d’un accompagnement artistique et promotionnel pendant un an.

ACADÉMIE / JAZZ UP

127 stagiaires ont participé aux stages de l’Académie de Jazz à Vienne, qui proposait cette année 5 ateliers : Éveil Musical, Big Band Groove, Brass Band, Chant Gospel, Lindy Hop. Le Jazz Up a encore une fois rassemblé de nombreux jeunes musiciens français et internationaux entre 16 et 25 ans autour d’un summer camp dans le but le perfectionner ces élèves pour une orientation professionnelle dans le jazz.

Le JazzUp est réalisé en partenariat avec : Big In Jazz Festival (Martinique, France), Echterlive Festival (Luxembourg), Udin&Jazz (Italie), Jazz Festival Esslingen (Allemagne), JazzReach (États-Unis), Municipalité et Conservatoire de Piotrków Trybunalski (Pologne), Taller de Musics (Espagne), Togoville Jazz Festival (Togo)

JAZZ SUR LA VILLE

Ce nouveau rendez-vous du festival, tous les jours à 18 h dans toute la ville et les samedis matins sur le marché, a rencontré l’appétit du public avec des concerts découvertes tant d’un point de vue musical que patrimonial. Les festivaliers ont ainsi pu visiter Vienne au fil des 26 concerts gratuits donnés dans 15 lieux différents, l’occasion parfois des révéler certaines facettes cachées de la cité et de ses quartiers, ouvrant les portes de nombreux édifices, notamment les cloîtres, chapelles et musées… .

PAST & FUTURE

Avec la volonté de porter le jazz sur le devant de la scène actuelle, le festival Jazz à Vienne, en partenariat avec le label Heavenly Sweetness, a sorti le double album « Jazz à Vienne, Past & Future » qui regroupe les grands artistes d’hier et les futurs artistes de demain. Raconter l’histoire pour mieux construire l’avenir, évoquer les monstres du jazz pour mettre en lumière les dernières tendances musicales emmenées par la nouvelle génération.

La première collection se compose de 7 extraits de concerts qui ont fait l’histoire de Jazz à Vienne entre 1981 et aujourd’hui. La deuxième collection ouvre une autre vision du jazz avec 7 titres enregistrés spécialement pour l’occasion par 7 jeunes groupes sélectionnés par le festival : Léon Phal, Ishkero, Gin Tonic Orchestra, Émile Londonien, Arnaud Dolmen, Abraham Réunion & Jasual Cazz. En vente en ligne sur jazzavienne.com.

RADIO JAZZ À VIENNE

Tous les jours du festival entre 18h et 18h45 la Radio Jazz à Vienne s’est déroulée en public depuis la scène du Kiosque à Cybèle. 45 minutes d’émission diffusée en direct sur notre site internet, C’rock radio et podcastée sur les comptes Spotify / Deezer du festival.

Cette radio a été co-animée par Jean-Michel Lebreux de C’rock radio et des journalistes de France Inter, FIP, France Culture, France Musique, Jazz Radio, Radio Nova, Jazz Magazine. 13 artistes/groupes se sont prêtés au jeu de l’interview : Angélique Kidjo, James BKS, Dhafer Youssef, Machar Mar-Khalifé, Big In Jazz Collective, Christone « Kingfish » Ingram, Manu Lanvin, Zac Harmon, Blue Lab Beats, Cory Wong, Fred Wesley, Flavia Coelho et Ishkero

JOURNÉE MARATHON

Le dimanche 3 juillet Jazz à Vienne proposait une journée marathon entièrement gratuite avec 60 artistes sur 7 lieux différents ! Un programme qui a débuté dès 6h45 par un concert au lever du soleil sur les hauteurs du belvédère de Pipet, qui s’est poursuivi par un brunch à Cybèle, une séance de Jazz et Méditation, la projection de documentaires, une sieste musicale, de nombreuses concerts ou encore le roller disco dans la cour de l’Hôtel de Ville.

