Lugdunum – Musée et théâtres romains nous surprend comme jamais avec sa nouvelle exposition temporaire, qui mêle astucieusement des reconstitutions en briques LEGO® et des œuvres antiques ! Construite autour d’un récit d’aventures et d’espionnage, cette exposition nous invite à suivre les voyages du légionnaire Brickius Maximus. Avec lui, nous sillonnons le vaste Empire romain de la fin du 2e siècle et prenons toute la mesure de l’importance de l’armée, dans son maintien, ainsi que de l’ingéniosité remarquable des Romains dans les techniques agricoles, le bâti ou encore l’important réseau de voies de communication…
Les Romains nous ont légué un héritage exceptionnel que cette exposition nous dévoile d’une façon originale. En faisant écho à notre enfant intérieur, qui sait par nature que le jeu est une très belle façon d’apprendre et de s’enrichir, elle nous encourage à faire un saut dans le temps à la fois historique et personnel ! Avec cette exposition, le musée montre à nouveau sa compétence pour allier excellence scientifi que et pédagogie afi n de décortiquer un pan de notre histoire au bénéfi ce de publics extrêmement variés. La démarche se décline avec un livre jeunesse, Les aventures de Brickius Maximus, qui ravira les 8–12 ans et des ateliers participatifs de construction d’une cité romaine géante en briques LEGO®.
Cédric Van Styvendael Vice–président de la Métropole de Lyon, délégué à la culture
le propos
UNE ASSISE HISTORIQUE L’histoire se passe au 2e siècle apr. J.–C. À cette date, Rome domine un territoire immense qui s’étend de l’Angleterre à l’Afrique du Nord et du Portugal à la Syrie. Stationné aux frontières de l’Empire, notre héros légionnaire Brickius Maximus, qui a visité plusieurs provinces, s’apprête à regagner sa cité natale de Lugdunum (Lyon) pour s’installer en tant que vétéran. Nous sommes en l’an 196 et les informations qu’il détient le poussent à accomplir une dernière mission qui, il l’espère, sauvera l’Empire d’une nouvelle crise politique… Au gré de son long voyage et à travers son regard, le visiteur obtient des clés de compréhension sur la vie quotidienne des Romains et sur les aspe
MESSAGES CLÉS
• Au 2e siècle après J.–C., Rome domine un territoire immense qui s’étend de l’Angleterre à l’Afrique du Nord et du Portugal à la Syrie.
• L’armée romaine joue un rôle important dans l’administration et le maintien de cet immense Empire. Les soldats romains, parfois issus des peuples conquis, sont amenés à se déplacer au cours de leur carrière pour sécuriser des frontières. À la fin de leurs 25 ans de service, ils peuvent aspirer à une retraite bien méritée, parfois dans leur région d’origine.
• L’Empire romain est sillonné par un important réseau routier et fluvial qui permet aux hommes et aux marchandises de se déplacer sur de grandes distances, sur une échelle de temps différente de la nôtre.
• À quoi ressemble une ville romaine et quels sont les principales constructions et espaces publics qui la constituent ? Comment est constitué le territoire d’une cité romaine, quel est le lien entre ville et campagne ?
RIGUEUR SCIENTIFIQUE ET LUDISME
Parti du souhait d’accueillir la collection de maquettes LEGO® de la Familia Brickia et de s’adresser à un public jeune et familial, le musée a, dès le début du projet, voulu l’enrichir d’un récit à l’assise historique forte en s’entourant notamment d’un comité scientifique. L’exposition fait ainsi dialoguer des œuvres antiques et des reconstitutions minutieuses en briques LEGO®
En mixant intelligemment maquettes LEGO®, œuvres antiques, illustrations et récit historique, cette nouvelle exposition révèle une nouvelle fois toute l’ambition de notre musée d’allier rigueur scientifique, historique et jeu pour toujours mieux rendre compte de l’accessibilité de notre patrimoine, en créant notamment des ponts entre le passé et le présent. Claire Iselin Directrice de Lugdunum Musée et théâtres romains
le parcours scénographique
UNE MISE EN SCÈNE COLORÉE ET LUDIQUE Au sein de l’espace dédié de 600 m2, le choix de la quadrichromie s’est imposé pour cette exposition, particulièrement axée sur le jeune public. Pour mettre en scène le récit des aventures du légionnaire Brickius Maximus, un imposant cheminement jaune clair, faisant écho à la brique LEGO®, guide les pas du visiteur sur les traces du voyage de notre héros et l’invite à découvrir tous les éléments et dispositifs que la scénographie lui dévoile. Les grands panneaux richement illustrés par l’artiste lyonnais Théoschu confèrent également un caractère onirique et participent à cet univers ludique et joyeux.
Les maquettes en briques LEGO® sont mises à l’honneur sur un cheminement jaune qui serpente dans toute la salle d’exposition. Ce parcours matérialise le voyage de Brickius Maximus, sous la forme d’un tracé coloré, comme une invitation à explorer l’Empire romain.
UN PUBLIC ACTEUR La scénographie appelle les visiteurs et particulièrement les enfants à être pleinement acteurs de leurs visites ! Les différents agencements les incitent à se servir de leurs sens pour mieux apprendre et intégrer les clés historiques qui leur sont délivrées. La vue, de fait, est briguée, l’ouïe également via des capsules audios qui déroulent le fi l de l’intrigue ; ou encore le toucher, par la manipulation de fac–similés, de jeux et de tablettes d’écriture en argile ; l’odorat est également sollicité. À cela s’ajoute de grandes structures à taille humaine déployées tout au long du parcours et sur lesquelles petits et grands visiteurs peuvent grimper, s’assoir… En parallèle, un jeu de « cherche et trouve » incite le public à repérer les protagonistes de l’histoire dissimulés dans les maquettes en briques LEGO® et leur permet de repartir avec une affiche de l’exposition.
DES CONTENUS PLURIELS Au service du récit, la scénographie que nous dévoile ici l’agence Inclusit Design valorise et fait dialoguer astucieusement des contenus riches et variés : 32 maquettes en briques LEGO® ; une centaine d’œuvres et objets antiques ; des textes narratifs ; des structures en medium brut ; des fac–similés, des cartographies ; des audiovisuels ; des manipulations ; des briques LEGO®…
la chronologie du récit
INTRODUCTION Le public est invité à faire connaissance avec Brickius Maximus, 45 ans, né à Lyon (Lugdunum) et avec sa famille Metella, sa compagne et ses enfants Pimus et Brickia. Il est alors militaire frumentaire au bureau du gouverneur de Bretagne à Londres, Clodius Albinus, après 25 ans de service dans l’armée romaine.
GERMANIE INFÉRIEURE Par le biais du souvenir et des maquettes exposées, le visiteur remonte aux débuts de carrière de Brickius Maximus.
BRETAGNE Le visiteur découvre ici que Brickius Maximus est envoyé en mission sur le mur d’Hadrien, au fort de Housesteads pour porter une missive de la plus haute importance au commandant de la forteresse. Là, il constate que des opérations militaires sont en préparation. Clodius Albinus prépare un coup d’état contre Septime Sévère !
GAULE BELGIQUE Albinus confi e une dernière mission à Brickius, il doit se rendre à Rome au plus vite. Il quitte défi nitivement Londres, accompagné de sa famille. Ils embarquent à Boulogne mais une tempête fait dériver le navire qui accoste plus au Nord–Est, près du camp romain d’Oudenburg. Par la route, ils rejoignent Bavay où leurs chemins se séparent. Metella qui souffre des yeux, décide de se rendre au sanctuaire réputé de Genainville avant de gagner Lugdunum.
EN ROUTE POUR ROME, LA CAPITALE Brickius fi le le plus rapidement possible via Metz, Strasbourg, Avenches, traverse les Alpes au col du Grand Saint–Bernard, rejoint Aoste et arrive à Rome. Il parvient à obtenir une entrevue secrète avec Fulvius Plautianus, homme de confi ance de l’empereur Septime Sévère. Au Colisée, invité à assister à des combats de gladiateurs dans la loge impériale, il lui révèle les manœuvres observées sur le mur d’Hadrien. Plautien lui obtient son « congé honorable », une retraite bien méritée !
RETOUR À LUGDUNUM Les libéralités de Plautien ont un prix ! Il confie offi cieusement à Brickius une ultime mission : observer à Lugdunum les forces et les soutiens d’Albinus. Pour son retour dans sa ville natale, Brickius emprunte la Via Aurelia, puis la Via Aemilia et enfi n la via Julia Augusta. Il embarque fi nalement à Arles sur un navire transportant des poteries, qui remonte le Rhône jusqu’à Lyon. Notre héros rejoint enfin sa compagne et ses enfants à Lyon. Metella lui annonce qu’ils sont invités à dîner chez leurs amis, Macrinus et Bella. Au cours du repas, Brickius, révèle le complot à Macrinus. À deux, un militaire et un civil, il leur sera plus facile d’espionner les conspirateurs… CONCLUSION Le visiteur termine sa visite par une immersion dans les coulisses de l’exposition avec un fi lm making-of
les maquettes en briques LEGO®
LA FAMILIA BRICKIA L’histoire de la Familia Brickia est celle d’un couple de passionnés de LEGO®, Kathy Sas, docteure en archéologie romaine et Tom de Bruycker, philologue, ainsi que leur fils Andreas de Bruycker. Depuis plus de 10 ans ils s’attèlent à concevoir chez eux, en Flandre, des édifices romains en LEGO® avec un grand souci d’exactitude historique.
LA COLLECTION DE MAQUETTES Riche d’une collection initiale de 32 maquettes de reconstitution en briques LEGO® (de 13cm à 3m de large) et représentant des édifices et éléments majeurs des cités romaines (forum, temple, villa, taverne, légions, divinités…), la Familia Brickia a préalablement été exposée dans trois musées d’archéologie en Flandre, à Bavay et dans le Val d’Oise.
zoom sur les 4 maquettes inédites
les chiffres clés
le comité scientifique
Une exposition de la Métropole de Lyon Sous la direction de Claire Iselin Directrice de Lugdunum – Musée et théâtres romains
CONSEIL SCIENTIFIQUE Aldo Borlenghi, Maître de conférences en archéologie et histoire de l’art du monde romain, Université Lumière Lyon 2 / UMR 5139 ArAr Benjamin Clément, Maître de conférences en Archéologie de la Gaule romaine et Antiquité nationale, Université de Franche Comté, UMR 6249 Chrono–Environnement / UMR 5138 ArAr Gérard Coulon, conservateur en chef du Patrimoine Armand Desbat, membre émérite du laboratoire ArAr, UMR 5138 Patrice Faure, Professeur d’Histoire romaine, Université Lyon 3, UMR 5189 HiSoMA Jonas Pariétas, Université de Strasbourg, UMR 7044 Kathy Sas, Docteure en archéologie romaine, Université de Gand
COMMISSARIAT EXÉCUTIF Delphine Cano, responsable du service scientifique Benjamin Gurcel et Laure De Chavagnac, responsables du service des expositions Mélanie Lioux–Ramona, cheffe de projet Armande Cernuschi, chargée de projet Marie–Laure Cuvillier, chargée de production
les œuvres et les prêteurs
DES OEUVRES INÉDITES À LYON Pour l’exposition Les aventures de Brickius Maximus la part belle est donnée aux collections du musée et du territoire national. Le parcours scénographique accueille ainsi une centaine d’œuvres et objets antiques pour illustrer les différentes thématiques : armée ; moyens et voies de communication ; agriculture ; bâti ; divinités…
LES INSTITUTIONS PRÊTEUSES
Abbaye de la Celle, département du Var
Aventicum – Site et musée romains, Avenches
Bibliothèque Nationale de France, département des monnaies, médailles et antiques
Au cours de l’année scolaire 2022-2023, Manufacto a été déployé au sein de huit classes d’établissements scolaires de l’académie de Lyon, partenaire du programme depuis 2018. Les élèves ont découvert et pratiqué les savoir-faire de trois métiers : la maroquinerie, la sellerie-garnissage et la menuiserie.
Présenté au sein du lycée La Martinière Diderot, l’exposition présente les objets réalisés au cours de l’année scolaire 2022-2023 par les 193 élèves participant au programme sur l’ensemble de l’académie. Le vernissage, le 22 juin, rassemblera les élèves, les enseignants et les artisans ayant participé au programme, et plus largement la communauté pédagogique et académique concernée.
Pendant douze séances, un artisan, secondé par un assistant, est intervenu en classe sur le temps scolaire avec la complicité d’un enseignant : ce trio a accompagné les élèves pas à pas dans la fabrication d’un bel objet, utile et contemporain, dessiné par les designers parisiens du Studio BrichetZiegler. Au cours de cette immersion dans les métiers de la maroquinerie, de la sellerie et de la menuiserie, les élèves ont découvert des gestes artisanaux et se sont familiarisés avec les outils, les matières et le vocabulaire du « faire » : une manière de leur permettre de se découvrir de nouvelles aptitudes à travers des enseignements dits « non académiques », rythmés par des valeurs telles que la rigueur, la précision, la dextérité, l’entraide ou encore le respect des matières et des ressources.
Nourrie des valeurs humanistes et artisanales de la maison Hermès, la Fondation d’entreprise Hermès soutient l’éducation depuis sa création en 2008. Consciente de la valeur des apprentissages, de la promotion et de la transmission des savoir-faire, source de développement individuel et social solide et pérenne, la Fondation déploie auprès du public scolaire, en partenariat avec l’Éducation nationale, le programme Manufacto destiné à sensibiliser les élèves à l’artisanat et à valoriser la pratique des savoir-faire.
Lancé en 2016 par la Fondation d’entreprise Hermès avec le concours des académies, des Compagnons du Devoir et du Tour de France, de l’école Camondo et de la Villa Noailles, le dispositif Manufacto se renforce au sein de soixante-dix-huit établissements de quatorze académies de l’Éducation nationale (Amiens, Besançon, Bordeaux, Créteil, Lille, Lyon, Montpellier, Nice, Orléans-Tours, Paris, Reims, Rouen, Toulouse, Versailles). Plus de 1 900 élèves – du primaire à la classe de seconde – ont bénéficié de cette expérience longue (12 séances) collective et unique conjuguant pédagogie et activités pratiques autour des métiers artisanaux.
Au cours de l’année scolaire 2023-2024, le partenariat entre l’académie de Lyon et la Fondation d’entreprise Hermès s’étendra sur les trois départements de l’académie (Ain, Loire, Rhône) et se déploiera avec la mise en place du programme Manuterra, qui a vocation à sensibiliser les élèves à la biodiversité et au vivant.
