PASSION JAPON - Isabelle Barnel - La Sucrière Lyon

L’exposition « Passion Japon » ouvre ses portes à La Sucrière

L’exposition Passion Japon, présentée à La Sucrière dès le 12 avril 2024, vous invite à une promenade dans un Japon riche de ses traditions millénaires.

Dans aucun autre pays sans doute le passé n’est autant présent dans la vie de tous les jours : Passion Japon vous fait découvrir la tradition au quotidien, le Japon d’hier à aujourd’hui.


À travers la présentation de nombreux objets originaux et décors – du jardin zen à la maison traditionnelle, en passant par les ruelles animées bordées de yatai (fameuses échoppes ambulantes) – vous avez l’opportunité de découvrir de très nombreuses thématiques du quotidien où toutes ces incursions du passé font irruption : religions, arts martiaux, gastronomie mais aussi arts de la scène, musique ou encore mangas.


Un voyage passionnant dans le pays du Soleil Levant à la découverte de ses multiples facettes.

1001 facettes du Japon d’hier et d’aujourd’hui

? À Lyon, La Sucrière

QUAND ? Du 12 avril au 3 novembre 2024

QUOI ? Des décors immersifs, des dizaines d’objets, des films inédits qui plongent le visiteur au cœur de la culture japonaise d’hier et d’aujourd’hui. La religion, les arts ancestraux, les samourais mais aussi les mangas et Mario Bros ! Bref, découvrir comment Japon ancien et contemporain se mêlent, se répondent.

LES POINTS FORTS ?

  • Des espaces immersifs qui emmènent le visiteur dans le Japon d’hier et d’aujourd’hui : jardin zen, entrée de temple shinto, magasin de kimonos de l’époque EDO, restaurant, cérémonie du thé dans un appartement du vieux Tokyo, hôtel capsules, univers des mangas et des jeux vidéo… Bref, des décors qui propulsent instantanément le visiteur au pays du Soleil Levant.
  • Des dizaines d’objets qui font rêver : armures de samouraïs, kimono de mariage de geisha, statues de divinités, estampes, figurines de manga…
  • Des films inédits pour mieux comprendre les coutumes.
  • Des tenues de cosplay.
  • Des jeux vidéo et du karaoké.
    POURQUOI ?
    Pour découvrir, s’émerveiller, apprendre et s’amuser ! Deux heures (ou plus…) de dépaysement garanti.
    POUR QUI ?
  • Les accros de la pop culture qui ne vivent que pour les mangas, les jeux vidéo et le cosplay…
    …Ou les nostalgiques qui se disent que c’était mieux avant.
  • Les poètes qui rêvent des geishas en récitant des haïkus.
  • Les gourmets qui ne peuvent se passer de thé ou de sushis.
  • Les curieux qui voudraient découvrir ce pays, mais n’auront
    pas la chance d’y aller.
  • Les amateurs de dépaysement.
  • Les intrépides qui ne craignent pas de parcourir 16 000 ans d’histoire.
  • Ceux qui se demandent depuis toujours comment on peut
    être Japonais.
    L’exposition idéale pour une première découverte en famille ! À voir avant un séjour là-bas… mais aussi pour rappeler de bons moments à ceux qui connaissent déjà le pays !
    EN PLUS ?
    Ateliers et conférences tels que : Kintsugi, Kamishibaï, Origami, Ikebana et ateliers autour du manga.
    QUI ?
    Une exposition réalisée par TEMPORA, conçue par Europa Expo, en partenariat avec La Sucrière.
    LE JAPONISME ET ÉMILE GUIMET
    À partir du milieu du XIXe siècle, une génération d’artistes et de collectionneurs en Europe et en Amérique du Nord a été séduite par l’attrait du Japon. Les produits japonais ont fait leur
    apparition en grand nombre dans les boutiques de curiosités, les grands magasins, les galeries et les expositions de musées, suscitant des conversations dans les académies, les cafés et les salons. Stimulé par l’arrivée sur les côtes occidentales d’objets inconnus et impressionnants, tels que des laques, des bronzes, des kimonos, des peintures et des estampes sur bois, l’intérêt pour le Japon a augmenté parallèlement à sa présence accrue dans l’espace public. Cela est devenu un phénomène que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Japonisme.
  • Des traces de Japonisme peuvent également être trouvées à Lyon, notamment dans le travail de l’industriel et collectionneur d’art Émile Guimet (1836-1918). En 1876, il entreprit un voyage à travers l’Asie, faisant escale au Japon, en Chine et en Inde, pour poursuivre son long intérêt pour les religions archaïques et mener une étude comparative entre ces pays et les anciennes civilisations de l’Égypte, de la Grèce et de Rome. Accompagné de l’artiste Félix Régamey (1844-1907), leurs expériences ont été capturées dans des publications telles que Promenades japonaises (1878) et Promenades japonaises: Tokio-Nikko (1880).
  • Rien qu’au Japon, Guimet a amassé environ 300 peintures religieuses, 600 statues de divinités et de Bouddhas, ainsi que 1000 livres japonais et chinois — la majorité étant maintenant conservée dans son musée à Paris.

