LUMIERE 2022 – Viva Maria !

Viva Maria !

de Louis Malle , France, Italie , 1965

Louis Malle

Amérique centrale, début du XXe siècle. Deux jeunes chanteuses (Jeanne Moreau, Brigitte Bardot) d’une troupe de music-hall ambulante s’éprennent du même homme, un révolutionnaire. Par amour, elles épousent sa cause, et après la mort de ce dernier, poursuivent la mission qu’il avait entamée, jusqu’au triomphe de la révolution.

Co-écrit avec Jean-Claude Carrière, qui venait d’achever Yoyo de Pierre Étaix, Viva Maria ! réunit deux des plus célèbres actrices du moment, Brigitte Bardot et Jeanne Moreau. Le tapage médiatique autour du tournage est démesuré : dès le premier jour, soixante-dix journalistes internationaux sont présents. Cette atmosphère contribue à rendre le tournage, qui se déroule au Mexique, très difficile. Les problèmes logistiques s’accumulent et le calendrier change constamment : les actrices sont malades l’une après l’autre, puis Louis Malle et bientôt l’équipe tout entière, enfin des pluies diluviennes et des chaleurs étouffantes ralentissent le tournage.

« Comme tant d’autres, parmi les gens de ma génération, j’étais un fan du cinéma américain de cette période, les années 40 et 50. Le western était un genre que nous adorions, bien entendu. Mon idée était de mettre deux femmes dans une situation où l’on a traditionnellement deux hommes, deux copains, dans les films hollywoodiens. » (Louis Malle in Conversations avec Louis Malle, Philip French, Denoël). Avec ce film d’action aux teintes de western et à l’inspiration buñuélienne (Juan Luis Buñuel sera d’ailleurs assistant sur le tournage), le cinéaste fait de ses héroïnes de véritables libératrices. Derrière un humour féroce, absurde et satirique, se dessine une prise de position politique et sociale : ceux qui oppriment la classe populaire et les révolutionnaires (les propriétaires terriens, les directeurs de banque, les bourgeois, les dictateurs, les Jésuites) sont furieusement dénoncés.

« Sur un territoire complètement différent, Viva Maria ! manifeste les contradictions déjà décelées dans Zazie, le télescopage de la dérision et de l’insurrection, du poétique et de l’anarchique, le décalage entre l’ambition du sens et les incertitudes de la forme. » (Pierre Billard, Louis Malle : le rebelle solitaire, Plon)

Les intentions du scénario sont louées, mais certains, dont le cinéaste lui-même, reconnaissent un traitement confus, qui manque d’efficacité. Pour autant, le film fut le plus gros succès public du cinéaste, après Au revoir les enfants (1987).

Viva Maria !
France, Italie, 1965, 1h57, couleurs, format 2.35

Réalisation Louis Malle
Assistants réalisation Volker Schlöndorff, Juan Luis Buñuel, Manuel Muñoz
Scénario Louis Malle, Jean-Claude Carrière  
Photo Henri Decaë
Musique Georges DelerueMontage Suzanne Baron, Kenout Peltier
Décors Bernard Evein
Costumes Pierre Cardin, Ghislain Uhry
Production Oscar Dancigers, NEF – Nouvelles Éditions de Films, Les Productions Artistes Associés, Vides-Film
Distributeur Malavida
 
Interprètes Jeanne Moreau (Maria I), Brigitte Bardot (Maria II), George Hamilton (Florès), Gregor von Rezzori (Diogène), Paulette Dubost (Madame Diogène), Claudio Brook (Rodolfo), Carlos López Moctezuma (Rodriguez), Poldo Bendandi (Werther)

Sortie en France 22 novembre 1965
Sortie en Italie 16 février 1966
Sortie en salles le 9 novembre 2022 par Malavida dans une rétrospective consacrée à Louis Malle
Remerciements à Gaumont