INFORMATIONS PRATIQUES La Martinière Diderot Lycée d’enseignement général et technologique 4, impasse Flesselles 69001 Lyon (France)
Exposition « Manufacto, la fabrique des savoir-faire » Du 22 juin au 29 juin 2023 Entrée libre de 15 h à 17 h
ACADÉMIE DE LYON L’académie de Lyon est composée de trois départements : l’Ain, la Loire et le Rhône. Elle accueille environ 630 000 élèves dans l’enseignement scolaire (écoles, collèges, lycées) et 200 000 étudiants dans l’enseignement supérieur. Près de 45 000 enseignants sont affectés dans l’académie de Lyon. Deuxième région industrielle de France et forte d’un ancrage historique du textile, cette partie de la région Auvergne-Rhône-Alpes est résolument tournée vers les industries et technologies de pointe. L’académie dispose notamment d’un campus des métiers et des qualifications autour du textile, de la mode et du design (CMQ Text’in). Le programme Manufacto concerne huit classes de l’académie de Lyon.
LES COMPAGNONS DU DEVOIR ET DU TOUR DE FRANCE L’Association ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France (AOCDTF) est une association de loi 1901 reconnue d’utilité publique, qui réunit des femmes et des hommes mobilisés autour d’un même idéal : permettre à chacun et à chacune de s’accomplir dans et par son métier, dans un esprit d’ouverture et de partage. En tant qu’organisme de formation initiale et continue, elle vise à transmettre aussi bien des savoirs et savoir-faire – par l’apprentissage d’un métier – que des savoir-être – par le partage de valeurs telles que la solidarité, la fraternité et la générosité. Les Compagnons du Devoir proposent des formations en alternance allant du CAP à la licence professionnelle, fondées sur la mobilité en France et à l’étranger. Ils sont présents dans quatre filières : bâtiment et aménagement, technologies de l’industrie, matériaux souples ainsi que les métiers du goût.
LA FONDATION D’ENTREPRISE HERMÈS Créée en 2008, présidée par Olivier Fournier depuis 2016 et dirigée par Laurent Pejoux depuis 2021, la Fondation est actuellement engagée dans son troisième mandat, abondé à hauteur de 61 millions d’euros pour la période 2023-2028. Quatre grands piliers — transmettre, créer, protéger et encourager — structurent son action, qui se concrétise au travers de dix programmes dédiés. Au-delà des quatre lieux d’expositions qu’elle anime en Europe et en Asie, la Fondation d’entreprise Hermès s’engage in situ, au plus près de ses bénéficiaires et de ses partenaires. Depuis sa création, elle a soutenu plus de 900 projets tous domaines confondus.
UNE PROGRAMMATION PLUS FÉMININE, UNE CRÉATION ET UNE RÉSIDENCE ARTISTIQUE
Il n’existe pas d’étude récente en la matière, mais on estime que les femmes représentent moins de 15% des musiciens/musiciennes en France. Parmi ces femmes, près de 9 sur 10 sont des chanteuses. Les femmes instrumentistes de jazz sont une véritable rareté et ne représentent que 4% de l’ensemble des musiciens et musiciennes.
Face au constat de ce déséquilibre, Jazz à Vienne prend position en tant que diffuseur et met en avant la richesse, la pluralité et la diversité de ces musiciennes dans sa programmation, mais aussi à travers une création artistique 100% féminine et une résidence proposée à deux artistes françaises.
/ UNE PROGRAMMATION PLUS FÉMININE
Cette année est marquée par une volonté de présenter de nombreuses musiciennes sur l’ensemble des scènes du festival avec, entre autres, Sarah Lenka, Macha Gharibian, DOMi, Géraldine Laurent, Samara Joy, Norah Jones, Célia Kameni, Terri Lyne Carrington pour le Théâtre Antique, Camilla George, Big Freedia ou Rébecca M’Boungou (Kolinga) au Club, Sandra Cipolat, Thaïs Lona, Elise Vassallucci, Djazia Satour, Climène Zarkan (Sarāb) à Cybèle, mais également sur toutes les autres scènes du festival avec Céline Bonacina, Alexandra Grimal, Carine & Lou Bianco, Senny Camara, Kyrie Kristmanson, Jeanette Berger…
/ UNE CRÉATION ARTISTIQUE
Cette création inédite, mise sur pied spécialement par Jazz à Vienne (en partenariat avec l’Institut Français de São Paulo, le Consulat Général de France à São Paulo, Sesc São Paulo, Sesc Jazz et Scubidu Music), propose la rencontre de deux des scènes actuelles les plus innovantes et productives, représentées par quatre jeunes musiciennes en pleine ascension : d’un côté la pianiste et chanteuse Clélya Abraham et la batteuse Ananda Brandão, étoiles montantes du jazz hexagonal et fines connaisseuses des musiques caribéennes; de l’autre, la saxophoniste Sintia Piccin et la bassiste et chanteuse Ana Karina Sebastião, figures de l’inépuisable vivier de la musica popular brasileira. De quoi former un supergroup de jeunes talents dont la collaboration promet d’être explosive !
On se souvient du Rhoda Scott – Ladies All Star, créé en 2004 à l’initiative de Jazz à Vienne, mettant sur le devant de la scène la fine fleur des jazzwomen françaises et qui, en vingt ans, se sont imposées comme des musiciennes de premier plan. Nul doute que ce projet franco-brésilien fera se répéter l’histoire, puisque les quatre musiciennes auront l’occasion de s’exprimer à la fois sur un temps de création, mais aussi lors d’une tournée entre la France et le Brésil : 27 février – 3 mars 2023 : création / répétitions à São Paulo 3 mars 2023 : première représentation en public Été 2023 : tournée en France En juillet prochain, les deux artistes brésiliennes viendront en France pour finaliser la création et tourner sur les lieux partenaires: Jazz à Vienne (Club et Jazz Ô Musée), Marseille Jazz des Cinq Continents, le Duc des Lombards… Automne 2023 : tournée au Brésil dans le cadre du Sesc Jazz Festival
/ UNE RÉSIDENCE ARTISTIQUE
Toujours dans l’idée de défendre la nouvelle scène jazz incarnée par de jeunes musiciennes talentueuses, inventives et créatives, Jazz à Vienne a souhaité proposer des résidences de projets à deux artistes françaises: Chloé Cailleton et Cynthia Abraham. Sous la forme d’une carte blanche, ces résidences ouvrent la possibilité pour ces artistes de présenter une pluralité de projets et de collaborations musicales sur différentes scènes du festival.
CHLOÉ CAILLETON
Après un premier apprentissage du piano classique puis du jazz en autodidacte, Chloé Cailleton intègre le Conservatoire de Nantes puis le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Ses nombreuses collaborations (Ricardo Del Fra, Stéphane Belmondo, Baptiste Trotignon, Rick Margitza, Glenn Ferris, Emmanuel Bex, David Chevallier, Jozef Dumoulin, Andy Emler, Jocelyn Mienniel, Philippe Baden Powell, Anne Pacéo, Léonardo Montana, Ibrahim Maalouf …), sa contribution aux Voices Messengers pendant dix ans, ou ses participations aux projets de la pianiste Leila Olivesi et Pierre De Bethmann au sein du Medium Ensemble, du Grand Orchestre du trompettiste Jean Loup Longnon, d’Alban Darche (Queen Bishop, Orphicube), Guillaume Hazebrouck (Compagnie Frasques), Dibbouk (création Théâtre de l’Apostrophe Cergy), ou encore de l’Orchestre national de jazz pour célébrer les 100 ans de la naissance du violoniste et compositeur André Hodeir, font de Chloé Cailleton un électron libre hyperactif. Menant de front plusieurs orchestres actifs (Trio Paloma, La Baronne Bleue, Le Vanneau Huppé), elle fonde le Collectif Spatule avec une dizaine d’artistes pluridisciplinaires nantais. Puisant son inspiration dans la poésie contemporaine, elle poursuit l’écriture de textes à chansons, en collaborant avec d’autres auteurs et compositeurs.
Elle mène, en parallèle de son investissement constant dans le monde du jazz, de nombreux projets d’action culturelle au sein d’établissements et institutions. En mai 2021, le Ministère de la Culture la nomme Chevalière des Arts et des Lettres.
Retrouvez-la cet été à Jazz à Vienne :
5 juillet : concert avec le quartet Imagens au Club 6 juillet : master class/coaching avec le groupe Swing System au Conservatoire de Vienne 7 juillet : concert avec le groupe Swing System sur la scène de Cybèle 8 juillet : concert à la Chapelle Saint-Théodore de Vienne «Quart d’heure américain» 9 juillet : conférence-concert « Super Jazz Women, les femmes dans le jazz» au Club 10 juillet : concert avec Alban Darche «Dandy Dandie» à l’Église Saint-André-le-Bas
CYNTHIA ABRAHAM
Bercée de musique depuis sa naissance, Cynthia Abraham a étudié le piano et la flûte traversière.
Très jeune, sa passion pour le chant et les arts de la scène l’a emportée vers le jazz. Après une solide formation académique, elle parachève son apprentissage par un Diplôme d’Études Musicales, et obtient le diplôme du Centre des Musiques Didier Lockwood en cursus professionnel. Parallèlement, Cynthia se forge une expérience scénique aussi riche que variée au CREA (Centre d’Éveil Artistique): comédie musicale, opéra, chanson française, jazz, sous la direction de Didier Grojsman. En 2015, Cynthia sort son premier album Petites voix avec ses compositions, en quintet. Suite à cela, elle crée son projet solo, Seule en Scène et poursuit sa résidence Carte blanche au Baiser salé pendant 7 ans. Parallèlement, cette jeune chanteuse musicienne acquiert une grande expérience aux côtés d’artistes très différents tels que Gospel pour 100 voix, Emmanuel Djob, le Moov Live Show à Radio France, Doc Gyneco, Camille, Matt Pokora ou encore Clara Luciani. En 2018, elle remporte le 1er prix de l’Unisa International Jazz Voice Competition en Afrique du Sud.
Un voyage qui marquera son parcours d’artiste. Elle mène également de front ses projets personnels à commencer par son projet Seule en Scène, mais aussi son groupe familial Abraham Réunion. Elle est également la soprano du groupe vocal Selkies. En automne 2021, elle sort son deuxième album Solo Unisson.
Retrouvez-la cet été à Jazz à Vienne : 5 juillet : concert avec le quartet «Imagens» au Club 6 juillet : concert solo au Musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal 7 juillet : concert avec Bigre ! au Club 8 juillet : concert avec Electro Deluxe sur la scène du Théâtre Antique
THÉÂTRE ANTIQUE
Pour découvrir l’ensemble de la programmation de l’édition 2023 de JAZZ A VIENNE au THÉÂTRE ANTIQUE (également au CLUB, au JARDIN DE CYBELE, et bien plus encore … ), vous êtes invités à cliquer ci-dessous
MARION RAMPAL Chaque été, Jazz à Vienne ouvre le festival avec un spectacle à destination des enfants de la région. Ce sont 8 000 élèves des classes primaires qui envahissent chaque année les gradins du Théâtre Antique pour un moment riche en émotions et en musique.
Révélée au sein de la compagnie Nine Spirits du saxophoniste Raphaël Imbert dès le tournant des années 2000, mais aussi adoubée par le grand Archie Shepp, amoureux de sa voix chaude, profonde, délicatement articulée même au comble de l’expressionnisme — la chanteuse Marion Rampal a su imposer au fil des années un univers personnel parfaitement original, aussi précieux qu’éclectique. Explorant aussi bien le blues ou le zydeco louisianais que le répertoire des cabarets berlinois des années 30, les mélodies françaises du début du XXe siècle que le folk-rock contemporain, Marion Rampal n’aime rien tant qu’aller sonder à leurs sources les différents genres de musique qu’elle affectionne afin de les faire entrer en résonance.
C’est précisément cette « poétique de la relation » chère au poète martiniquais Édouard Glissant, qu’invitée à relever le défi de la création jeune public que Jazz à Vienne offre chaque année en ouverture aux enfants de la région, Marion Rampal a eu l’idée de mettre au cœur de son propos avec ce nouveau programme articulant avec finesse le répertoire de son dernier album en date Tissé avec la trame de son spectacle pour enfant L’île aux chants mêlés. S’embarquant dans une sorte de voyage imaginaire et musicologique dans un monde « en chanté» où tous les genres, toutes les traditions, toutes les époques s’entremêlent et se métamorphosent en hybridations toujours renouvelées, Marion Rampal et ses compagnons offrent là à entendre concrètement la poésie en acte de la créolisation, plus que jamais au cœur de notre monde globalisé.
DEE DEE BRIDGEWATER AND THE AMAZING KEYSTONE BIG BAND «WE LOVE ELLA»
Révélée en France au milieu des années 80 par son incarnation inoubliable de Billie Holiday dans la comédie musicale Lady Day, Dee Dee Bridgewater n’a jamais cessé de payer son tribut aux grandes divas du jazz qui l’ont précédée.
C’est aujourd’hui au lyrisme virtuose de l’immense Ella Fitzgerald qu’elle consacre ce nouveau projet en s’associant avec le bien nommé Amazing Keystone Big Band. Groupe de l’année aux Victoires du Jazz, «meilleure nouvelle du jazz depuis 10 ans» selon Le Monde, les 17 musiciens dirigés par Bastien Ballaz, Jon Boutellier, Fred Nardin et David Enhco créent cette nouvelle version sur-mesure de leur album We Love Ella.
Dee Dee Bridgewater revisitera avec eux, de sa voix chaude et gorgée de swing, une poignée de standards à tout jamais associés au génie d’Ella pour en restituer l’intemporelle actualité. Line-up : Dee Dee Bridgewater (v), Bastien Ballaz (da), Fred Nardin (da), Jon Boutellier (da), David Enhco (da), Vincent Labarre (tp), Thierry Seneau (tp), Félicien Bouchot (tp), David Enhco (tp), Kenny Jeanney (sax), Pierre Desassis (sax), Jon Boutellier (sax), Eric Prost (sax), Ghyslain Regard (sax), Loïc Bachevillier (tb), Bastien Ballaz (tb), Aloïs Benoit (tb), Sylvain Thomas (tb), Thibaut François (g), Fred Nardin (p), Patrick Maradan (cb), Romain Sarron (dms)
ANDRÉ MANOUKIAN 4TET & BALKANES + LIVIZZ
«ANOUCH»
Depuis près de 20 ans, André Manoukian n’a de cesse de multiplier les interventions tant à la télévision qu’à la radio, imposant un ton de chroniqueur à nul autre pareil, tout à la fois malicieux et érudit. Pour autant, aussi talentueux soit-il dans l’art de partager sa passion pour toutes les formes de musique, Manoukian n’en demeure pas moins et avant tout un musicien de talent, pianiste de jazz, créateur du Cosmo Jazz Festival, auteur-compositeur et surtout producteur, passé maître depuis le milieu des années 80 dans l’art de mettre en valeur la voix féminine (de Liane Foly à Malia).