À LA RENCONTRE DES DIEUX
Après avoir admiré un jardin traditionnel pour mettre son esprit en mode zen, le visiteur emprunte une allée décorée de torii qui marquent l’entrée des sanctuaires shintoïstes. Chaque porte franchie invite le visiteur à laisser derrière lui les soucis du monde profane et le rapproche du monde sacré.

Serein, l’âme en paix, le visiteur peut alors découvrir l’univers religieux de l’archipel. La pratique de rituels shintoïstes et bouddhistes lui rappelle qu’il n’y a pas, ici, de dieu unique mais des divinités dont il est bon de s’attirer les faveurs. Pour cela, chacun peut écrire une prière ou un vœu sur une plaquette (ema) à accrocher dans le temple.

Savez-vous que… Le Japon compte bien plus de croyants que d’habitants ?
Beaucoup en effet sont à la fois bouddhistes et shintoïstes ! Le panthéon Shinto ne compte pas moins de « 8 millions de dieux ». Manière de dire qu’ils sont trop nombreux pour être dénombrés.

LA GEISHA ET LE SAMOURAÏ
Protégé des dieux, le visiteur peut poursuivre son parcours en découvrant le monde délicat des geishas, jeunes filles formées aux arts traditionnels comme le chant, la poésie et la danse.
Pour s’imprégner de leur univers, le visiteur pourra admirer la diversité des kimonos proposés dans un magasin de l’époque Edo (de 1603 à 1868), des articles de maquillage ou encore des estampes qui les montrent dans leur travail d’animation des fêtes et banquet.
En contrepoint, l’univers plus brutal des samouraïs leur répond.

Ici, deux armures, elles aussi de l’époque Edo et des armes, montrent l’âpreté des combats que se livraient ces seigneurs de la guerre. Même si, comme on le voit aussi dans l’exposition, ils ont inspiré toutes les formes d’art et continuent encore aujourd’hui à le faire à travers le cinéma ou la bande dessinée.

L’occasion aussi pour montrer quelques notions sur les arts martiaux et leur évolution.
Savez-vous que… Les geishas ne sont pas et n’ont jamais été des prostituées.
Le shôgun est le responsable du gouvernement militaire mis en place par les samouraïs.

CALLIGRAPHIE, ORIGAMI ET ARRANGEMENT FLORAL
Tradition encore dans l’espace suivant dévolu aux coutumes anciennes mais toujours bien vivaces.
Au fil des pinceaux, le visiteur saura tout sur l’art de la calligraphie (shodô) toujours à la mode depuis le Ve siècle.

À moins de se laisser tenter par l’arrangement floral (ikebana), pratique elle aussi toujours très vivante aujourd’hui. Si le visiteur peut admirer un exemplaire du plus célèbre roman japonais, le Dit de Genji, écrit autour de l’an 1000, c’est sans doute le haiku, petite poésie épurée composée de 17 syllabes qui retiendra son attention. Au point sans doute de s’y essayer.

Comme plus certainement, il se laissera tenter par l’origami, cet art de plier des papiers pour en faire des figures ou des objets décoratifs.
C’est dans cet espace aussi que le visiteur sera confronté aux formes théâtrales traditionnelles japonaises que sont le théâtre Nô et le Kabuki. « Confronté » tant ces formes nous paraissent différentes de notre théâtre très littéraire.

