En avant-première de sa ressortie en salles, venez (re)découvrir le premier film du réalisateur des Indestructibles et de Ratatouille. Un classique du cinéma d’animation à l’américaine : Le Géant de fer (The Iron Giant) de Brad Bird (Etats-Unis, 1999).
Le 12 octobre à la Halle Tony Garnier
Rendez-vous le mercredi 12 octobre à 14h30 à la Halle Tony Garnier pour partager une séance de cinéma pleine d’émotions autour de la touchante amitié d’un petit garçon et d’un robot géant venu d’une planète inconnue.
Pépite de Warner Bros studio
Venez (re)découvrir un chef-d’oeuvre de l’animation de la fin des années 1990, pépite du studio Warner Bros par Brad Bird, devenu l’un des talents de Pixar.
Un goûter est offert après la séance !
Le film (ressortie en salles le 7 décembre prochain) sera présenté ce jour-là en VF.
Le Géant de fer
Un soir, tandis que sa mère, Annie, travaille à la cafétéria, Hogarth regarde seul la télévision lorsque soudain l’image se brouille. Monté sur le toit, l’enfant constate que l’antenne a été dévorée par une créature extra-terrestre. Rassemblant tout son courage, il se lance à sa poursuite, et découvre, au cœur de la forêt voisine, le géant de fer.
The Iron Man est un best-seller de la littérature britannique pour jeune public. Il est l’œuvre du poète Ted Hughes, qui l’écrivit pour ses enfants après la disparition de leur mère, la poétesse américaine Sylvia Plath. Le livre inspira Pete Townshend, des Who, pour son opéra-rock éponyme, puis le producteur de théâtre Des McAnuff développa le projet de film avec les studios Warner et proposa à Brad Bird, ancien animateur de Disney, de le réaliser.
Débarqué de l’espace dans l’Amérique paranoïaque des années 1950, le géant de fer est perçu comme une attaque ennemie. Le pays est alors en pleine guerre froide et n’en est encore qu’aux balbutiements de la conquête spatiale. Le robot ne passe pas inaperçu avec ses 20 mètres de haut et son appétit féroce pour la ferraille, pylônes électriques et autres voies ferrées.
Rare mélange des thématiques du cinéma traditionnel (guerre froide, paranoïa, réponse armée…) et du cinéma d’animation, cette histoire d’amitié développe les thèmes de la différence, de l’acceptation, de la protection et de l’apprentissage, mais aussi de la violence. La dureté du propos est cependant compensée par un humour explosif, des décors splendides, inspirés de grands peintres comme Edward Hopper (les couleurs automnales des paysages du Maine), dans un format Scope fabuleux.
« La présence du géant prouve à l’enfant que toute civilisation est mortelle, et que garantir sa pérennité en ayant recours à l’autodéfense incite à faire progresser les technologies de la destruction. La fin du film, qui n’est que l’escalade vers une violence cosmique, démontre avec pertinence la bêtise militaire de l’époque. » (Pierre Eisenreich, Positif n°467, janvier 2000)
Le Géant de fer (The Iron Giant)
États-Unis, 1999, 1h26, couleurs (Technicolor), format 2.35
Réalisation : Brad Bird
Scénario : Tim McCanlies, Brad Bird, d’après le roman Le Géant de fer (The Iron Man) de Ted Hughes
Dialogues : Troy Porter, Doc Kane
Photo : Steven Wilzbach
Direction artistique : Alan Bodner
Animation : Tony Fucile
Musique : Michael Kamen, Ray Charles, The Magnificents, The Coasters…
Montage : Darren T. Holmes
Décors : Mark Whiting
Production : Allison Abbate, Des McAnuff, Warner Bros., Duncan Studio
Sortie aux États-Unis : 6 août 1999 | Sortie en France : 8 décembre 1999
FILM RESTAURÉ
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