C’est à la tête d’un large ensemble orchestral qu’il signe aujourd’hui avec Anouch son projet assurément le plus audacieux et personnel à ce jour. Agrégeant à son quatuor régulier le trio vocal Balkanes et, spécialement pour Jazz à Vienne, un chœur Viennois nommé Livizz et dirigé par Frédérique Brun, Manoukian plonge au plus intime de son histoire familiale, qu’il vient illustrer à l’aide de rythmes foisonnants empruntés aux traditions orientales.
À travers l’évocation de sa grand-mère et de la longue marche de plus de 1000 km qu’elle dut effectuer lors du génocide arménien, André Manoukian propose une œuvre bouleversante, à la fois intimiste et épique, sensualiste et mélancolique, riche de la mémoire vive d’un peuple martyrisé et toujours renaissant. Line-up : André Manoukian (p), Milena Jeliazkova (v), Martine Sarazin (v), Diana Barzeva (v), Guillaume Latil (vlc), Rostom Khachikian (duduk), Mosin Kawa (tabla), Frédérique Brun (chef de chœur)
BIG BAND BRASS DE DOMINIQUE RIEUX FEAT. BAPTISTE HERBIN ET GÉRALDINE LAURENT, ARTISTES GÉNÉRATION SPEDIDAM
Depuis sa création à l’aube des années 2000, le Big Band Brass, vaste formation de 21 musiciens répondant par son orchestration à tous les codes du grand orchestre de jazz traditionnel, n’a en fait jamais cessé de renouveler son inspiration et d’élargir ses territoires en multipliant les collaborations prestigieuses avec des artistes venus de tous horizons (de Nicole Croisille à Didier Lockwood en passant par Nathalie Dessay ou tout dernièrement Ben l’Oncle Soul…).
Toujours mené de main de maître par son fondateur, le trompettiste et arrangeur Dominique Rieux, le Big Band Brass revient aujourd’hui à ses fondamentaux en invitant pour ce concert exceptionnel deux des plus beaux stylistes du jazz français contemporain, les saxophonistes Baptiste Herbin et Géraldine Laurent (artistes Génération Spedidam). Une rencontre au sommet pour une célébration des vertus essentielles du jazz: le lyrisme et le swing !
Line-up : Dominique Rieux (dir, tp), Gead Mulheran (v), Géraldine Laurent (as), Baptiste Herbin (sax), Tony Amouroux (tp), Nicolas Gardel (tp), Alain Cazcarra (tp), Christophe Mouly (sax), Jean-Michel Cabrol (sax), Ferdinand Doumerc (sax), David Pautric (sax), David Cayrou (sax), Jérôme Capdepont (tb), Rémi Vidal (tb), Michel Chalot (tb), Olivier Lachurie (tb), Florent Hortal (g), Thierry Gonzalez (p, kbd), Julien Duthu (b), André Neufert (dms)
SARAH LENKA & MACHA GHARIBIAN
Quand elles ont commencé à se produire ensemble, chacune des deux femmes de ce duo était déjà une leadeure chevronnée, avec un univers fort et original.
Si la pianiste Macha Gharibian, qui fêtera cette année les dix ans de son premier album sous son nom, s’est forgé un style cosmopolite, entre héritage francoarménien, culture classique et jazz, la chanteuse et guitariste Sarah Lenka entreprend depuis plusieurs années un vaste projet, humain autant que musical, de célébration de figures féminines, de grandes chanteuses comme Bessie Smith et Billie Holiday aux trop souvent oubliées femmes noires dans l’Amérique esclavagiste. Si toutes deux ont des liens forts avec le jazz, on ne saurait les enfermer dans aucun style, et dans ce dialogue bouleversant, seule compte l’émotion. Line-up : Sarah Lenka (v), Macha Gharibian (p)
JACOB COLLIER
En quelques années, Jacob Collier est passé de l’anonymat le plus total au statut de sensation sur YouTube puis de musicien internationalement reconnu. Quand il met en ligne ses premières vidéos, au début des années 2010, le monde découvre, médusé, un jeune homme qui maîtrise une myriade d’instruments, doublé d’un vocaliste acrobate qui possède une culture musicale et une technique dont beaucoup de musiciens deux fois plus âgés n’oseraient même pas rêver.
S’il se fait d’abord connaître pour ses reprises façon homme-orchestre de Stevie Wonder ou Michael Jackson, le Britannique, que le célèbre arrangeur et producteur Quincy Jones prend bientôt sous son aile, enregistre très vite ses propres morceaux, seul dans sa chambre-sanctuaire qui regorge d’instruments en tous genres.
Depuis quelques années, Jacob Collier est en train d’entrer dans une autre dimension : récompensé plusieurs fois aux Grammy Awards, il s’est lancé dans plusieurs projets phonographiques de grande envergure, notamment une série de quatre albums intitulés Jessie publiés la même année, et jouit maintenant d’un statut unique, entre théoricien de la musique, instrumentiste respecté et figure de proue d’une nouvelle génération de musiciens/musiciennes de jazz, curieuse et capable de tout. Pour son passage au Théâtre Antique, tout peut donc arriver, mais l’émotion et le spectacle sont garantis. Line-up : Jacob Collier, Emily Elbert (g, v), Bryn Bliska (kbd, v), Robin Mullarkey (b), Alita Moses (perc, v), Christian Euman (dms, v)
DOMi & JD BECK
Si ce duo rencontre depuis quelques mois un engouement comme le monde du jazz en connaît peu ces jours-ci, DOMi la pianiste et JD BECK le batteur font de la musique ensemble depuis maintenant cinq ans.
Elle est française, et fréquente depuis son plus jeune âge les écoles de jazz les plus prestigieuses où elle a développé sa capacité à jouer tout ce qui lui tombe sous les doigts. Lui est originaire du Texas, et c’est l’un des jeunes batteurs les plus en vue de sa génération qui a tapé dans l’œil d’Erykah Badu alors qu’il n’avait que 10 ans. Le duo s’est fait connaître, comme souvent aujourd’hui, en publiant des vidéos sur YouTube.
Mais à même pas 25 ans, DOMi & JD BECK ont une cote de popularité qui ne ressemble à celle d’aucun autre groupe ou artiste de leur génération, au point que beaucoup de leurs fans leur vouent déjà un culte que leur signature sur le label du célèbre producteur et chanteur Anderson Paak, la toute première, n’a rien fait pour modérer. Leurs looks décalés, leur mélange de technique terrifiante, de décontraction et d’innocence les rend immédiatement attachants, tandis que leur premier album, Not Tight, avec la participation d’Herbie Hancock, Thundercat, Mac DeMarco ou Kurt Rosenwinkel, a prouvé l’efficacité de leur mélange de jazz et de hip-hop. En voilà deux qui n’ont pas fini de faire parler d’eux ! Line-up : DOMi (kbd), JD BECK (dms)
SAMPA THE GREAT
La montée de Sampa the Great a été spectaculaire à regarder. Née en Zambie et basée à Sydney, elle s’est mise à faire de la musique qui combine habilement son style naturel et son énergie avec des thèmes socialement engagés. Elle considère la musique comme le langage de l’âme, transcendant les frontières et agissant comme un agent de changement positif.
Pour mener à bien ses projets, Sampa the Great n’hésite pas à faire appel à une série de collaborateurs et artistes de renom tels que Jonwayne, msm, Andrei Eremin, Silentjay, Clever Austin, Ecca Vandal, Steam Down… Son talent lui a valu une tournée mondiale, faisant la première partie d’artistes comme Kendrick Lamar, Thundercat, Joey Bada$$, Noname ou encore Little Simz.
LOYLE CARNER
Si la Grande-Bretagne est de longue date une terre de jazz, elle est aussi un riche vivier d’artistes rattachés à toutes les musiques tangentielles et en particulier de hip-hop.
La personnalité discrète du rappeur Loyle Carner tranche avec son statut d’artiste parmi les plus en vue au Royaume-Uni, dont l’influence s’étend à celle de la soul – il a collaboré avec la chanteuse Jorja Smith – et du jazz, notamment avec la complicité du chanteur et multi-instrumentiste Tom Misch ou du groupe Ezra Collective.
La musique de Loyle Carner, volontiers planante, mais souvent sombre et mélancolique, emprunte à tous ces styles, tandis que sa voix, immédiatement identifiable avec cette douceur égratignée et cette élocution paisible, donne à ses textes des allures de confidence intime qui vont droit au cœur.
OXMO PUCCINO & YARON HERMAN
La première rencontre entre Yaron Herman et Oxmo Puccino remonte à 2016, lorsqu’avec une constellation d’artistes venus de toute l’Europe, ils avaient uni leurs forces complémentaires pour revisiter les poèmes de William Shakespeare.
Entre le pianiste et le rappeur, il se crée quelque chose qui dépasse le cadre de ce projet et quand ils se retrouvent en 2022, c’est autour du répertoire d’Oxmo Puccino, dans une démarche d’ouverture de leurs univers personnels l’un à l’autre. Là où celui du rappeur était régi par la régularité des boucles du hip-hop, et tandis que celui du pianiste était fondé sur un imprévu savamment préparé, les deux hommes se retrouvent à mi-chemin, assumant une prise de risque inédite, recherchant l’inconfort fécond de l’improvisation pour mieux se redécouvrir face au public. Line-up : Oxmo Puccino (v), Yaron Herman (p, kbd)
LEE FIELDS
Son infaillible charme vocal et la qualité de production de ses albums n’ont laissé personne indifférent ces dernières années, pas même des figures du rap américain qui n’hésitent pas à le sampler – Dr. Dre, A$AP Rocky ou encore Travis Scott pour ne citer qu’eux.
Brillant de mille feux dans les costumes qu’on lui connaît, écrivant et enregistrant avec une ténacité inébranlable, Lee ne ralentit pas la cadence et continue de construire sa légende. Début 2022, Lee Fields rejoint Gabe Roth aka Bosco Mann dans les nouveaux studios Daptone à Riverside en Californie pour enregistrer Sentimental Fool, un album sur lequel il prend une direction plus southern soul, teintée de blues, qui fait instantanément écho à la puissance et l’humanité brute de sa voix et de ses textes
JACOB BANKS
Plongé à l’adolescence dans le grand bain multiculturel du Birmingham populaire du milieu des années 2000, le jeune Jacob Banks, tout juste débarqué de son Nigeria natal, s’est rapidement forgé une identité musicale composite et syncrétique faite de dubstep, de jungle, de reggae, de soul et de hip-hop, pour finalement, accumulant les tremplins open mic, trouver un style personnel et enregistrer ses premiers titres à succès.
De sa voix chaude de baryton à la fois profonde, sensuelle et intensément expressive, il décline aujourd’hui la poésie volontiers mélancolique de chansons magnifiquement mises en valeur par la sophistication d’arrangements minimalistes audacieux, inventant une musique parfaitement originale dans sa façon de métamorphoser l’héritage afro-américain (du gospel ancestral au R&B le plus contemporain) au prisme de son métissage culturel
MARCUS MILLER
GUEST CAMILLA GEORGE On n’avait pas vu l’homme au chapeau et à la basse électrique magique sur la scène du Théâtre Antique depuis plusieurs années, et c’est un bonheur immense que de revoir ce jazz-funk preacher sur qui le temps ne semble pas avoir prise : à 63 ans, Marcus Miller joue avec la même énergie, la même gourmandise et la même générosité qu’aux premiers jours, quand il accompagnait un certain Miles Davis, dont il est aujourd’hui le disciple le plus inventif et le plus charismatique. Depuis quelques années, ce natif de Brooklyn joue avec des jeunes musiciens qui, pour la plupart, n’étaient pas nés quand Tutu, ce chef-d’œuvre qu’il avait composé et produit pour Miles en 1986, fit son apparition sur les facings des disquaires. C’est dire à quel point Marcus Miller prend son rôle de passeur très au sérieux, conscient que la musique instrumentale placée sous le signe de sa double culture, jazz et R&B, a encore de beaux jours devant elle si les grands anciens dont il fait désormais partie savent la transmettre aux générations futures. En 2018, Laid Black, son dernier album en date, prouvait qu’il avait toujours la science du groove et le génie mélodique chevillé au corps. Il partagera tous ces trésors d’invention sur scène, accompagné des nouveaux visages du jazz. Grands moments à prévoir. Line-up : Marcus Miller (b), Donald Hayes (sax), Russell Gunn (tp), Xavier Gordon (kdb), Anwar Marshall (dms)
EZRA COLLECTIVE
Dès ses débuts dans les années 2010, le quintet londonien s’est imposé comme l’une des formations phares de la nouvelle génération du jazz britannique qui captive le monde entier depuis un peu plus de cinq ans. Il faut dire qu’il y a dans cette sonorité bien à eux, dansante et sophistiquée, quelque chose d’universel qui a permis au groupe de toucher tant les fanas de jazz à l’affût d’une nouvelle avant-garde que les amoureux d’afrobeat, de hip-hop ou de dub.
Depuis la sortie d’un EP en 2017 puis de leur premier album, You Can’t Steal My Joy, deux ans plus tard, les membres du groupe n’ont cessé d’enregistrer tout en prenant le temps de développer leurs propres projets, en solo ou auprès de vedettes de la pop ou du jazz britannique comme Nubya Garcia, Jorja Smith ou Gorillaz, prélude à la sortie cet automne d’un nouvel album très attendu, Where I’m Meant To Be. Plus festif que jamais, sans rien renier de leurs influences qui vont de Max Roach à Fela Kuti et de Duke Ellington à Robert Glasper, ce disque marque le retour d’un groupe dont la scène est le moyen d’expression privilégié.
SELAH SUE
Née à Louvain en 1989, Sanne Putseys, mieux connue sous le pseudonyme de Selah Sue, est très certainement l’une des artistes les plus talentueuses et inclassables que nous ait offert la scène belge ces dix dernières années.