« Quelle aventure inouïe de partager aux aurores à Vienne avec un public venu si nombreux, une musique qui était si peu acceptée sous cette identité, et de se sentir aimée par cette belle famille, celle qui a abandonné les clichés, les stéréotypes mais pas la diversité ; et ce trois juillet à 6h45 du matin, le soleil avec nous, semblait comprendre que le jazz est un prisme, et que sa lumière reflète bien des couleurs, de l’aube au crépuscule, car on continue aussi à y jouer la nuit ! »
Louise Jallu

LIVE SESSIONS

Le festival a pour habitude de proposer des Live Sessions aux artistes invités, cette année encore cette proposition alliant musique et lieux insolites de Vienne et ses environs a séduit plus d’une douzaine de groupes qui ce sont prêtés au jeu avec enthousiame et créativité : Zac Harmon, Thomas de Pourquery, Blue Lab Beats, Flavia Coehlo, Ishkero, Dowdelin, Sylvain Rifflet, Léon Phal, Gystere, Just about Fun-k feat. Kirk Joseph, Big Chief Juan Pardo & James Andrews, Nduduzo Makhatini et Maenava.

Simplicité & authenticité se rencontrent pour des parenthèses pleines de poésie et grâce. Une manière de se replonger dans l’ambiance du festival toute l’année en les visionnant sur nos différents réseaux sociaux.

GUIDE VERT WEEK&GO MICHELIN
JAZZ À VIENNE 2022

Pour la toute première fois, un festival de musique a présenté son programme sous la forme d’un guide de voyage ! Jazz à Vienne s’est en effet associé à Michelin Éditions pour proposer aux festivaliers une expérience enrichie qui va bien au-delà d’une soirée de concert au Théâtre Antique.
Réalisée en toute indépendance par les équipes éditoriales du célèbre guide, la partie touristique du guide reprend ses rubriques traditionnelles – ses immanquables, ses coups de cœur – et donne de nombreux conseils sur le festival, Vienne et ses alentours.

Quant au programme, présenté de façon chronologique, il est également décliné sous forme résumée au dos de l’incontournable plan détachable Michelin. Il recense les 37 lieux du festival et les quelques 200 rendez-vous qu’il ne fallait pas manquer cette année pour la 41e édition du festival !

CARAVAN’JAZZ

La Caravan’Jazz a sillonné cette année encore les communes de Vienne Condrieu Agglomération. De Condrieu aux Côtes-d’Arey, en passant par Chasse-sur-Rhône, Luzinay, Les Haies, Septème, ce sont au total 2 300 personnes qui ont assisté aux six concerts programmés en collaboration avec la MJC de Vienne, avec, dès 19h, des groupes locaux en premières parties de soirées

CONCERT DESSINÉ

Réalisé en partenariat avec le Festival international de la Bande dessinée d’Angoulême, le concert dessiné 2022 a réuni sur la scène du Manège la dessinatrice Fanny Michaëlis et le groupe « Drôles de Dames », composé des trois soufflants du combo Supersonic, Fabrice Martinez, Laurent Bardainne et Thomas de Pourquery.
Une création mêlant musique et bande dessinée qui s’est transformée en une véritable performance : un objet sonore qui plane entre la noise, le rock psyché et l’ambient.

LETTRES SUR COUR

Pour son 30e anniversaire, le rendez-vous de Lettres sur Cour s’est déroulé cette année dans la fraîcheur du musée Saint-Pierre. Une édition placée sous le signe du monde vivant, de l’altérité et du merveilleux, avec notamment une lecture musicale avec l’auteure Léonor de Récondo, à la voix et au violon, et Edouard Ferlet au piano

CAP SUR 2023

JAZZ À VIENNE VOUS DONNE DÈS À PRÉSENT RENDEZ-VOUS POUR LA 42 e ÉDITION DU FESTIVAL, QUI SE DÉROULERA DU 28 JUIN AU 13 JUILLET 2023

MC SOLAAR le 29 JUIN au Festival JAZZ à VIENNE

MC SOLAAR
NEW BIG BAND PROJECT
DIRECTION MUSICALE ISSAM KRIMI + ORCHESTRE DES PAYS DE SAVOIE

20H30 – THÉÂTRE ANTIQUE

Bouge de là, Caroline, Victime de la mode, Nouveau Western, Paradisiaque, Gangster Moderne : qui ne connaît pas ces classiques instantanés du rap en français dans le texte ? Celles et ceux qui ont eu le bonheur, au début des années 1990, de vivre en temps réel l’émergence de Claude M’Barali, alias MC Solaar, ne seront pas si étonnés, trente ans plus tard, d’apprendre que l’as de coeur qui se pique de rimes poétiques ose au Théâtre Antique rimer dans la langue de Molière.