Séances

ACHAT mer 19 20h – UGC Astoria En présence de Régis Wargnier
ACHAT ven 21 21h15 – Pathé Bellecour
ACHAT dim 23 14h30 – UGC Confluence 
En présence de Jean-Paul Salomé

LUMIERE 2022 – The Wonder

The Wonder

de Sebastián Lelio , États-Unis, Royaume-Uni, Irlande , 2022

Avant-première

Milieu du XIXe siècle. Lib Wright (Florence Pugh), une infirmière, arrive dans les Midlands irlandais, pour une tâche inhabituelle : observer une fillette de 11 ans, Anna O’Donnell (Kíla Lord Cassidy), qui n’aurait rien mangé depuis quatre mois et dit se nourrir de la « manne céleste ». Alors que les touristes pieux affluent dans le village, le conseil municipal engage Lib, ainsi qu’une religieuse, pour observer l’enfant et déterminer la cause du phénomène. Troublée par la ferveur qui entrave son enquête et harcelée par William Byrne (Tom Burke), un ambitieux journaliste londonien, Lib comprend que des mesures extraordinaires doivent être prises pour sauver Anna d’une situation de plus en plus explosive.


The Wonder
est le huitième film du cinéaste chilien Sebastián Lelio, grand spécialiste des portraits de femmes, dont le dernier film tourné au Chili, Une femme fantastique, en 2017, avait remporté l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. Ce succès lui a ouvert les portes du cinéma anglophone : il a ainsi réalisé coup sur coup Désobéissance (2017), avec Rachel Weisz et Rachel McAdams, et Gloria Bell (2018), avec Julianne Moore, remake américain de son propre film de 2013. Il adapte aujourd’hui le roman de la Canadienne Emma Donoghue (dont un précédent ouvrage avait fourni la matière du film Room).

The Wonder raconte l’opposition entre une infirmière rationaliste (interprétée par la jeune comédienne anglaise Florence Pugh), formée aux soins modernes par Florence Nightingale, qu’elle a accompagnée pendant la guerre de Crimée, et une communauté qui veut croire aux miracles. Cette question de la foi – foi religieuse mais aussi foi dans le récit – est centrale au film, et Sebastián Lelio le signale d’emblée, via une scène d’ouverture qui met le récit en abyme.

« Il suffit d’une poignée de lieux de tournage, et de quelques plans « caravagesques » de l’héroïne, rôdant autour de l’auberge du village, pour dresser un tableau saisissant du chagrin et du désespoir. Tous ceux que nous rencontrons sont accompagnés par un ou plusieurs fantômes de la famine, et il n’est donc pas étonnant que les gens soient désireux de croire aux rumeurs d’une fille qui n’aurait pas besoin de manger. La partition étrange et ingénieuse de Matthew Herbert, toute en percussions et voix, ajoute au sentiment d’être entouré d’âmes perdues, tout comme les taches blanches qui scintillent comme des lucioles sur les visions de la lande inspirées au chef-opérateur Ari Wegner par les tableaux d’Andrew Wyeth, résultat du transfert des séquences numériques sur pellicule avant d’être scannées pour l’étalonnage. » (David Ehrlich, Indiewire, 3 septembre 2022)

The Wonder
États-Unis, Royaume-Uni, Irlande, 2022, 1h43, couleurs, format 2.39
 
Réalisation Sebastián Lelio
Scénario Sebastián Lelio, Alice Birch, d’après le roman de Emma Donoghue
Photo Ari Wegner
Musique Matthew Herbert
Montage Kristina Hetherington
Décors Grant Montgomery
Costumes Odile Dicks-Mireaux
Production Ed Guiney, Juliette Howell, Andrew Lowe, Tessa Ross, Element Pictures
 
Interprètes Florence Pugh (Lib Wright), Kíla Lord Cassidy (Anna), Tom Burke, Niamh Algar, Ciarán Hinds, Toby Jones, Elaine Cassidy
 