Creusant d’album en album un sillon indubitablement dans l’air du temps et néanmoins profondément personnel et d’une incontestable originalité tant sa signature sonore est immédiatement identifiable, Selah Sue, tout à la fois autrice, compositrice et interprète, emprunte pêle-mêle à la soul, au R&B, au reggae, au jazz, à l’électro ou encore à la pop contemporaine des échantillons de rythmes, couleurs et textures précieuses pour les fondre dans le creuset de ses petites chansons mutantes en une synthèse aussi raffinée qu’ultra-sensible.
Personnalité à fleur de peau, posant sur le monde qui nous entoure ainsi que sur ses propres gouffres intérieurs un regard aussi sombre que lucide, Selah Sue utilise la musique pour transcender ses tendances dépressives, plongeant les fêlures de sa voix chaude, forte et fragile dans la même inflexion, dans l’écrin de chansons intimistes habillées d’arrangements sophistiqués et pulsés de grooves vénéneux.
Accompagnée d’une petite formation gorgée de soul, dirigée de ses claviers par son mari Joachim Saerens, Selah Sue investira la grande scène de Jazz à Vienne pour, à son habitude, s’y livrer corps et âme. Line-up : Sanne Putseys (v, g), Stephanie Rugurika (bkv), Judith Okon (bkv), Sarah Devos (bkv), Klaas De Somer (g), Dries Henderickx (g), Joachim Saerens (kbd), Dries Laheye (b)
FAADA FREDDY
Biberonné durant toute son enfance à la soul afro-américaine d’Otis Redding et Aretha Franklin, mais friand également de pop anglo-saxonne (il choisira son pseudo Faada Freddy en hommage à Freddy Mercury, l’une de ses premières idoles!), Abdou Fatha Seck est encore lycéen à Saint Louis du Sénégal lorsqu’il révèle pour la première fois les splendeurs de sa voix au sein du groupe de hip hop Daara J. qu’il cofonde avec ses camarades de classe Ndong D et Lord Alajiman au début des années 90. Influencé autant par Grandmaster Flash que par Sly and the Family Stone, le reggae et la rumba cubaine, le trio obtient très vite une renommée internationale et pendant plus de dix ans accumule les disques à succès et les prestations scéniques prestigieuses aux côtés de Public Enemy, Wyclef Jean ou Mos Def.
Il faudra attendre 2015 et l’album Gospel Journey pour que, sous l’influence du producteur Malick Ndiaye, Faada Freddy s’autorise à se lancer dans une carrière solo en laissant s’exprimer sans réserve son tropisme pour une soul capiteuse et ultra-mélodique, totalement acoustique et uniquement rythmée de pulsations organiques. Après cinq ans d’absence, il revient aujourd’hui sur scène et annonce à l’automne la sortie d’un nouvel album
SNARKY PUPPY EMPIRE CENTRAL EUROPEAN TOUR
Il y aurait bien des façons de parler de l’influence qu’a ce collectif né de la rencontre d’une poignée d’étudiants de l’Université de North Texas.
On pourrait la résumer au fait qu’aucun jeune groupe aujourd’hui ne peut prétendre n’avoir jamais entendu parler d’eux, et que nombreux sont ceux qui considèrent même leur musique comme une référence majeure. Depuis sa formation en 2004, Snarky Puppy n’a cessé de gagner en importance, en popularisant une musique festive et excitante, exigeante, mais toujours accessible, qui a largement contribué à redorer le blason du jazz instrumental sans se priver d’y intégrer toutes les musiques capables de faire danser et rêver leur public.
Le leader et bassiste du groupe, Michael League, a fédéré un large ensemble de musiciens venus de tous horizons, dont beaucoup, signe d’un groupe essentiel de son époque, sont devenus à leur tour des vedettes du jazz du XXIe siècle. Surtout, Snarky Puppy, au fil d’une discographie toujours grandissante, s’est imposé grâce à un répertoire aux mélodies contagieuses et aux grooves irrésistibles qui, qu’on soit fan de toujours ou qu’on les découvre à peine, font de chaque concert un grand moment de jubilation collective. Leur dernier album en date, Empire Central a prouvé une fois encore combien ce groupe, bientôt deux décennies après ses débuts, reste un pilier de la musique de son époque
LINIKER
À 28 ans, la chanteuse, autrice et compositrice Liniker s’affirme plus que jamais comme l’une des grandes révélations de la jeune scène pop afro-brésilienne.
À partir de mélodies raffinées, pulsées de grooves mutants empruntés autant à la soul qu’à la samba traditionnelle, elle développe de sa voix troublante, suave, passant avec virtuosité du grave au falsetto, les séductions d’un univers personnel d’une grande maturité sous ses aspects légers, chamarrés et fantasques.
Se présentant avec superbe comme « une femme noire et transgenre qui écrit des chansons d’amour», Liniker explore à travers sa musique toutes les facettes de sa quête identitaire, transmuant aux confins de l’intime et du politique ses émotions et interrogations les plus intimes en revendications universelles.
GOSPEL PHILHARMONIC EXPERIENCE AVEC L’ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE LYON FEAT. KIM BURRELL
Hybridation originale de chants sacrés d’origine africaine et d’hymnes chrétiens protestants, le gospel constitue l’un des poteaux d’angle de l’art musical afro-américain.
Imaginé par Pascal Horecka, Gospel Philharmonic Experience entend à la fois célébrer le génie de cet art communautaire ancestral et en bousculer les conservatismes en l’engageant corps et âme dans une improbable fusion avec l’univers de la musique classique occidentale. Réunissant pour l’occasion autour de la diva Kim Burrell rien moins qu’une petite formation de gospel traditionnel et son chœur de douze chanteurs professionnels, un pléthorique chœur amateur de cent personnes et l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, ce concert explosif, œcuménique et festif n’a d’autre ambition au final que révéler la dimension fondamentalement universaliste de cette source vive de la musique noire.
ADI OASIS
La chanteuse, bassiste et productrice franco-caribéenne Adi Oasis a passé la majeure partie de la pandémie à soulager nos nerfs éreintés avec un flux constant de messages émouvants et de nouvelles chansons réconfortantes, comprenant des collaborations avec Masego, Blue Lab Beats, Pastel, Kraak & Smack, et plus encore.
Son mélange unique de funk, de R&B et de soul nous a permis de traverser les longs mois difficiles alors que nous regardions notre monde prendre feu, au sens propre comme au figuré. L’artiste a notamment démarré l’année 2021 avec Whisper My Name, premier extrait de son EP Adi Oasis. Ce nouveau projet de sept chansons comprend une poignée de singles déjà partagés et appréciés par les fans, ainsi que trois nouveaux titres passionnants, dont le tout nouveau single Stages avec KAMAUU.
Adi Oasis a également a tourné dans le monde entier, avec les artistes Anderson Paak, JUNGLE, Lee Fields, Chromeo, Big Freeda et plus encore, et a joué à Afropunk, Funk on the Rocks (Red Rocks) et Winter Jazz Festival
GRUPO COMPAY SEGUNDO «VIVELO TOUR»
Si le légendaire chanteur cubain Compay Segundo a bel et bien tiré sa révérence le 13 juillet 2003 à l’âge de 95 ans, sa musique n’a depuis jamais cessée de vivre et prospérer grâce au talent de son fils Salvador Repilado qui, immédiatement après la disparition de son génie de père, entreprit d’assurer la relève en assumant de sa contrebasse, la direction artistique du Grupo Compay Segundo.
Sillonnant, depuis, les scènes du monde entier à la tête d’un orchestre d’une dizaine de musiciens, « Repilado fils» n’a qu’un credo : honorer la mémoire de son père et diffuser le plus largement possible la richesse extraordinaire d’un patrimoine musical et culturel hors du commun, plus que jamais ouvert sur le monde dans toute sa diversité. Line-up : Salvador Repilado Labrada (dir, cb), Rafael Inciarte Rodríguez (dir, cl), Nilso Arias Fernández (v, g), Hugo Garzón Bargalló (v, ma), Alberto Rodriguez Piñeda (bkv, hca), Haskell Armenteros Pons (cl), Rafael Inciarte Cordero (bcl), Yoel Matos Rodriguez (g), Rafael Fournier Navarro (perc)
CIMAFUNK
GUEST: BIG FREEDIA Adoubé par la légende du jazz afro-cubain Chucho Valdés, mais aussi par le mythique parrain du funk psychédélique George Clinton, Cimafunk semble s’être donné comme mission d’explorer dans ses moindres recoins le vaste continent métissé des musiques noires contemporaines. Mixant dans les formes joyeusement hybrides de sa musique les rythmes et sonorités des multiples traditions afro-caribéennes avec les grooves du funk et du hip-hop US, Cimafunk, pour ce concert exceptionnel, s’encanaillera avec Big Freedia, diva flamboyante de la scène musicale de la Nouvelle-Orléans, icône du mouvement bounce et de la communauté LGBTQIA+, pour une orgie de rythmes carnavalesques entièrement dévolue à la jubilation des corps.
HAROLD LÓPEZ-NUSSA – TIMBA A LA AMERICANA FEAT. GRÉGOIRE MARET W/ LUQUES CURTIS & RUY ADRIAN LÓPEZ-NUSSA
Pianiste à la fois virtuose et érudit, faisant naturellement la synthèse entre une formation classique l’ayant amené à fréquenter très tôt des compositeurs comme Maurice Ravel ou Heitor VillaLobos, un tropisme atavique pour la musique populaire afro-cubaine et une passion pour le jazz dans tous ses états — Harold López-Nussa invente une musique « en fusion » célébrant les noces toujours réinventées entre jazz moderne et traditions latines.
À la tête d’un tout nouveau quartet propulsé par une section rythmique foisonnante et mettant en valeur le génie mélodique de l’harmoniciste Grégoire Maret, Harold López-Nussa fait miroiter toutes les facettes stylistiques de son univers métissé. Son nouvel album, qui paraîtra en juillet 2023 à l’occasion de son concert à Jazz à Vienne, a été produit par Michael League, multi-instrumentiste et fondateur de Snarky Puppy. Line-up : Harold López-Nussa (p), Grégoire Maret (hca), Luques Curtis (cb), Natascha Rogers (perc), Ruy Adrian López-Nussa (dms)
MEUTE
Même si le nom de cette formation ne l’indique pas, c’est de Hambourg en Allemagne que viennent les onze musiciens de MEUTE, rassemblés depuis 2015 sous l’égide du trompettiste Thomas Burhorn par une idée simple, mais ô combien brillante et efficace : réunir les mondes aussi différents que complémentaires de la fanfare et des musiques électroniques, entre révolution et retour aux sources.
Un techno marching band qui conjugue le potentiel fédérateur de musiques dont le pouvoir sur les foules ne s’est jamais démenti, et dont témoigne l’abondance de tournées qui les ont vues faire le tour de monde et se faire inviter dans toutes sortes de festivals. Ici, pas de machine, de boucle ni de sample (même si on jurerait parfois les entendre), mais bien des instruments acoustiques joués live sur un répertoire de compositions originales, ouvertes à tous types d’influences, ou empruntées aux figures de l’electro du monde entier, du Français Laurent Garnier à leurs compatriotes Deadmau5 ou Henrik Schwarz.
Après une pause forcée en 2020, dont ils ont profité pour s’atteler à l’écriture d’un vaste catalogue de nouveaux morceaux, les musiciens sont remontés à bloc et auront à cœur de faire du Théâtre Antique le plus grand dancefloor de France !
ELECTRO DELUXE
GUESTS : CYNTHIA ABRAHAM, TANYA MICHELLE, INDY EKA On pourrait sans doute écrire des pages entières sur Electro Deluxe, tant ce groupe français a traversé d’époques et de styles depuis sa formation, au début des années 2000. Ils commencent d’abord en quintet, à la géométrie variable, car toujours ouvert aux invités, prouvant dès leurs premiers disques leur talent pour marier des mélodies post bebop sinueuses avec le scratch des platines, non sans laisser une grande place au chant en invitant régulièrement des vocalistes de tous horizons, du chanteur Ben L’Oncle Soul au rappeur HKB Finn. Depuis 2010, c’est aux côtés de James Copley, showman inoubliable, au chant explosif et habité, qu’Electro Deluxe continue l’aventure, leur sonorité évoluant vers un jazz-soul lumineux et coloré, au fil de longues tournées qui témoignent d’une popularité sans cesse croissante. Rien de plus naturel, donc, à ce qu’ils soient rejoints pour ce concert par trois chanteuses essentielles de la nouvelle génération : la Canadienne Tanya Michelle, et les Françaises Indy Eka et Cynthia Abraham, pour revisiter ensemble le répertoire du dernier album d’Electro Deluxe, Apollo. Propulsées par un orchestre à l’énergie débordante, toutes ces voix promettent un grand moment de musique live
MELODY GARDOT
Depuis qu’elle est apparue en 2009, à peine âgée de 24 ans, Melody Gardot n’a plus cessé de se réinventer et de révéler à chaque nouveau projet une facette inédite de sa personnalité.
Après un retour aux sources soul-rock de sa ville natale de Philadelphie et l’introduction dans son univers de rythmes empruntés aux musiques des divers pays du monde où elle a séjourné, Melody Gardot célèbre aujourd’hui dans sa musique, toujours plus intimiste, sa relation privilégiée avec la France.
Conçu et composé en étroite collaboration avec le pianiste et compositeur français Philippe Powell (fils du grand musicien brésilien Baden Powell), son nouveau répertoire, en grande partie constitué de compositions originales, mais puisant également dans la chanson française et les standards brésiliens, déploie avec talent tout un nuancier d’humeurs et de formes d’une grande poésie. Soutenue par les harmonies d’un piano faisant naturellement le lien entre Bill Evans, Claude Debussy et l’univers de la bossa-nova, la voix grave et sensuelle de Melody Gardot s’insinue avec beaucoup de sophistication dans les arcanes de chansons d’amour aux mélodies imparables
YESSAÏ & MARC KARAPETIAN X TERRI LYNE CARRINGTON
TALENTS ADAMI JAZZ
Repéré aux claviers au côté du saxophoniste Guillaume Perret ainsi qu’au sein du trio Onefoot, le jeune pianiste franco-arménien Yessaï Karapetian a passé un cap la saison dernière en publiant un premier disque en leader lyrique, sophistiqué et parfaitement fascinant.