Au milieu des vieilles pierres, il sème le swing pour récolter le tempo lové dans l’écrin magnifique d’un big band jazz, agrémenté de l’Orchestre des Pays de Savoie.

New Big Band Project est arrangé de main de maître par le pianiste Issam Krimi, qui était en 2017 à Jazz à Vienne avec le Hip-Hop Symphonique (Orchestre national de Lyon, MC Solaar, Ärsenik, Les Sages Poètes de la Rue et Bigflo & Oli).


« C’est grâce à l’héritage jazz que l’homme singe devient l’homme sage », rappait naguère Claude MC – merci Claude ! – aux côtés du grand contrebassiste Ron Carter ; des mots forts, des mots justes, des mots juste comme il faut pour résumer ce qui nous attend.
Car pour citer encore une fois ce grand auteur dont l’art se bonifie avec le temps, et toujours, donc, au bon tempo, il sera bien question de « hip-hop nonstop plus jazz pas naze, pas samplé dans un disque d’occase », et lors de ce grand soir l’énergie Solaar irradiera Vienne et ses alentours.


Projet en accord avec Sentinel Ouest Les Visiteurs du Soir.

JAZZ À VIENNE – 40 ANS D’ÉMOTIONS : LE LIVRE

À l’occasion des 40 ans de Jazz à Vienne, le festival se replonge sur quatre décennies de musique, de rencontres et de fête !

L’année 2020 devait marquer les quarante ans d’existence de Jazz à Vienne. Or, l’édition tant espérée n’a pas eu lieu.

Sur les hauteurs du Rhône, l’amphithéâtre majestueux que les Romains nous ont légué est resté silencieux. Jazz à Vienne a souhaité profiter de ce moment particulier pour prendre le temps de revenir en arrière et d’écrire une histoire de son festival.

Jazz à Vienne 40 ans d'émotions LE LIVRE
Jazz à Vienne 40 ans d’émotions LE LIVRE

Vincent Bessières, journaliste, commissaire d’exposition et programmateur, en étroite collaboration avec Benjamin Tanguy, directeur artistique du festival, a réalisé un ouvrage retraçant 40 ans d’émotions, publié aux Editions Jazz & Cie.

Le livre Jazz à Vienne – 40 ans d’émotions revient sur les principaux temps forts qui ont rythmé l’événement, les stars qui ont marqué les esprits, les concerts mythiques, en passant par de nombreux témoignages d’artistes phares de la scène jazz actuelle passés sur le plateau du Théâtre Antique.

et à partir d’une sélection de documents emblématiques (photographies, affiches, autographes, etc.)

Gregory Porter, Marcus Miller, Rhoda Scott, Gilberto Gil, Dee Dee Bridgewater, Michael League, Avishai Cohen, Youn Sun Nah ou encore Sandra Nkaké ont, parmi d’autres, accepté de partager leurs souvenirs.

« J’ai toujours aimé l’atmosphère de Jazz à Vienne. C’est un endroit unique au monde. On adore cet endroit, on est traité comme des rois, et on adore y jouer parce que le public obtient le meilleur de nous. » – GEORGE BENSON

« Les souvenirs de ma première venue à Vienne sont un peu vagues. Je me rappelle avoir été impressionné par l’environnement de l’amphithéâtre. Chacun de mes passages à Vienne a été une expérience unique, et toujours très intense. » – GILBERTO GIL

« À Vienne, la perspective depuis la scène est différente de la plupart des endroits où l’on joue habituellement. J’ai compris que Vienne était un endroit hors norme lorsque j’ai vu que les gens restaient à nous écouter malgré la pluie qui tombait. » – KENNY GARRETT

« Je me rappelle bien de mon premier concert à Vienne en 1984. J’avais le trac. Le lieu nous paraissait immense ! Je pense que je n’avais jamais chanté devant tant de gens. C’est devenu l’une de mes scènes préférées. » – DEE DEE BRIDGEWATER

« L’amphithéâtre de Vienne est ma scène préférée au monde. » – AVISHAI COHEN

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Disponible en librairie le 3 juin 2021 – 24,90€.

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