Présentation au Festival de Telluride 2 septembre 2022
Remerciements à Netflix
En avant-première de sa diffusion à partir de fin 2022

Séances

ACHAT lun 17 18h15 – Pathé Bellecour
En présence de Sebastián Lelio

LUMIERE 2022 – Two Lovers

Two Lovers

de James Gray , États-Unis, France , 2008

Invités du festival : James Gray

Brighton Beach, Brooklyn. Dévasté par une déception sentimentale, Leonard Kraditor (Joaquin Phoenix) revient vivre dans sa famille et fait la connaissance de deux femmes : Michelle (Gwyneth Paltrow), sa nouvelle voisine, aussi belle que mystérieuse, et Sandra (Vinessa Shaw), fille d’amis de ses parents, vers qui ceux-ci le poussent. D’abord rebelle à la pression familiale, Leonard commence à apprécier Sandra. Mais lorsque Michelle lui demande de l’aider à se libérer d’une liaison destructrice, tout bascule.

Un an seulement après La nuit nous appartient, James Gray, qui jusque-là signait un film tous les six ou sept ans, sort pour la première fois du genre policier. Le film est ainsi particulièrement attendu. Et rejoint immédiatement pleinement l’univers de James Gray.

Joaquin Phoenix, acteur fétiche du réalisateur, apparaît : imposant visuellement, mais toujours à rien de se briser. Il est Leonard, un homme bipolaire, à bout de course, qui cherche à mettre fin à ses jours en se noyant. En vain. Il rentre chez ses parents, se sèche, et reprend le cours normal de son mal-être. Fils d’un teinturier, sa voie semble toute tracée : reprendre l’affaire de ses parents, épouser Sandra. Elle est la raison, la stabilité, la perpétuation familiale. Mais il croise sa voisine Michelle, qu’il observera longuement. Elle devient une image fantasmée de l’amour.  Elle représente la passion, le danger, l’inconnu. Elles sont toutes les deux désirables.

À partir d’un motif universel – un homme partagé entre deux femmes –, James Gray signe une œuvre d’une grande élégance sur la question du déterminisme social et familial et sur le renoncement. Il filme les émotions avec précision (le besoin vital de Leonard de désirer en dehors de la voie tracée), n’ajoute jamais de pathos à la mélancolie, ne se positionne pas plus haut que ses personnages. Beauté des images, mise en scène subtile et classique, tout concourt ici à livrer des émotions d’une rare justesse.

« Two Lovers est directement enté sur l’inspiration noire de James Gray. Mais il est aussi un film très probe, fidèle aux exigences de son sujet et attentif aux vibrations du sentiment qu’il dissèque et qu’il rattache, avec une sécheresse inédite, aux mécanismes obstinés par lesquels la personnalité d’un homme se réduit à ce qui lui échappe. […]Two Lovers est l’histoire d’un amour, filmée comme un drame existentiel et une crise identitaire au sein des coordonnées humaines les plus ordinaires, un récit dont la fluidité reprend les méandres douloureux de la déception, et dont la mise en scène parvient à ménager, par un remarquable sens de la tension et de la distance mélancolique, l’irruption du plus grand lyrisme à l’intérieur même de l’immédiat. » (Franck Kausch, Positif n°573, novembre 2008)

Two Lovers
États-Unis, France, 2008, 1h50, couleurs, format 2.35
 
Réalisation James Gray
Scénario James Gray, Richard Menello
Photo Joaquin Baca-Asay
Musique Ella Fitzgerald, The Duke Ellington Orchestra, Dizzy Gillespie, Moby, Amália Rodrigues, Christopher Spelman…
Montage John Axelrad
Décors Happy Massee
Costumes Michael Clancy
Production Donna Gigliotti, James Gray, Anthony Katagas, 2929 Productions, Tempesta Films
Distributeur Wild Bunch Distribution
 