Il profite aujourd’hui du dispositif Talents Adami Jazz offrant à un jeune musicien la possibilité de collaborer avec un artiste de renommée internationale de son choix, pour inviter celle qui fut son mentor lors de son séjour d’un an au Berklee Global Jazz Institute — la batteuse et compositrice Terri Lyne Carrington. Sans rien abandonner de ses ambitions syncrétiques, Karapetian entend bien réaffirmer en sa compagnie les racines proprement afro-américaines de son art, pour expérimenter les multiples facettes de son univers musical empreint de modernité. Line-up : Yessaï Karapetian (p), Marc Karapetian (b), Terri Lyne Carrington (dms)
CÉLIA KAMENI (GÉNÉRATION SPEDIDAM)/ ALFIO ORIGLIO «SECRET PLACES» AVEC ZAZA DESIDERIO ET MARCEL BOTTARO
Ce quartet est le fruit d’une de ces rares rencontres qui changent la vie de ceux qui la font: alors que le pianiste Alfio Origlio avait déjà été le compagnon de route des plus grands noms de sa génération, de Didier Lockwood à André Ceccarelli en passant par Bobby McFerrin, Michel Legrand, ou encore Henri Salvador et Michel Jonasz, il a trouvé en la chanteuse Célia Kameni une perle rare, dont la voix unique au timbre de brume et l’aura hypnotisante lui confèrent une présence scénique hors du commun, idéale pour donner corps, avec une section rythmique en osmose à un répertoire de reprises des plus grands noms de la pop, de la soul et de la chanson française, de Gregory Porter à Stevie Wonder, U2, Seal et Jeanne Moreau. Line-up : Célia Kameni (v), Alfio Origlio (p), Marcel Bottaro (cb),Zaza Desiderio (dms)
JOE BONAMASSA
Eric Clapton, Rory Gallagher, Peter Green, Paul Kossoff, Jimmy Page, Gary Moore… On l’aura compris, ces maîtres de la six-cordes venus d’Angleterre et d’Irlande forment le Panthéon personnel de Joe Bonamassa, qui n’a jamais caché son admiration sans bornes pour ces virtuoses qui, comme lui, ont toujours su cultiver une certaine sophistication dans leur approche du blues.
Ce qui ne l’empêche pas de vénérer B.B. King, dont il a fait la première partie en 1989 alors qu’il était seulement âgé de… 12 ans ! C’est peu dire que l’ex-enfant prodige Joe Bonamassa est un guitariste hors norme, soliste d’exception, bien sûr, mais aussi auteur-compositeur extrêmement prolifique : plus d’une vingtaine d’albums sous son nom depuis l’inaugural A New Day Yesterday en 2000, sans compter ses collaborations avec la chanteuse Beth Hart et le supergroup Black Country Communion! Un rythme digne des glorieuses seventies, âge de ce bluesrock désormais vintage auquel il a redonné ses lettres de noblesse en y ajoutant une touche à la fois personnelle et contemporaine.
En témoigne son dernier album, l’époustouflant, kaléidoscopique et somptueusement produit Time Clocks, modèle d’ouverture musicale, riche d’influences nourricières, entre hard-rock à la Led Zeppelin, soul orientalisante et, bien sûr, blues 2.0.
JOE LOUIS WALKER
Né à San Francisco le jour de Noël 1949, initié très jeune au blues matriciel du Delta, mais aussi à la tradition moderniste de Chicago ainsi qu’au gospel, au rhythm’n’blues et à la soul — le chanteur et guitariste Joe Louis Walker s’est non seulement affirmé aux yeux du monde comme un remarquable représentant de ces fameuses douze mesures canoniques, mais au-delà comme l’inventeur d’une musique à la fois moderne, lyrique et syncrétique, transgressant les frontières stylistiques instituées pour mieux célébrer l’âme éternelle de la musique noire.
Reconnu au même titre que Robert Cray comme l’un des grands promoteurs du « blues contemporain », ce courant réformateur qui au début des années 80 offrit une nouvelle jeunesse à ses formes ancestrales en en bouleversant les codes, Joe Louis Walker, dans sa façon décomplexée de s’engager résolument dans les plus folles hybridations stylistiques, va rapidement imposer sa voix alternative, faisant de sa musique métissée et œcuménique le plus magnifique exemple d’une tradition renouvelée.
C’est d’ailleurs avec un nouvel album, intitulé Weight of the World, que Joe Louis Walker signe son grand retour en 2023. Son style vibrant, de l’âme et du corps indissociablement liés, tout à la fois exalté et incandescent, plein de ferveur, de spiritualité et de sensualité mêlées, sonne sans discussion comme une nouvelle preuve de l’extraordinaire capacité de renouvellement des formes les plus ancestrales et populaires de la musique noire aux États-Unis. Line-up : Joe Louis Walker (g, v), Scott Milici (kbd, v), Lenny Bradford (b, v), John Medeiros Jr (dms, v)
NORAH JONES
C’est l’une de ces histoires dont la grande aventure du jazz n’en a connu que quelques-unes, celle d’une jeune chanteuse, autrice et compositrice qui est passée de l’anonymat à la gloire à seulement 23 ans, en publiant l’un des albums les plus populaires du XXIe siècle, Come Away With Me, et devenant l’une des figures du légendaire label de jazz Blue Note.
Mais si elle est profondément influencée par le répertoire des standards comme par les grandes chanteuses qui les ont revivifiés, de Billie Holiday à Cassandra Wilson, l’univers de Norah Jones dépasse largement le jazz et la suite de son parcours lui a donné l’occasion de montrer combien elle aime aussi la country, la pop et la folk, dans sa propre musique comme au fil de collaborations avec des artistes aussi divers que Willie Nelson, Herbie Hancock, Q-Tip, les Foo Fighters ou le Dirty Dozen Brass Band. Depuis sa dernière venue à Jazz à Vienne, en 2010, la chanteuse a continué d’enrichir sa discographie et son dernier album, Pick Me Up Off The Floor, est l’un des sommets de sa carrière. Son concert, entre morceaux cultes et pépites à (re)découvrir, s’annonce comme un événement
MAVIS STAPLES
À l’instar d’une Aretha Franklin, la chanteuse Mavis Staples restera à jamais dans l’histoire de la musique afro-américaine comme l’une des artistes qui, à partir du tournant des années 60 et sous l’impulsion de son engagement auprès de Martin Luther King dans la lutte pour les droits civiques, contribua à réunifier dans un même geste libérateur l’héritage spirituel de la tradition du gospel avec les formes modernistes et profanes du rhythm’n’blues et de la soul.
Multipliant au fil des années les collaborations inspirées avec les plus grands noms du jazz, de la pop et du funk (de Bob Dylan à Prince en passant par Ray Charles, Lucky Peterson, John Scofield — mais aussi plus récemment Arcade Fire, Gorillaz, David Byrne ou encore Norah Jones) Mavis Staples, avec sa voix profonde, vibrante, la ferveur incandescente de son phrasé et sa passion intacte pour le chant et la scène, incarne comme nulle autre chanteuse aujourd’hui cet équilibre miraculeux entre le corps et l’esprit, l’exaltation et le recueillement, l’affirmation identitaire et la communion universaliste, qui est le propre de l’âme afro-américaine. Sa musique, à la fois intemporelle par son ancrage toujours réaffirmé dans le riche terreau du gospel et comme constamment renouvelée dans ses formes et ses énergies par sa façon unique d’accueillir le monde dans ses métamorphoses, est de celles qui en ce début de millénaire offre encore un peu d’espoir dans le pouvoir de l’art de changer la vie
PAT METHENY SIDE-EYE W/ CHRIS FISHMAN & JOE DYSON
S’il y a bien quelque chose de fascinant chez Pat Metheny, c’est son extraordinaire faculté à constamment évoluer, quel que soit le contexte dans lequel il évolue.
Cela fait plus de quarante-cinq ans que son odyssée phonographique a commencé, en trio, en 1975, avec le batteur Bob Moses et le génial Jaco Pastorius à la basse électrique. Depuis, ce virtuose et novateur de 68 ans qui a influencé un nombre incalculable de musiciens – pas seulement des guitaristes… – et travaillé avec les plus grands (d’Ornette Coleman à David Bowie en passant par Michael Brecker, John Zorn, Abbey Lincoln, Meshell Ndegeocello et Steve Reich) ne s’est jamais répété, guidé par sa curiosité insatiable et son respect naturel pour toutes les (bonnes) musiques.
Side-Eye NYC, son dernier album en date, ne sonne pas comme l’œuvre d’un sénateur du jazz en semi-retraite, mais comme l’enregistrement live d’un trio dont la fraîcheur d’inspiration laisse pantois d’admiration. Pat Metheny y relie son passé glorieux et son avenir radieux en réinventant la composition sublime qui avait donné son nom à son premier album, Bright Size Life. Une guitare, des claviers, une batterie : voilà un trio qui sonne comme un grand orchestre futuriste, emmené par l’un des plus grands jazzmen de l’Histoire, décidément toujours à la pointe de la modernité. Respect
SIXUN
Généralement, les groupes qui se reforment, ça ne marche jamais. Mais il faut bien des exceptions pour confirmer la règle : Sixun en est une, et pas des moindres !
Quinze ans après ce qu’on croyait être à tort leur ultime opus studio, Palabre, les Six qui ne font qu’un viennent de nous offrir un cadeau, Unixsity, enregistré par les membres historiques d’un groupe décidément toujours d’actualité : Alain Debiossat le saxophoniste, Louis Winsberg le guitariste, Jean-Pierre Como le claviériste, Michel Alibo le bassiste, Paco Séry le batteur et Stéphane Edouard le percussionniste.
Unixsity est un disque radieux et chantant, énergique et mélodique, subtil et puissant. Et quand on sait que depuis près de quarante ans ces six-là sont encore meilleurs sur scène, on ose à peine imaginer le bonheur qu’on éprouvera en les découvrant en live… Car tout ce qui fait la richesse de leur jazz toujours aussi joyeusement métissé est là. Tout ce qu’on aime dans cette musique de citoyens du monde revit sous le soleil, exactement. Au moment où via les plateformes de streaming officielles les plus jeunes sont enfin en train de découvrir leurs premiers albums cultes (Nuit Blanche, Pygmées, L’Eau De Là…), ce comeback inespéré sonne comme un doux miracle. Welcome back, Sixun ! Line-up : Alain Debiossat (sax), Louis Winsberg (g), Jean-Pierre Como (kbd), Michel Alibo (b), Stéphane Edouard (perc), Paco Sery (dms)
LOU RIVAILLE —ElliAViR
Alors que personne ne l’attendait, la chanteuse Lou Rivaille et son quartet ElliAViR remportaient voici un an l’édition 2022 du tremplin ReZZo Jazz à Vienne, grâce à la force d’un univers unique, coloré et pittoresque, marqué tant par les paysages bretons où elle a grandi que par l’influence d’artistes aussi divers que Leïla Martial, Melody Gardot ou Kenny Wheeler, mais aussi la cohésion d’un groupe soudé par une complicité rare.
Car autour d’elle, plus que de simples accompagnateurs, ce sont quatre amis très chers unis par des liens tissés au fil des ans, qui ne se contentent pas de la soutenir, mais prolongent une voix qu’on n’oublie pas et un imaginaire à fleur de peau. Un concert qui permettra de découvrir le répertoire d’un premier album très attendu. Line-up : Lou Rivaille (v, compos), Rémi Flambard (tp), Christophe Waldner (p), Cyril Billot (cb), Maxime Mary (dm)
SAMARA JOY
Ce n’est pas pour rien si cette jeune femme originaire de Philadelphie, inconnue il y a peu de temps encore, s’est imposée en trois ans à peine comme la nouvelle révélation du jazz vocal en remportant notamment deux Grammy Awards.
Héritière des grandes voix du jazz de l’âge d’or, issue d’une famille de musiciens réputés, elle a autant appris en chantant à l’église qu’en écoutant Sarah Vaughan, Ella Fitzgerald, Carmen McRae ou Billie Holiday, et connaît une ascension fulgurante grâce à son deuxième album paru l’année dernière, Linger Awhile qui consacrait une voix comme on n’en entend que quelques-unes dans une génération. La façon dont elle et ses musiciens interprètent les standards rendra à coup sûr cette édition 2023 de la All Night inoubliable
GORAN BREGOVIĆ
Révélé auprès du grand public international au tournant des années 90 par la verve dramatique de sa somptueuse partition pour le film d’Emir Kusturica, Le Temps des Gitans, le compositeur et multi-instrumentiste bosnien Goran Bregović n’a depuis jamais cessé de colporter à travers le monde la mélancolie joyeuse de son univers fantasque, festif et truculent. Toujours aussi virtuose dans l’art d’articuler l’archaïsme intemporel des folklores d’Europe centrale aux sonorités et rythmes de la pop mondialisée la plus contemporaine, il revient aujourd’hui à la tête d’une petite fanfare délicieusement mal léchée servant d’écrin baroque à la puissance poétique de voix féminines magnifiant les traditions vocales des Balkans, pour nous enivrer aux éclats lyriques de sa musique nomade et résolument hybride — à la fois sentimentale et ironique, épique et intimiste
INCOGNITO
Fondé à Londres à l’orée des années 80 par le guitariste et producteur d’origine mauricienne Jean-Paul « Bluey» Maunick et le bassiste Paul Tubbs Williams aujourd’hui disparu, le groupe Incognito, fer de lance du courant acid jazz et de l’emblématique label Talkin’Loud de Gilles Peterson tout au long des années 90, a vu ces derniers temps son sens inné de l’hybridation et du métissage singulièrement remis au goût du jour.
Devenu au fil du temps moins un groupe constitué qu’une sorte de collectif aux allures de pépinière de jeunes talents, Incognito, fidèle à ses principes, signe aujourd’hui une musique toujours aussi séduisante et effrontée, dynamitant et redynamisant les fondamentaux d’une culture jazz parfaitement assimilée aux rythmes et sonorités des courants les plus actuels de la soul et de la pop. Line-up : Jean Paul « Bluey » Maunick (ldr), Natalie Duncan (v), Cherri V (v), Imaani (v), Sid Gauld (tp), Paul Booth (sax), Alistair White (tb), Charlie Allen (g), Chicco Allotta (kbd), Francis Hylton (b), Joao Caetano (perc), Francesco Mendolia (dms)
AJATE
C’est en 2008, au retour d’un voyage en Afrique de l’Ouest, que Junichiro «John » Imaeda, persuadé d’avoir découvert un lien de parenté entre la musique populaire pour tambours de son Japon natal et les transes percussives de l’afrobeat, eut l’idée de poser les bases d’une improbable fusion entre ces deux traditions.