Ici, la musique, la danse, les riches costumes et les masques repoussants saisiront le visiteur.
Savez-vous que… Le système d’écriture purement japonais comporte 1945 caractères graphiques officiellement approuvés pour un usage général.
Dans le théâtre Nô, les interprètes sont toujours masculins, encore aujourd’hui.

LA PAUSE THÉ
Le moment est venu de faire une pause autour d’un bol de thé. Pour ce faire, le visiteur pénètre dans l’intimité d’un vieil appartement traditionnel de Tokyo. Il y assiste à la cérémonie, très codifiée, du thé partagé entre amis.

Au sortir de l’appartement, le visiteur découvre le raffinement de l’art de la table au Japon, ainsi bien sûr que le secret de quelques spécialités culinaires dont toutes ne sont pas parvenues jusqu’à nous.
Savez-vous que… La consommation de thé vert sert à l’origine à rester éveillé lors de longues séances de méditation.

SE LA JOUER MANGA OU SUPER MARIO
Le Japon contemporain se présente tout d’abord aux yeux des visiteurs sous la forme d’une rangée de capsules, autant de chambres des hôtels éponymes dans lesquels, à partir de la fin des années 1970, les employés japonais pouvaient passer la nuit après de trop longues journées de travail. Un endroit immersif fort, impressionnant, qu’on se hâtera peut-être de quitter pour rêver au monde merveilleux des mangas. Versions papiers ou animées, en 2D ou en 3D, les héros les plus connus accueillent ici les visiteurs qui découvrent leur histoire et leurs secrets de fabrication.

Chaque visiteur se rêverait-il en héros ? Sans aucun doute, car l’espace réservé au phénomène « cosplay » (jouer, incarner son héros favori en étant déguisé), permet de s’imaginer pénétrer les cases de mangas et d’y vivre les plus folles aventures.

D’autres se souviendront de leurs jeunes années ou les partageront avec leurs enfants, car les premières consoles Nintendo ou SEGA, cela ne date pas d’aujourd’hui.
Plutôt d’hier ! Super Mario Bros aura tout de même bientôt 40 ans. Petit coup de nostalgie dans cet espace.

Savez-vous que…
Nintendo est une entreprise fondée en… 1889 près de Kyoto.
Elle produisait alors des cartes à jouer.
Super Mario porte une moustache car il était difficile au début des jeux vidéo (1985) de dessiner une bouche.

SILENCE. ON TOURNE !
Si le Japon d’hier ou d’aujourd’hui s’est fait connaître chez nous depuis des décennies, ce n’est pas seulement grâce à sa cuisine ou ses jeux vidéo mais aussi -surtout diront certains- grâce à son cinéma, un cinéma souvent d’auteurs mais toujours populaire. Ne rappelons que l’immense Kurosawa.

Un pot-pourri des grands films qui ont marqué cette histoire permet à chacun de se souvenir de tous les « bons moments cinéma » passés grâce à eux.

JOUER ET/OU CHANTER
Même si la pratique du karaoké et des jeux d’arcade ne sont pas nécessairement nés au pays du Soleil Levant, ils s’y sont développés au point d’en devenir une pratique culturelle caractéristique. Alors, dommage de quitter l’exposition sans s’y adonner à son tour.

ADRESSE ET RÉSERVATION
LA SUCRIÈRE
49-50 Quai Rambaud – 69002 Lyon
TICKETS : La réservation d’un billet en ligne est recommandée et garantit l’entrée.
Cependant, il est possible d’acheter un billet sur place le jour même dans la limite des places disponibles.
Billetterie accessible dès le 27 mars 2024 : https://expo-passionjapon.com/

INFOS PRATIQUES
PASSION JAPON
Du mardi au dimanche : de 10h à 18h
Les jours fériés et vacances scolaires
de la zone A : du lundi au dimanche de 10h à 18h
Durée : 1h30 à 2h / Tout public

ACCES : VENIR À LA SUCRIÈRE

La Sucrière Lyon (49-50 Quai Rambaud, 69002 Lyon) bénéficie d’un emplacement exceptionnel au cœur du festif et dynamique quartier Lyon Confluence, et est facilement accessible par tous les moyens de transport.