Interprètes Joaquin Phoenix (Leonard Kraditor), Gwyneth Paltrow (Michelle Rausch), Vinessa Shaw (Sandra Cohen), John Ortiz (José Cordero), Moni Moshonov (Reuben Kraditor), Isabella Rossellini (Ruth Kraditor)
 
Présentation au Festival de Cannes 19 mai 2008
Sortie en France 19 novembre 2008
Sortie aux États-Unis 20 mars 2009


Séances

ACHAT mar 18 21h30 – Pathé Bellecour En présence de Laurent Delmas (journaliste, auteur)

ACHAT jeu 20 16h15 – Comœdia En présence de Laurent Delmas (journaliste, auteur)

ACHAT ven 21 18h45 – UGC Confluence

9 CAVALIERS DU TOP 12 MONDIAL DE SAUT D’OBSTACLES ATTENDUS AU LONGINES EQUITA LYON, CONCOURS HIPPIQUE INTERNATIONAL

LES TROIS MEILLEURS CAVALIERS DE LA PLANÈTE À L’ASSAUT DE LA COUPE DU MONDE LONGINES FEI DE LYON

Alors que la saison 2022/2023 de la Coupe du monde Longines FEI de saut d’obstacles vient d’être lancée en Scandinavie, le Longines Equita Lyon, Concours Hippique International, s’apprête à accueillir les meilleurs pilotes de la planète, à l’occasion de la troisième étape de la ligue d’Europe de l’ouest. Du 26 au 30 octobre, neuf représentants du Top 12 mondial, soit les trois quarts du haut du classement Longines, sont attendus à Lyon-Eurexpo et tenteront de détrôner le triple vainqueur de l’échéance lyonnaise, le Suisse Martin Fuchs, de retour en Rhône-Alpes après ses victoires en 2018, 2019 et 2021 ! Il va y avoir du sport, du grand sport !

Von Eckermann, Fuchs et Epaillard
sur la piste du Longines Equita Lyon, Concours Hippique International

On peut dire que le plus ancien (et le plus beau) des circuits internationaux indoor, la Coupe du monde Longines FEI, lui réussit, et tout particulièrement l’étape lyonnaise qu’il a remportée à trois reprises consécutives : le Suisse Martin Fuchs, actuel numéro 2 mondial, vainqueur de la dernière Finale de cette Coupe du monde Longines FEI, viendra bien se confronter à une redoutable concurrence à l’occasion du Longines Equita Lyon, Concours Hippique International.


Face à lui, l’Helvète, champion d’Europe par équipe, va trouver quelques pointures, bien décidées à inscrire leur nom au tableau d’honneur lyonnais, et par là même remporter de précieux points en vue de la finale américaine du circuit. L’actuel numéro un mondial, champion olympique par équipe, fort d’un récent nouveau double titre de champion du monde individuel et avec la formation suédoise, Henrik von Eckermann, figurera incontestablement parmi les favoris, au même titre que le Français Julien Epaillard, nouvel arrivé dans le Top 3 mondial !


Parmi les autres têtes d’affiche de cette Coupe du monde lyonnaise de saut d’obstacles, le public aura le choix parmi le Britannique Ben Maher, numéro 6 au classement Longines, champion olympique en titre, le Brésilien Marlon Modolo Zanotelli, numéro 7, le Néerlandais Maikel van der Vleuten, numéro 8, le Français Kevin Staut, ex numéro un mondial, actuellement en dixième position, le Britannique Harry Charles, onzième, ou encore le troisième représentant tricolore du Top 12, le Lorrain Simon Delestre. D’autres cavaliers de légende, comme le Suisse Steve Guerdat, champion olympique 2012, ex numéro un mondial, le Britannique Scott Brash, ou encore l’Allemand Daniel Deusser, vainqueur sur cette même piste de la Finale de la Coupe du monde Longines FEI 2014, promettent un show de très très haute volée.