Ainsi naquit le groupe Ajate, ensemble de dix musiciens pour laquelle Imaeda entreprit ni plus ni moins d’inventer un nouvel instrumentarium dédié à son projet à base de luths hybrides et de balafons mutants made in Japan. Le résultat est une sorte d’afro-funk déterritorialisé proprement hallucinatoire, développant sa musique de transe, à la fois populaire et expérimentale, en longues jam sessions parfaitement jubilatoires. Line-up : Junichiro Imaeda (v, piechik – guitare en bambou), Yukio Sato (v, take – percussion en bambou), Takako Uchida (v, tamasudare – percussion en bambou), Kazuki Chonan (shinofue – flûte en bambou japonaise), Kenta Takeda (g), Tomohiko Kikuchi (b), Noriko Ota (jaate – xylophone en bambou), Masaho Tamura (ohdo – percussion japonaise), Keigo Yamada (shimedaiko – percussion japonaise
VOILAAA SOUND SYSTEM FEAT DAWATILE KILEDJIAN / OLIVYA (DOWDELIN)
Fondé et animé par l’hyperactif producteur et DJ lyonnais Bruno « Patchworks» Hovart, le Voilaaa Sound System est un collectif de musiciens, DJs et MCs qui a fait de la scène et de ses set sounds enfiévrés entrés dans la légende le laboratoire in vivo de toutes ses utopies syncrétiques et universalistes.
À partir de chansons lumineuses et irrésistibles d’énergies positives, le Voilaaa Sound System convoque les fantômes de Fela Kuti et Manu Dibango pour casser les codes et les frontières stylistiques et fabriquer à travers une sorte d’afro-disco à la fois vintage et moderniste, truffé de grooves imparables, de voix sensuelles et d’impros jazz torrides, un espace éphémère de libération et de fusion des corps et des esprits où régneraient en maître les pouvoirs réunificateurs de la danse et de la transe. Line-up : Pat Kalla (v), Bruno Patchworks (kbd, perc, fx), Freakistan (DJ)
BILLETERIE EN LIGNE
Pour accéder à la billetterie en ligne de JAZZ A VIENNE 2023 – 42e EDITION (28 juin au 13 juillet), vous êtes invités à cliquer ci-dessous
Filmoramax a pour objectif de valoriser l’industrie du court métrage comme tremplin pour les futurs grands réalisateurs.
OCS est le partenaire officiel du festival et permet au grand vainqueur de la compétition de voir son film acheté et diffusé par la chaîne.
Durant 5 jours, Filmoramax présente des courts métrages venant du monde entier : 20 films en compétition internationale, 6 films en compétition régionale, et 15 films en hors compétition, et aura le plaisir d’accueillir son public dans les salles du Pathé Bellecour, du Comoedia et de l’UGC ciné cité Part-Dieu.
À l’issue de cette compétition, 9 prix seront décernés :
Grand Prix Filmoramax
Prix de la meilleure actrice
Prix du meilleur acteur
Prix du meilleur réalisateur / réalisatrice
Prix du meilleur scénario
Prix du jury
Prix du public
Prix du meilleur film régional
Prix du meilleur premier film décerné par l’entreprise LIP, grand partenaire du festival.
Pour cette 2ème édition, Filmoramax a le bonheur d’accueillir AirFrance, La Banque Populaire, Orange et MYM auprès de LIP, et OCS, ses partenaires officiels.
LA SÉLECTION
COMPÉTITION INTERNATIONALE
Le Censeur de Rêves de Léo BERNE & Raphaël RODRIGUEZ – FRANCE
The Criminals de Serhat KARAASLAN – TURQUIE
The cove de Caroline MAILLOUX – CANADA
The Lone Wolf de Filipe MELO – PORTUGAL
Prudence Ledoux à le vent en poupe de Laura PIANII – FRANCE
Je Joue Rodrigue de Johann DIONNET – FRANCE
Boxballet de Anton DYAKOV – RUSSIE
Palissade de Pierrick CHOPIN – FRANCE
Les Enfants de Bohème de Judith CHEMLA – FRANCE
Erratum de Giulio CALLEGARI – FRANCE
Bottle Cap de Marie HYON & Marco SPIER – ETAT-UNIS
High Sky Low Land de Maria ERIKSSON-HECHT – SUÈDE
Mauvaise troupe de Nolwenn LEMESLE – FRANCE
Lamento de Rubén SANCHEZ – ESPAGNE
Mirage de Sil VAN DER WOERD – PAYS-BAS
Le bain de Anissa DAOUD – TUNISIE
Warsha de Danai BDEIR – LIBAN
Partir un jour de Amélie BONNIN – FRANCE
Datsun de Mark ALBISTON – NOUVELLE ZÉLANDE
Horizon of Success de Théophile GIBAUD – FRANCE
La Débandade de Fanny DUSSART – FRANCE
COMPÉTITION RÉGIONALE
Warning de Axel ZEILIGER – FRANCE
Spoon de Arthur CHAYS – FRANCE
À point de Sébastien LAGOSZNIAK – FRANCE
Délivre nous du mal de Pierre-Marie Charbonnier et Simon PIERRAT – FRANCE
Delivery to hell de Michael DRAI – FRANCE
La couleur du ciel de Owen ARCHINET- FRANCE
HORS COMPÉTITION
Shahin – de Amin KAMALI – FRANCE
Harmony – de Céline GAILLEURD & Olivier BOHLER – FRANCE
Vieille Peau – Julie REMBAUVILLE & Nicolas BIANCO-LEVRIN – FRANCE
North Star – de P.J. PALMER – USA
Night Breakers – de Gabriel CAMPOY & Guillem LAFOZ – USA
Spider de Nash EDGERTON – AUSTRALIE
Bear de Nash EDGERTON – AUSTRALIE
Shark de Nash EDGERTON – AUSTRALIE
Le Rite de Niels SCHNEIDER – BELGIQUE
Ulyx de Emeric LEPRINCE et Hugo ROBLIN – FRANCE
Spinebuster de Ronan BERTRAND – FRANCE
Pin Pon de Baptiste DRAPEAU – FRANCE
Venise n’existe pas de Ana GIRARDOT – FRANCE
Bainne de Jack Reynor – IRLANDE
JURY
Filmoramax est très fier d’accueillir l’actrice et réalisatrice Ana Girardot en Présidente du Jury. Elle sera accompagnée d’Anaïde Rozam, Eden Ducourant, Anthony Marciano et Redouanne Harjane.
Ana Girardot Ana Girardot est révélée en 2010 dans le film Simon Werner a disparu… présenté à Cannes et nommé aux Césars. Elle obtiendra par la suite des rôles significatifs dans des films et séries tels que Les revenants, Cloclo, La prochaine fois je viserai le coeur, Deux moi… Récemment, le public l’a redécouverte dans Ogre de Arnaud Malherbe, La flamme et Le flambeau de Jonathan Cohen ou encore la série Totems sur Amazon Prime. Elle a également réalisé son premier court métrage en 2021 : Venise n’existe pas, qui sera présenté à Filmoramax en hors compétition.
Anaïde Rozam Anaïde Rozam fait partie de la nouvelle génération d’acteur. Elle fait sa première apparition sur le grand écran dans Les Olympiades de Jacques Audiard et a joué récemment dans Sans filtre et La cour des miracles de Carine May et Hakim Zouhani, qui a été présenté au festival de Cannes 2022, en sélection officielle. À côté de son métier d’actrice, elle réalise également des vidéos humoristiques sur son compte Instagram.
Anthony Marciano Anthony Marciano se lance dans sa carrière de réalisateur en 2013, avec la comédie régressive Les Gamins avec Max Boublil et Alain Chabat. Deux ans plus tard, il revisite avec son ami Max Boublil le célèbre mythe du voleur de Sherwood dans Robin des bois, la véritable histoire. En tant que scénariste il a récemment écrit pour les longs métrages Forte et Envole-moi.
Eden Ducourant Eden Ducourant s’est fait connaitre dans la série Pour Sarah et Une mère parfaite, sortit récemment sur TF1. et Netflix. Elle s’est aussi imposée au cinéma avec son rôle principal dans le court métrage Aurélia, son rôle dans la comédie Bis ou le film Les chatouilles. Son talent de réalisatrice se fait connaitre avec ses courts métrages Les mémoires du temps, Bite con merde, ou Je suis la clé du problème, qu’elle réalise avec son frère. Ils ont aussi réalisé ensemble le clip de la Fondation des femmes, sortit en 2021.
Redouanne Harjane Redouanne Harjane est humoriste, musicien et acteur. En 2009, il crée son premier one-manshow, Le Diable et la tempête. Une année plus tard, il assure la première partie du spectacle de Jamel Debbouze. Intégrant la troupe du Jamel Comedy Club, il y joue son second stand-up, Dans la tête de Redouanne Harjane. En 2011, Redouanne Harjane fait ses débuts au cinéma dans Les Mythos et fait aussi des apparitions dans les films L’Écume des jours, Prêt à tout, Comment c’est loin, etc. Il obtiendra son premier rôle principal dans M de Sara Forestier. Il a dernièrement joué dans Le nouveau jouet de James Huth et Le dernier Juif de Noé Débré, et a créé son spectacle Redouanne est Harjane, en 2017.
LES ÉVÉNEMENTS
Masterclass avec Adrien BRETET Thème : Du court au long métrage Mercredi 28 septembre à 14h30 // Pathé Bellecour
Adrien Bretet est producteur de cinéma et a remporté en 2020 le César du meilleur court métrage avec le film de Lauriane Escaffre et Yvonnick Muller : Pile Poil. Il a également créé sa propre société de production PICTOR avec qui il a récemment produit les films Kenavo, Les Aniamaux sauvages, et Sans Suite.
Le Café des Réalisatrices
Mercredi 28 septembre à 10h //Showroom Made.com Le Café des réalisatrices est un moment d’échange où réalisatrices, scénaristes, productrices, journalistes et futures cinéastes se réunissent pour partager leur point de vue sur la place des femmes dans le milieu du 7ème art. Le but est également de partager son expérience de réalisatrice, ses inspirations, et de donner des conseils aux étudiants qui souhaitent entreprendre une carrière dans le cinéma.
Cette année, le festival a l’honneur de recevoir en ambassadrices de l’événement :
Charlène Favier, réalisatrice du film Slalom, nommé deux fois aux Césars.
La réalisatrice et scénariste Alice Vial notamment connu en tant que scénariste du film Les Innocentes. Elle est en train de réaliser la prochaine série OCS, Septième ciel.
Les showaces sont des soirées musicales privées qui ont lieu tout au long du festival.
Filmoramax a l’honneur d’accueuillir MB14 en concert d’ouverture lors de la cérémonie d’ouverture du festival au Pathé Bellecour.
La chanteuse Joyce Jonathan proposera un concert au showroom Made.com lors d’une soirée «Mode avion» en partenariat avec AirFrance.
Filmoramax accueillera aussi le duo de musiciens de musiques électroniques French Fuse et la chanteuse franco-américaine Naïka, qui délivreront tous les deux un concert au showroom de la marque Made.com également.
QUELQUES TEMPS FORTS
MARDI 27 SEPTEMBRE 19H30 : Concert d’ouverture de MB14 20H : Cérémonie d’ouverture 21h : Projection du premier court métrage d’Olivier Nakache et Éric Toledano
Avant-première de la nouvelle série OCS «Septième ciel», une création de Clémence Azincourt, réalisée par Alice Vial – En présence de l’équipe du film // Pathé Bellecour
MERCREDI 28 SEPTEMBRE 10h-12h : Le café des réalisatrices en présence de Jessica Palud, Pauline Seigland, … // Showroom Made.com 14H30 : Masterclass de Adrien Bretet Thème : Du court au long métrage // Pathé Bellecour 21h : Showcase privé de Joyce Jonathan // Showroom de la marque Made.com
JEUDI 29 SEPTEMBRE 11H : Grande masterclass sur les genres cinématographiques en présence de Julien Séri 17h : Présentation du film Venise n’existe pas en hors compétition en présence d’Ana Girardot 21h : Showcase privé de la French Fuse // Showroom de la marque Made.com
VENDREDI 30 SEPTEMBRE 14H30 : Conférence de presse du Jury 15h : Interviews du Jury et des cinéastes en compétition 21h : Showcase privé de Naïka // Showroom de la marque Made.com
SAMEDI 1er OCTOBRE 12h : Défilé AirFrance sur les 10 derniers uniformes de la marque, dont ceux créés par les couturiers Dior, Balenciaga, Georgette Renal, etc. 19h30 : Cérémonie de clôture // Pathé Bellecour 21h : Soirée de gala // Institut Paul Bocuse
A wave of design is currently rippling right across Paris, announcing the hotly anticipated return of Paris Design Week from 8th to 17th September. Running in parallel to the Maison&Objet trade fair, Paris Design Week gives industry professionals, design enthusiasts and the general public the opportunity to immerse themselves in the very latest trends in design and decoration.
The programme will include the chance to discover up-and-coming talents that are on track to becoming tomorrow’s big names at the Paris Design Week Factory; a series of new Parisian addresses to add to your design musts; a future-focused take on design spearheaded by the Campus des Métiers d’Art & Design at the Académie du Climat, a veritable laboratory showcasing work from the most exciting young design minds; and a gourmet trail by Gault&Millau, this edition’s prestigious partner. After wending their way through the French capital’s streets, all those attending Paris Design Week will be able to feast at the hottest addresses on the Parisian bistronomy by daylight and enjoy cocktails in the evening, district by district, to celebrate a post-summer season fuelled by design.
• With over 300 addresses to choose from, how will you decide where to head?
Whether you’re looking to further refine your collectable design eye, update your little address book of design, get to grips with French design expertise, delve deeper into the universe of “Meta Sensible”, meet up-and-coming design talent, or simply see Paris in a whole new light, Paris Design Week offers everyone with endless enticing ingredients for a truly inspiring stroll.
A word of advice: wear your most comfortable footwear and plan your itinerary well.
This year, enjoy a vibrant experience in the world’s most stunning city by spending 10 days honing your design expertise, all at a cost of absolutely nothing
The Metaverse, the new Eldorado for designers and entrepreneurs
META SENSIBLE, this year’s inspiration theme.