EN AVION

L’aéroport Lyon-Saint Exupéry, 2nd aéroport régional français, propose 116 destinations directes dont 96 à l’international (36 pays) avec 44 compagnies aériennes

Totalement interconnecté, Lyon-Saint Exupéry offre une excellente accessibilité avec sa gare TGV et Rhonexpress, liaison ferrée qui relie toutes les 15 minutes le centre-ville de Lyon en moins de 30 minutes

L’aéroport Lyon-Bron Affaires, complète cette offre à seulement 20 mn du centre de Lyon

Pour rejoindre La Sucrière depuis l’aéroport Lyon Saint Exupéry : 1 heure
RhônExpress jusqu’à la gare de Lyon Part-Dieu puis Tramway T1 jusqu’à Montrochet

Renseignements sur http://www.rhonexpress.fr/
Votre itinéraire : https://www.lyonaeroports.com/

carte liaisons aéroport

EN TRAIN

3 gares TGV desservies plusieurs fois par jour depuis les grandes métropoles françaises et européennes :

  • Lyon Perrache
  • Lyon Part-Dieu
  • Lyon Saint-Exupéry (Aéroport)

Pour rejoindre La Sucrière Lyon depuis les gares :

  • De la Gare TGV Lyon Perrache : 10 minutes
    Tramway T1 jusqu’à Hôtel de Région Montrochet
  • De la Gare TGV Lyon Part-Dieu : 30 minutes 
    Tramway T1 jusqu’à Hôtel de Région Montrochet
  • De la Gare TGV et de l’Aéroport Lyon Saint-Exupéry : 1 heure
    Rhônexpress jusqu’à la Part-Dieu puis Tramway T1 jusqu’à Hôtel de Région Montrochet

Votre itinéraire sur : https://www.oui.sncf/

carte acces

EN VOITURE

La Sucrière est idéalement située : le carrefour autoroutier permet de relier en quelques heures Paris (A6), Nice-Marseille-Barcelone (A7), Genève (A42), Les Alpes et l’Italie (A43)…

PARKINGS : 

  • Parking du Pôle de Commerces et de Loisirs Confluence à proximité (5 Rue Paul Montrochet, 69002 Lyon)
carte acces

EN TRANSPORTS EN COMMUN

Tramway T1 et T2 : Arrêt Hôtel de Région Montrochet
Bus S1 : Arrêt La Sucrière

  • De la Gare TGV Lyon Perrache : 10 minutes
    Tramway T1 et T2 jusqu’à Hôtel de Région Montrochet
  • De la Gare TGV Lyon Part-Dieu : 30 minutes 
    Tramway T1 jusqu’à Hôtel de Région Montrochet
  • De la Gare TGV et de l’Aéroport Lyon Saint-Exupéry : 1 heure
    Rhônexpress jusqu’à la Part-Dieu puis Tramway T1 jusqu’à Hôtel de Région Montrochet

Calculez votre itinéraire : http://www.tcl.fr/Me-deplacer/Itineraires

carte reseau TCL

EN TAXI

1400 taxis sont à votre disposition pour vous conduire à la Sucrière.

Principales centrales de réservation :

EN NAVETTE FLUVIALE

En bateau : de Mars à Décembre, un « vaporetto » bateau-navette entre le centre historique de Lyon et le quartier Confluence.

Votre itinéraire : https://www.lesbateauxlyonnais.com/

Publié par

isabelle.barnel@gmail.com

Isabelle Barnel est Conseil en communication (Digital | Evènementiel | Relations Presse). Isabelle anime des ateliers Web 2.0 et Réseaux Sociaux au Club de la Presse de Lyon et elle intervient en stratégie digitale à CAP'COM, à ISEG MARKETING & COMMUNICATION SCHOOL, à l'ISCOM. Aussi, Isabelle organise des évènements "grand public" dans le secteur de l'Enseignement supérieur et de la recherche. Ses autres missions : veille stratégique et e-réputation, storytelling, interviews, publications de contenus online, rédaction de pages, dans les secteurs sportif et culturel.

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