Côté français, sa chance à la jeunesse

Au-delà de ses trois représentants nationaux dans l’actuel Top 12 mondial, la France dépêchera à Lyon une délégation solide, constituée de piliers historiques du jumping tricolore et de jeunes pousses à l’avenir prometteur. Aux côtés des champions olympiques 2016 Pénélope Leprevost, Kevin Staut, Roger-Yves Bost et Philippe Rozier, les jeunes Mégane Moissonnier, cavalière de la « Team Equita », et Jeanne Sadran, qui toutes deux ont fait leurs premiers pas cette année sous la veste de l’équipe de France senior, auront à coeur de continuer à faire leur place parmi l’élite du saut d’obstacles mondial.

Autre cavalier de la « Team Equita », partenaire du Groupe GL events, le Ligérien Olivier Perreau portera haut, avec Mégane Moissonnier, Sadri Fegaier et Julien Gonin, les couleurs de la région Auvergne-Rhône-Alpes, particulièrement bien représentée sur cette Coupe du monde Longines FEI de Lyon. Qui alors pour succéder à Martin Fuchs ? Réponse dans quelques jours, sur la prestigieuse piste du Longines Equita Lyon, Concours Hippique International !

LES RENDEZ-VOUS DE LA COUPE DU MONDE LONGINES FEI DE SAUT D’OBSTACLES DE LYON

. le Longines Grand Prix, épreuve qualificative pour les Equita Masters presented by Hermès Sellier et pour la Longines FEI Jumping World CupTM : vendredi 28 octobre, à partir de 19h30
. les Equita Maters presented by Hermès Sellier : samedi 29 octobre, à partir de 20h
. la Longines FEI Jumping World CupTM : dimanche 30 octobre, à partir de 14h30

LYON
EUREXPO
26 OCTOBRE
30 OCTOBRE
2022

. Ouvert mercredi 26 octobre de 8h30 à 20h30*,
. Jeudi 27 octobre, de 8h30 à 20h30* (accès à la tribune de la carrière principale à partir de 8h pour l’épreuve FEI Dressage World CupTM Grand Prix presented by CREARA),
. Vendredi 28 octobre, de 8h30 à 20h30* (accès à la tribune de la carrière principale à partir de 8h pour l’épreuve FEI Jumping Ponies’Trophy Grand Prix CWD),
. Samedi 29 octobre, de 8h30 à 22h30* (accès à la tribune de la carrière principale nationale à partir de 8h pour l’épreuve FEI Driving World CupTM presented by Laiterie de Montaigu),
. Dimanche 30 octobre, de 8h30 à 19h* (accès à la tribune de la carrière principale à partir de 8h pour le CSI 5*-W).

BILLETTERIE SALON

. Gratuit pour les enfants de moins de 6 ans et les personnes en situation de handicap (Afin de faciliter la venue sur le site des personnes en situation de handicap, possibilité de réservation de places numérotées en tribunes à l’adresse mail btoblive@fnac.com)
. Plein tarif : 22 €
. Tarifs réduits : licenciés FFE, étudiants, Carte Pass Région, groupes de 15 personnes et plus, 18 € (Tarif groupe uniquement sur réservation : aucun tarif groupe ne sera accordé à l’entrée du salon. Tarifs licenciés, étudiants et personnes en situation de handicap : présentation obligatoire de la carte à l’entrée du salon)
. Enfants de 6 à 12 ans : 13 €
. Pass 5 jours : 60 €
. Pass famille (2 adultes et 2 enfants de moins de 16 ans) : 55 € (vente sur place uniquement)

BILLETTERIE SPORT ET SOIRÉES « SPORT ET SPECTACLE »

. Vendredi 28 octobre, à partir de 19h30*, saut d’obstacles : à partir de 36 €
Longines Grand Prix suivi du spectacle équestre « la Maestria »
. Samedi 29 octobre, à partir de 20h*, saut d’obstacles : à partir de 36 €
Equita Masters presented by Hermès Sellier, suivis du spectacle équestre « la Maestria »
. Dimanche 30 octobre, à partir de 14h30*, étape Coupe du monde Longines FEI de saut d’obstacles, Longines FEI Jumping World CupTM : à partir de 36 € (dans la limite des places disponibles)