Continuing the underlying thread adopted for the September edition of the Maison&Objet trade fair, Paris Design Week invites us to step inside the kind of world of which we’ve all been dreaming. Hold up a comparative mirror to the sensorial and intangible, feel the emotion sparked by handcrafted wares and be moved by the sight of a digital work of art destined to be installed in a “Meta” interior, without in any way feeling torn between the two. What if, in actual fact, rather than having to choose, we could simply bring the real and virtual worlds together as one? Paris Design Week will provide the keys to understanding this previously unseen offering that sees the two worlds mingle and combine, with exhibitions and installations showcasing processes or digital works that can cater to real interiors.
• Paris Design Week Factory
This hive of creativity is where the new generation is set to explore the physical dimension of the Meta Sensible theme. At the Espace Commines, Emily Marant’s fresh and discerning eye will introduce us to a selection of new design houses that are currently making their mark: 13Desserts, Alice Renaud, Mademoiselle Jo and Noka Design.
• The ELLE DECORATION exhibition
To mark its 35th anniversary, the team behind Elle Décoration has invited 15 international designers, stylists and interior designers to collaborate with a digital or 3D artist. All the pairs have spent the first six months of 2022 designing those famous virtual or “phygital” works known as NFTs, drawing inspiration from their own respective fields. The space will be staged by Sam Baron, and will notably feature the fruit of collaborations between Aurèce Vettier and Gilles & Boissier, Anthony Authie and Sam Buckley, Charlotte Taylor and Constance Guisset, and Alba de la Fuente and Tom Dixon
Design For a Wild World, The Campus des Métiers d’art & design at the Académie du Climat
The title of this exhibition has been specifically chosen to echo Victor Papenek’s work “Design for the Real World”, a trailblazing publication that flies the flag for addressing social and environmental concerns and the challenges surrounding sustainability as part of the design process.
After its highly successful inaugural participation in Paris Design Week last year, the Campus des Métiers d’Art & Design, which brings together the French capital’s 8 most eminent design colleges (the École Bleue, the École Boulle, the École Camondo, the École Duperré, the École Estienne, the École professionnelle supérieure d’arts graphiques, the École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art, and the École des Arts Décoratifs), will set up home at the Académie du Climat alongside 10 top technical colleges to present their students’ most outstanding projects over the course of 5 full days. It will give visitors the opportunity to gauge just how these fledgling designers go about exploring and balancing the links that exist between the real and virtual worlds, and how they challenge production systems, the environment and consumer society through the prism of design.
• The hotel La Louisiane thrusts design centre stage for the second edition of « Bienvenue Design »
Some twenty rooms in this thoroughly unique setting will be occupied by galleries, designers and design houses, who will each showcase their own specific take on historic or contemporary design, embracing the venue’s whimsical vibe.
Designer and architect Harry Nuriev will be the hotel’s guest of honour. Along with his agency Crosby Studio, he is set to produce a collection of furnishings and to work his design magic on numerous spaces within La Louisane, including a bedroom, the inner courtyard, and an upper floor cafeteria, inviting visitors to explore his highly personal perception of this historic hotel. Highly experienced in 3D imaging technology, Nuriev will also push the boundaries of his project still further by creating a virtual version of La Louisiane.
• Stolen Objects From Under The Sea, by Uchronia and Antoine Billore
The Uchronia collective is side-stepping the world of VR to explore the notion of Meta in its analog form. The exhibition features hundreds of ceramic fish and shells, inviting us to admire the beauty of our oceans and drawing our attention to all the species roaming the seabed that are gradually becoming endangered. Numerous vintage pieces from Vallauris, meticulously assembled by Antoine from Stolen Objects From My Exes, form a surrealist backdrop for contemporary creations designed by Uchronia, which appear to have grown from our memories. These pieces, like relics from the sea, resemble anemones, starfish and more, and are all imbued with the very best French craftsmanship
For all those keen to explore some of the treasures hidden within the French capital’s monuments
This is where Paris Design Week truly plays its charm card. It is the cherry on the cake that can turn the simplest of strolls into a delightful moment of discovery. With a helping hand from France’s Centre of National Monuments, visitors will be invited to admire one-of-a-kind creations staged in Parisian venues that have been totally transformed, or that are aren’t usually open to the public. When contemporary design strikes up a dialogue with endless centuries of history, it is simply metamorphosed, becoming thoroughly universal.
• The exhibition staged by interior designer Isabelle Stanislas at the Hôtel de Sully
Straddled between the courtyard and garden, it exerts a push and pull between indoors and outdoors, whilst the use of architectural follies and new modular pieces of furniture sparks curiosity. The installation invites us to explore a sensory story, looking, touching, hearing, seeing and smelling, in a subtle nod to the allegories that feature on the building’s facades.
• The third edition of “Design sur Cours”
In partnership with Les Ateliers de Paris. The Marais’ majestic townhouses and their bare stone or tree-filled courtyards will provide a backdrop for some thoroughly original and truly monumental installations. Alexis Tricoire at the Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, the Interprofession de la Filière Forêt-Bois for the Centre-Val de Loire region at the Bibliothèque Forney, and other design names at the Hôtel d’Albrey, the Hôtel de Coulanges and the Hôtel de Soubise
For all those keen to discover international design without having to venture beyond the Parisian ring road
Be inspired by other cultures, broaden your horizons, watch borders melt away. In this post-COVID period, we’re all dreaming of new places, making this the perfect time to invite overseas methods, techniques and expertise into the French capital. Travel the world for a day or two without the need for your passport, taking careful note of each destination should you want to carry on exploring at a later date.
Laurel Parker and Paul Chamard, former artists-in-residence at the Villa Kujoyama in Japan, will be at the Musée de la Chasse et de la Nature with their Inside Outside exhibition.
Parker and Chamard have been working together under the Laurel Parker Book brand since back in 2011. Their collaborations with artists and design houses transcend from traditional book work, and employ a multitude of age-old techniques from across a wide spectrum of disciplines.
Inside Outside recreates a traditional Japanese environment, inspired by staging seen in the country’s museums, heritage sites, theatres and films. Supported by fine wooden frames, each element is made from Japanese Washi paper, transformed using traditional techniques. These dainty and delicate objects, which include Tetra Pak packaging, clothing, partitions and printed patterns inspired by the Japanese outdoors, clearly draw on the experiences the pair amassed in Japan
The Netherlands’ Rising Talents at l’Atelier Néerlandais
The September edition of the Maison&Objet trade fair will reward 6 Dutch designers and fine craft artists within the framework of its Rising Talent Awards, and Paris Design Week will simultaneously be shining a light on their work right in the heart of the French capital. Hand-picked by a prestigious all-female jury comprising Hella Jongerius, Wieki Somers, Kiki Van Eijk and Ineke Hans, these up-and-coming design talents have already demonstrated their cosmopolitan, contemporary and poetic heritage. Four solo designers and two design duos will all take centre stage: Hanna Kooistra, Ruben Hoogvliet and Gijs Wouters from Atelier FIG, Théophile Blandet, Seok-Hyeon Yoon, Vera Meijwaard and Steven Visser, Simone Post, and fine craft artist Sanne Terweij.
What is it that makes this young generation so different from all those that have gone before? Undoubtedly a stronger desire to collaborate and a more critical view of the world’s consumer systems. “They are more focused on the ecological side of the industry and on the social impact of design,” explains Wieki Somers.
Portuguese design will be placed on a pedestal with the “Métamorphose” exhibition at the Joseph Minimes Gallery. Spearheaded by the “Made in Portugal Naturally” label as part of the Year Of France in Portugal, the exhibition paints a picture of Portugal that looks way beyond manufacturing, and underscores the country’s creative capacity in the spheres of art, design and innovation. Staged by French-Portuguese designer Christophe de Sousa, the exhibition illustrates the creative prowess of numerous design talents, including design houses such as Vista Alegre, Viúva Lamego and WeWood.
See also: a celebration of American design at the Triode Gallery with Studio PELLE; or a peek at a selection of collectibles with Bordeaux’s newly founded Revel Gallery, which will be filling the Paris Design Week Factory with pieces from the likes of Xanthe Somers (Zimbabwe), Jan Ernst de Wet (South Africa), Humberto da Mata (Brazil), Estelle Yomeda (Togo/France) and Mauro Frazāo (Brazil); or the brand-new Every Day Life collaboration designed by Britain’s Paul Smith for Italian design house De Padova, featuring furniture and design accessories that blend Smith’s punchy and colourful world with De Padova’s eye for Italian excellence.
There’s the opportunity to admire plenty of Scandinavian talent, too, with the new Vega chair and the Foyer collection from Danish architect Vilhelm Lauritzen, the iconic design pieces from Danish design house Carl Hansen & Søn’s current collection, and Swedish Secrets, who will be lifting the veil on contemporary Swedish design at the Swedish Institute in Paris. Over 40 eco-conscious designers, architects and fashion designers are set to invite design enthusiasts and industry professionals to the French capital’s Swedish Institute, where they will be hosting showrooms, meet-ups and seminar
For all those keen to Go French or Go Home when seeking out outstanding craftsmanship
Ooh la la! Everyone knows that France boasts a global reputation for craftsmanship that is truly second to none. The country counts numerous trades that are attracting ever-increasing numbers of young people, all keen to embark on less run-of-the-mill vocational careers that offer huge potential. We consequently thought it was about time we placed them centre stage! We are absolutely delighted to give visitors the opportunity to (re)discover some of the brands that continue to hand their expertise down from generation to generation, along with the designer whose workshops continuing breathing life into the country’s artisan crafts.
• “Psychanalyse d’un meuble à quatre pattes”
The exhibition presented by French furniture association l’Ameublement français at the Hôtel de la Monnaie. It is based on an original idea by Vincent Darré and celebrates the work of high-end French furnishing manufacturers. Working with wood, metal, gold leaf, lacquer, leather and even textiles, France’s Manufactures de Haute Facture design and create bespoke, unique and outstanding furniture and decorative pieces for the most exceptional design projects. Techniques and materials are reinvented at will as each manufacturer’s inspiration is shaped by collaborations with architects, stylists, artists and designers, resulting in ever-more creative pieces for projects right across the world.
• As well as being one of the country’s major heritage sites, Le Mobilier National is also a leading player on the country’s design scene
Its Design and Research Workshop (ARC – Atelier de Recherche et de Création) promotes contemporary design right across France. With this in mind, the institution is set to unveil two of its latest projects at Paris Design Week in September. The newly designed chair for the Bibliothèque Nationale de France (BnF) will be exclusively presented at Le Mobilier National. Patrick Jouin is the creative brains behind this new piece, which is destined to adorn the Oval Room at the Richelieu site. Prototyped by the ARC and produced by Basque manufacturer Alki, the chair will be made available to the public in October 2023. The EIDOS XXI collection from Benjamin Graindorge and Valérie Maltaverne (YMER & MALTA design studio) will also be unveiled at Le Mobilier National. Drawing inspiration from nature, it comprises a desk, a bookshelf and lighting.
It has also been prototyped by the ARC, and showcases traditional expertise, including marquetry, cabinet making, saddlery and porcelain, blended with new technology
“Fragments”, the collection of furniture and objects crafted from Seine marble, designed by Anthony Guerrée and edited by M éditions, will be on show at The Corbusier Foundation. The duet with M éditions and the designer Anthony Guerrée explores two true heavyweights: Greek architecture and Le Corbusier. Guerrée’s work is rooted in both ancient history and the foundations of modernity itself. He serves up a spectacular take on these two core elements with help from Les Marbreries de la Seine, who supplied him with stunning remnants of solid marble that were too small to be used for crafting interiors. Carrying history forward in this way would have simply been mission impossible without the help and dexterity of the marble masons who worked alongside him on the project, each breathing life into these static volumes and revealing the marble’s raw beauty.
The “Fragments” collection features a variety of functional furniture and objects, ranging from a coffee table to a pencil box, a chaise longue to a trinket dish, and a console table to a floor lamp. Presenting “Fragments” at Maison La Roche – a masterpiece designed by Le Corbusier and Pierre Jeanneret, and currently The Corbusier Foundation’s HQ – is of tremendous symbolic importance for Anthony Guerrée. The designer’s creations interact with their surroundings, and are revealed and enhanced by the constantly changing play of light and shadow, that is so loved by the iconic architect.
Not to miss: Faiencerie Georges’ stunning Bleu Nuit collection on show in their store on Rue Charlot (Paris 3); Horizon, an exhibition and sale organised by fine crafts concept store Empreintes, which invites us to reflect on and tune into new sensations, almost flirting with the boundaries of reality, with a selection of everyday objects and extra-special pieces that encourage us to look at the world from a different angle; and the pop-up cafe hosted by Jars, which plunges us into the world of its handcrafted wares and innovations. This fleeting installation will see the artisans’ techniques and the brand’s universe brought to life in an upbeat and sociable “ceramic cafe”, with Jars inviting us to discover its creations, designed and hand-crafted in its workshops in France where a passion for clay and exquisite workmanship is handed down through the generation
For all those keen to update their little black book of design
Who knows whether it is simply a lucky coincidence or the result of carefully timed campaigns, but Paris Design Week seems to be THE date on which the entire design and interiors industry opens its new showrooms and stores. And that makes it a must-attend event for anyone keen to be the first to get their hands on the very latest design pieces.
Will be opening the doors of its brand-new showroom on rue du Bac in the 6th arrondissement.
For all those keen to compile their very ownartsy curiosity cabinet
Immerse yourself in a one-of-a-kind world that flirts with the boundaries of art, inviting you to contemplate, query and be amazed. Homes can be exciting spaces where we can play around with contrasting pieces, accumulate objects, and collect fabulously quirky finds to create our very own mini museums that are thoroughly personal and totally unique.
• The Finnish Institute
Which is set to showcase the fun and surprising collection of pieces from designer Hanna Anonen, winner of Design Forum Finland’s Young Designer of the Year Award in 2021. Anonen is a multi-faceted designer whose work includes graphic design as well as designing spaces, furniture and everyday objects. Her creations are a celebration of bold colours and always place her material of choice, painted wood, centre stage. Her daring and quirky style, which has earned her recognition on the international stage, injects new life into the otherwise understated and minimalist traits of Finnish design, using geometric shapes, rhythm and colours to communicate joy, happiness and wonder.
• The Sismann Gallery
Historian and art dealer Gabriela Sismann specialises in Renaissance sculpture. She has had premises on the French capital’s Quai Voltaire for twenty-five years, and collecting antique jewellery has always been one of her passions. A while ago, she came up with the idea of upcycling old brooches, keys and even buttons and turning them into pieces of jewellery, almost like portable works of art, offering a modern take on the past. During Paris Design Week, she will present a necklace crafted from an outstanding piece of silver thread embroidery dating back to the seventeenth century mounted on silver-plated brass.
• The stylists’ itinerary: So, what is the French Touch, exactly?
Without a doubt, it is leading French stylists’ outstanding ability to blend elegant style with effortless chic and then convey that through furnishings. Charlotte Bilgens, Jean-Pierre Tortil, Chahan Minhassian, Laura Gonzales (who is opening her own gallery) and Christophe Delcourt are all set to showcase the one-of-a-kind worlds upon which their success has been built, providing a springboard for prestigious projects right across the world
• The David Zwinner gallery
One of the three leading contemporary art galleries in Paris is taking part for the first time ever!
For this brand-new edition, the Intramuros Café will be welcoming visitors in a colour-packed setting specially staged by Vitra. Visitors will be able to admire a carefully curated selection of objects crafted in Paris and beyond, have a chat with our journalists, attend the Paris Design Week x Intramuros talks, or simply enjoy a cup of coffee in this hub for discovery and exchange!
Participants List
13 DESSERTS 1831 ART GALLERY 64 CLÉRY AALAMUNA PARIS ADARSH NELLORE ADELIE DUCASSE AGENCE PCM AGNES BITTON. ( ABD SASU EN COURS CONSTITUTIO ALEXANDRE BEAUDOUIN ALEXANDRE LABRUYÈRE ALICE PEGNA ALICE RENAUD ANANBÔ PAPIERS PEINTS PANORAMIQUES ANDREU WORLD ANHA ANNE JACQUEMIN SABLON APPARTEMENT-ATELIER DE LE CORBUSIER ARCHIK PARIS ARTHUR VANDERGUCHT ARTL ATELIER GEORGE ATELIER NÉERLANDAIS ATELIER TARKETT ATELIER TORTIL ATMOSPHERE & BOIS BALSAN SHOWROOM BANG & OLUFSEN BAOBAB COLLECTION SA BATEAUMAGNE BEAU OUI BENE BHV MARAIS BIBLIOTHÈQUE HISTORIQUE DE LA VILLE DE PARIS BIENVENUE DESIGN – HÔTEL LA LOUISIANE BIOBJECT BOFFI FRANCE BOON CARL HANSEN & SØN CASSINA CELINE DAEFFLER CENTRE CULTUREL TCHEQUE CFOC CHAHAN GALLERY CHAMPEAU & WILDE CHARLES PARIS CHARLOTTE BILTGEN COSENTINO CITY PARIS CREATIVE MATTERS CREATIVE-CABLES DAVID BOWCOTT DESIGN DAVID ZWIRNER DCW EDITIONS DELCOURT COLLECTION DELISLE DELPIRE & CO DEPADOVA DIPTYQUE DISDEROT / MANUFACTURES DE LUX DORFFER DOUX & BETON DUVIVIER CANAPES EDITIONS DU COTE ELDVARM ELHAM NEJATI ÉLITIS ELLE DECO EMA CNIFOP EMILIE SKAFF EMPREINTES ESAD DE REIMS / HEAR (MULHOUSE) ESPACE PANTHEA ESPACES ATYPIQUES PARIS OUEST ESPACES ATYPIQUES PARIS RIVE DROITE ESPACES ATYPIQUES PARIS RIVE GAUCHE FAIENCERIE GEORGES FEDERATION COMPAGNONNIQUE PARIS / IDF FERMOB FIBOIS CENTRE VAL DE LOIRE FONDATION LE CORBUSIER FRETTE GABRIELA SISMANN – OEUVRES D’ART PORTATIVES GAGGENAU GALERIE 8+4 / BERNARD CHAUVEAU GALERIE BASIA EMBIRICOS GALERIE LSD – GLASS VARIATIONS GALERIE MINIMASTERPIECE GALERIE NEGROPONTES GALERIE REVEL GALERIE SIGNÉ GALERIE V GALERIE VAUCLAIR GALERIES LAFAYETTE CHAMPS-ELYSÉES GEORGES GIEN GILLES & BOISSIER GIORGETTI PARIS SASHABITAT HAMILTON CONTE HELDER BARBOSA ICOMA IKEA FRANCE INDIA MAHDAVI INSTITUT FINLANDAIS INSTITUT SUEDOIS ISABELLE STANISLAS ISIMAR JAD JALLU JARS JNL SA KATABA – GALERIE DE LA PERMARCHITECTURE KIKI GOTI KOSTIA LA BOUTIQUE DU CENTRE POMPIDOU LA BOUTIQUE LAFAYETTE ANTICIPATIONS LA LIBRAIRIE DU CENTRE POMPIDOU LA MAISON DE COMMERCE
LA MANUFACTURE DES TAPIS DE COGOLIN LA PARQUETERIE NOUVELLE LA REDOUTE INTERIEURS LA SALLE DE BAINS FRANÇAISE La table de jeux par CAMILLO BERNAL LALALA SIGNATURE L’AMEUBLEMENT FRANCAIS HAUTE-FACTURE LARSEN L’ASSOCIATION POUR UN DESIGN SOUTENABLE LE BERRE VEVAUD LE BICOLORE – MAISON DU DANEMARK LE BIS – ENSCI LES ATELIERS LE CERCLE 5.5 – UN INVENTAIRE A LA 5.5 LE FRENCH DESIGN BY VIA LE LIT NATIONAL LEBLON DELIENNE LELIEVRE PARIS Les Vanités des poules par CAMILLO BERNAL LILY SAILLANT LNO LUXURY LIVING MADE IN PORTUGAL NATURALLY – AICEP MADE.COM MADEMOISSELLE JO MAISON ALIVON MAISON DADA MAISON DE CROWDFUNDING KISSKISSBANKBANK MAISON DE VACANCES MAISON PAPIER MAISON POUENAT MAISON SARAH LAVOINE MALOUINIÈRES MANAL ALMAIMOUNI MANUEL CANOVAS MANUFACTURES EMBLEM PARIS MARAZZI MARGARET HOWELL MARIANNE GUELY STUDIO MARIE DAAGE MATANG MAUVIEL1830 MAY BY CHARLES TASSIN MÉRIGUET-CARRÈRE PARIS MIREILLE MODELEC MOISSONNIER MOLTENI&C | DADA MUSEE DE LA CHASSE ET DE LA NATURE MUUTO NATIONAL UNIVERSITY OF SINGAPORE chez DEYROLLE NOMAD ATELIER NOOOR NOPPI NORKI NV GALLERY OBJECTIF TERRE OFFECCT OH MY LAINE ! OOUMM OSTREA PARIS RENDEZ VOUS PHILIPPE HUREL PIERRE AUGUSTIN ROSE PIERRE FREY PINTO POLTRONA FRAU PRAVDA HOLDING PULPO + COR STUDIO RÉANT LUTECA RED EDITION REDA AMALOU A LA SECRET GALLERY ROKU GEGA SAMMODE SAMMODE A L’ENSCI LES ATELIERS SANDRA BENHAMOU SARA BADR SCHMIDT SAVOIR BEDS SCALE SCHUMACHER SÈVRES SHOWROOM ACTIU SILVERA SINOPLE SOPHIE CIVITA & ARTHUR JAN STEFANIE KAY STOOLY TAI PING TAKECAIRE THE CONRAN SHOP THE SOCIALITE FAMILY THE WOODS GALLERY THG PARIS THIBAULT HUGUET_DESIGN STUDIO THIERRY LEMAIRE THOMAS DELAGARDE STUDIO TOILES DE MAYENNE TOULEMONDE BOCHART TOULEMONDE BOCHART RASPAIL TRIODE TSÉ & TSÉ TSÉ & TSÉ BOUTIQUE UCHRONIA UNIFOR VALENTIN LEBIGOT VALÉRIE BERTHOU VESTIBULE PARIS VINCENT CAPMARTIN VIS-A-VIS PARIS VITRA SAS VOLEVATCH WAITING FOR IDEAS WATANUKI, VIGNAU ET SHIMOGAWA ZECLER
Paris Design Week’s Partners
France Design Week is the country’s annual festival of French design.
During 3 full weeks each September, all the events that aim to promote the diversity and vitality of design across France are brought together under the France Design Week label. The label shines a light on the omnipresent nature of design by inviting industry professionals, the general public and design enthusiasts to attend a variety of events in every region of France (exhibitions, conferences, evening events, etc.) and to take a closer look at the work of design agencies, freelancers, businesses and design schools. Just like Paris Design Week, which celebrates design in the French capital, the rest of France will also be embracing the opportunity to champion design in all its forms, and the challenges and contexts surrounding its production. This key event on the French design calendar runs from 7th to 28th September 2022. Miss it, miss out!
Galerie Joseph was founded in 2008 by artist, designer and entrepreneur Michael Timsit. Today, the group manages over 25 different venues located primarily in the Marais. They not only host major cultural events each year, such as Paris Design Week or the contemporary photography festival ImageNation, but also exhibit the work of contemporary artists from both France and overseas. As an art lover and enthusiastic collector, Michael Timsit was keen to keep this cultural buzz alive by launching a digital magazine focusing on all the players who are questioning and challenging our vision of the world. Turning the spotlight on design, architecture, art, photography, fashion, travel, gastronomy and trends, Acumen magazine has been created with the desire to disseminate knowledge, showcase expertise and share unique and unparalleled experiences. Throughout Paris Design Week, official partner Galerie Joseph and Acumen magazine will share content via their social media platforms and in Acumen magazine
Paris Capitale de la Création is back again this year with its sights firmly set on projecting Paris onto the global stage as the go-to city for everything design-related. Fashion, design, art, photography, culture, technology… Paris boasts an exceptionally rich and diverse design-led ecosystem. It is a hotbed of trade fairs, events, talents, retail outlets, galleries, workshops and opportunities to do business. Assisted by its community of members and partners who are all key players on the design scene, including the major Parisian trade fairs, Paris Capitale de la Création highlight the very best of the creative industries. It is with great pride that Paris Capitale de la Création counts Paris Design Week as one if its preferential partners, as this is an event that makes a huge contribution to making the French capital’s design expertise truly shine.
The Office of Design, Fashion and Fine Crafts (BDMMA – Bureau du Design, de la Mode et des Métiers d’art) implements the City of Paris’s policy dedicated to creative professions. It runs a number of different initiatives that help emerging and established firms and designers to develop and grow their businesses. Liaising with corporate and institutional partners, the Office federates and coordinates the Parisian design and local manufacturing ecosystem, helping the creative professions expand their reach right across France and beyond. It was consequently only natural that the Office should wish to work hand-in-hand with Paris Design Week, something it has done since the very beginning. Together, they launched the call for projects for the “Design sur Cours” itinerary, and several venues across the City of Paris, including museums, libraries, parks and gardens, have since got behind the design sector by showing their support for this event.
Associated Partner
Founded by Julien Haussy, a design and architecture enthusiast, Espaces Atypiques opened its first-ever agency in the heart of the Marais neighbourhood of Paris in 2008. Today, Espaces Atypiques is the country’s leading network of estate agencies specialising in unconventional properties, and currently has 66 agencies in 56 departments across France. Above all, Espaces Atypiques is a brand with a unique personality, underpinned by an unparalleled vision of property that revolves around an emotional experience. Ranging from loft-style apartments, artists’ workshops, barges, homes designed by architects, blank canvases and contemporary properties to properties with views, apartments with outdoor spaces, or old homes that are ripe for renovation, all the must-have properties that feature on their books reflect to their expertise and the passion they share with their clients for decoration, design and architecture. The network’s agencies, which are all decidedly unconventional and often refurbished by leading architects, have always embraced artists with open arms, regularly hosting vernissages and exhibitions in order to endorse and promote artistic creation and contemporary design. 2022 marks the first-ever year of partnership between Espaces Atypiques and Paris Design Week, with the three Parisian agencies (Espaces Atypiques Paris Rive Droite, Espaces Atypiques Paris Rive Gauche and Espaces Atypiques Paris Ouest) taking no convincing to join the movement, as the issues surrounding changes in lifestyles and interiors are deeply embedded in the brand’s DNA. www.espaces-atypiques.com/paris Instagram: @espaces_atypiques LinkedIn: Espaces Atypiques
About Maison&Objet
For 25 years, Maison&Objet organised by SAFI (a subsidiary of Ateliers d’Art de France and RX France), has been engaging with and bringing together the international design, home decor and lifestyle communities. Maison&Objet’s trademark? Its unique ability to generate connections and accelerate business, both during trade fairs and via its digital platform, but also through its unique talent for highlighting trends that will excite and inspire the home decor world. Maison&Objet’s mission is to reveal talent, spark connections and provide inspiration, both on and offline, thereby helping businesses grow. Through two yearly trade fairs for industry professionals and Paris Design Week, a public event in September that brings the creative energy of designers and brands together in the City of Light, Maison&Objet is the go to platform for the entire interior design sector. Unveiled in 2016 Maison&Objet and more, or MOM, enables buyers and brands to continue their conversations all year round, launch collections and create connections beyond physical meetings. The weekly roundup of exciting new finds constantly stimulates business across the sector.
To take things even further, the Maison&Objet Academy now provides industry professionals with an exclusive web channel that broadcasts monthly content focusing on training and on deciphering market trends Our social media platforms, meanwhile, keep all those design discoveries going by engaging daily with an active community of almost one million members on Facebook, Instagram, Twitter, LinkedIn, Xing, WeChat and TiKTok As the spearhead of Paris as the capital of creativity, Maison&Objet is a catalyst for positioning Paris as one of the world’s leading. design centres
About Paris Design Week
Created by Maison&Objet in 2010, Paris Design Week was set up to generate a buzz across the French capital every September and help the general public and industry professionals make new design-led discoveries whilst raising their awareness of current thinking across the design, decor and lifestyle sector.
Organised in parallel to the Maison&Objet trade fair, the Paris Design Week trail brings the entire design world together by promoting discovery and encounters, taking in showrooms, stores and galleries as well as institutions such as museums or design colleges.
Shining a light on rising talents, Paris Design Week serves as a springboard for up-and-coming designers, giving them the opportunity to exhibit their work against the stunning backdrop of the French capital.
Paris Design Week also gives families, design lovers and those with inquiring minds the opportunity to experience a different side to Paris via freely accessible installations that pop up in cultural venues across the city, specially created by designers.
Punctuated by vernissages and talks, Paris Design Week places sociability and interaction centre stage, giving industry professionals and the general public the opportunity to come face to face and to share everything that constitutes the very essence of design where the worlds of commerce and culture meet. Follow Paris Design Week on social media