* Horaires susceptibles d’être modifiés

RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS SUR WWW.EQUITALYON.COM

Marlène Jobert, INVITÉE DU FESTIVAL LUMIERE 2022

Invitation à Marlène Jobert


« L’indestructible fragilité de Marlène Jobert fascine. » – Jean-Louis Bory

C’est l’une des grandes actrices du cinéma français. Marlène Jobert sera à Lyon pour montrer une sélection de ses films ainsi qu’un documentaire inédit signé Dominique Besnehard.

Après avoir débuté avec Jean-Luc Godard (Masculin féminin), elle devient l’une des stars les plus populaires des années 1970, aussi à l’aise dans les comédies de Michel Audiard ou Philippe de Broca que chez Claude Chabrol et Maurice Pialat (Nous ne vieillirons pas ensemble). Sa beauté piquante (et ses taches de rousseur  !), sa ténacité qui contraste avec sa fragilité apparente en ont fait une héroïne attachante.

Master class
Rencontre avec Marlène Jobert

Pathé Bellecour je 20 à 15h
Modérateur : Jean-Pierre Lavoignat

Une signature de son livre Les Baisers du soleil (J’ai lu, 2016) sera proposée à l’issue de la séance

Marlène Jobert présentera
C’est moi… Marlène Jobert le vendredi 21 octobre à 12h à la Villa Lumière
Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages le samedi 22 octobre à 11h15 à l’UGC Confluence
Nous ne vieillirons pas ensemble le jeudi 20 octobre à 17h15 au Pathé Bellecour
Le Passager de la pluie le vendredi 21 octobre à 10h30 à l’Institut Lumière
RENCONTRE avec Marlène Jobert le jeudi 20 octobre à 15h au Pathé Bellecour

La programmation

Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages de Michel Audiard (1968, 1h23, VFSTA)
Après avoir participé à un hold-up, Rita se voit privée par Charles de la part qui lui revenait. Elle se venge… Premier film réalisé par Michel Audiard, aux personnages savoureusement farfelus incarnés par Marlène Jobert, Françoise Rosay et Bernard Blier.
UGC Confluence me 19 18h45 | UGC Confluence sa 22 11h15

Le Passager de la pluie de René Clément (1970, 1h57)
Brooklyn, années 1980. La confrontation de deux frères : l’un est patron d’une boîte de nuit, l’autre est à la tête de la police new-yorkaise… Un polar intense dévoilant une relation filiale magnifiquement interprétée par Joaquin Phoenix et Mark Wahlberg.
UGC Confluence lu 17 13h45 | Institut Lumière ve 21 10h30 | Cinéma Opéra sa 22 16h15

Nous ne vieillirons pas ensemble de Maurice Pialat (1972, 1h47, VFSTA)
Jean est marié à Françoise mais a depuis plusieurs années une maîtresse : Catherine… Film ouvertement autobiographique, un récit des derniers mois d’une relation, porté par le duo Marlène Jobert et Jean Yanne.
UGC Confluence ma 18 18h45 | Pathé Bellecour je 20 17h15 | Comœdia sa 22 11h15

Documentaire
C’est moi… Marlène Jobert de Dominique Besnehard (2022, 52min)
Un documentaire vivant, à base d’images d’archives et d’interviews témoignant de la popularité de l’actrice Marlène Jobert tant pour sa personnalité que pour les rôles qu’elle a interprétés.
Villa Lumière ve 21 12h

Marlène Jobert © Gaumont International / DR
© Gaumont International / DR FAUT PAS PRENDRE LES ENFANTS DU BON DIEU POUR DES CANARDS SAUVAGES de Michel Audiard 1968